La maladie aurait de surcroît provoqué 52 décès depuis janvier 2006, selon un bilan diffusé hier par le ministère de la Santé. Quatre comme cause principale (notamment chez un enfant de 12 ans mais il n'a pas eu d'autopsie) et 48 comme causes associées (à des maladies graves comme le cancer des problèmes cardiaques ou pulmonaires). Une information qui suscite un début de polémique.Une forme chronique Car jusqu'ici on pensait que cette maladie tropicale virale transmise par les moustiques n'entraînait pas de complications mortelles. «Les scientifiques nous disent que le chikungunya n'est pas mortel, moi je veux en être sûr», a déclaré hier le ministre de la Santé lors d'un point presse. «Un maximum d'informations doit être recueilli sur ces quatre cas. J'ai donné le feu vert pour développer et faire des tests sanguins pour savoir quel pourcentage de la population est véritablement contaminé», a-t-il précisé. commander un sac longchamp pas cher Ces tests de détection des anticorps, qui témoignent d'une rencontre de l'organisme d'un individu avec le virus, vont commencer «dès aujourd'hui, avec l'accord des patients, notamment des femmes enceintes, et ce sans aucune restriction de moyens», a ajouté le ministre. Il a aussi demandé à l'INVS de réanalyser tous les cas de décès, toutes causes confondues, déclarés durant l'année 2005.Chikungunya («marcher courbé» en swahili), maladie contre laquelle il n'existe ni vaccin ni traitement préventif, se traduit par une forte fièvre (plus de 39°), des douleurs articulaires et musculaires, une grande fatigue, des oedèmes, des maux de tête et parfois une éruption cutanée. Dans certains cas, la maladie peut évoluer vers une forme chronique avec une grande fatigue et des douleurs articulaires persistantes et récidivantes, rendant alors très difficile la reprise d'un travail.Le traitement passe par la prise de médicaments contre la fièvre (paracétamol) et d'anti-inflammatoires contre les douleurs articulaires. Mais les épidémiologistes ont répertorié 29 formes graves : 9 adultes avec un tableau neurologique, 8 nouveau-nés avec des signes de méningo-encéphalite et 9 avec un syndrome de fortes douleurs ayant nécessité une hospitalisation en réanimation.Une extrême recrudescenceLa «chik» sévit sur l'île depuis l'année dernière. commander un sac longchamps sur internet Mais avec une extrême recrudescence depuis fin décembre avec 100 000 nouveaux cas recensés depuis. Le rythme actuel des contaminations se situerait à 22 000 nouveaux cas par semaine. Un chiffre impressionnant qui perturbe complètement la vie sur l'île. Lors de la deuxième semaine de février, sur 4 670 arrêts de travail, 60% étaient liés à l'épidémie. Le nombre de malades passé aux urgences ne diminue pas : 700 lors de la cinquième semaine de 2006 et le même nombre pour la sixième semaine.«Nul ne peut dire si l'on a atteint le pic de l'épidémie», commente Xavier Bertrand qui ajoute : «Personne ne pouvait prédire une telle explosion.» Pourtant, dès le 10 novembre dernier, la sénatrice communiste de l'île, Gélita Hoarau, avait alerté les autorités sanitaires. comment nettoyer un sac longchamps Au chapitre de la prévention, les mesures de démoustication ont été renforcées. Deux mille quatre cent quarante opérateurs de démoustication étaient en action au 17 février, ils devraient être 3 600 au 27 février. «Mais nous demandons d'utiliser des produits moins toxiques comme le BTI (NDLR : toxiques pour le moustique mais qui ne le sont pas pour les autres expèces animales)», explique au Figaro Gélité Hoareau. «Car les produits utilisés jusqu'ici sont des produits nocifs pour les enfants et pour certaines espèces animales.» Elle plaide aussi pour que l'Etat délivre gratuitement des produits répulsifs antimoustiques aux 300 000 personnes trop pauvres pour pouvoir les acheter. d'hospitalisation de constituer des quipes mobiles mdicalises d'intervention pour aller au-devant des personnes malades domicile. (Photo Figaro)" itemprop="contentURL"/>Xavier Bertrand : J'ai demand au prfet et l'agence rgionale d'hospitalisation de constituer des quipes mobiles mdicalises d'intervention pour aller au-devant des personnes malades domicile.
Ces tests de détection des anticorps, qui témoignent d'une rencontre de l'organisme d'un individu avec le virus, vont commencer «dès aujourd'hui, avec l'accord des patients, notamment des femmes enceintes, et ce sans aucune restriction de moyens», a ajouté le ministre. Il a aussi demandé à l'INVS de réanalyser tous les cas de décès, toutes causes confondues, déclarés durant l'année 2005.Chikungunya («marcher courbé» en swahili), maladie contre laquelle il n'existe ni vaccin ni traitement préventif, se traduit par une forte fièvre (plus de 39°), des douleurs articulaires et musculaires, une grande fatigue, des oedèmes, des maux de tête et parfois une éruption cutanée. Dans certains cas, la maladie peut évoluer vers une forme chronique avec une grande fatigue et des douleurs articulaires persistantes et récidivantes, rendant alors très difficile la reprise d'un travail.Le traitement passe par la prise de médicaments contre la fièvre (paracétamol) et d'anti-inflammatoires contre les douleurs articulaires. Mais les épidémiologistes ont répertorié 29 formes graves : 9 adultes avec un tableau neurologique, 8 nouveau-nés avec des signes de méningo-encéphalite et 9 avec un syndrome de fortes douleurs ayant nécessité une hospitalisation en réanimation.Une extrême recrudescenceLa «chik» sévit sur l'île depuis l'année dernière. commander un sac longchamps sur internet Mais avec une extrême recrudescence depuis fin décembre avec 100 000 nouveaux cas recensés depuis. Le rythme actuel des contaminations se situerait à 22 000 nouveaux cas par semaine. Un chiffre impressionnant qui perturbe complètement la vie sur l'île. Lors de la deuxième semaine de février, sur 4 670 arrêts de travail, 60% étaient liés à l'épidémie. Le nombre de malades passé aux urgences ne diminue pas : 700 lors de la cinquième semaine de 2006 et le même nombre pour la sixième semaine.«Nul ne peut dire si l'on a atteint le pic de l'épidémie», commente Xavier Bertrand qui ajoute : «Personne ne pouvait prédire une telle explosion.» Pourtant, dès le 10 novembre dernier, la sénatrice communiste de l'île, Gélita Hoarau, avait alerté les autorités sanitaires. comment nettoyer un sac longchamps
Au chapitre de la prévention, les mesures de démoustication ont été renforcées. Deux mille quatre cent quarante opérateurs de démoustication étaient en action au 17 février, ils devraient être 3 600 au 27 février. «Mais nous demandons d'utiliser des produits moins toxiques comme le BTI (NDLR : toxiques pour le moustique mais qui ne le sont pas pour les autres expèces animales)», explique au Figaro Gélité Hoareau. «Car les produits utilisés jusqu'ici sont des produits nocifs pour les enfants et pour certaines espèces animales.» Elle plaide aussi pour que l'Etat délivre gratuitement des produits répulsifs antimoustiques aux 300 000 personnes trop pauvres pour pouvoir les acheter. d'hospitalisation de constituer des quipes mobiles mdicalises d'intervention pour aller au-devant des personnes malades domicile. (Photo Figaro)" itemprop="contentURL"/>Xavier Bertrand : J'ai demand au prfet et l'agence rgionale d'hospitalisation de constituer des quipes mobiles mdicalises d'intervention pour aller au-devant des personnes malades domicile.
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