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  #1 longcha longcha on 09 Dec 14

   

  Le chef de l'État français a effectué une visite en Chine, qui s'achève ce vendredi. Axé sur le commerce, ce voyage est aussi l'occasion de rétablir une relation de confiance, ternie par son prédécesseur. Trente-sept heures, moins de deux jours. La Chine n'a jamais sous-estimé les symboles et, en terme de diplomatie, la visite éclair de François Hollande ne manquera pas d'être interprétée comme une marque de légèreté. Les enjeux sont pourtant de taille pour la France, puissance moyenne, qui peine à exister en Asie et à faire la démonstration de la pertinence de partenariats poussés avec un pays à l'économie fragilisée et à la croissance atone. Si les relations bilatérales franco-chinoises sont placées sous le sceau d'un partenariat global stratégique, conclu en 1997, la priorité de cette visite est clairement économique : la relance des exportations françaises afin de réduire le déficit commercial. En 2012, le déséquilibre s'est élevé à près de 26 milliards d'euros, soit 38 % du déficit global. trench burberry femme pas cher
  « Ce n'est pas acceptable », a tempêté François Hollande, hier, en marge d'une visite de l'entreprise Bernard Controls, implantée à Pékin. Dans la droite ligne de Washington, le chef de l'État a par ailleurs évoqué la sous-évaluation du yuan, qui offre de fait un avantage compétitif aux exportations chinoises. Vers la France, ces dernières ont augmenté de 5,5 % sur une année, soit 21,15 milliards d'euros au premier semestre 2012, quand les importations chinoises en provenance de l'Hexagone ont grimpé de 19 % pour atteindre 7,71 milliards d'euros. « La Chine ne peut pas vivre avec une monnaie qui ne serait pas conforme à ce qu'est sa puissance économique aujourd'hui », a expliqué le président français.Cet automne, lors d'un voyage au Laos, pour le 9esommet du Forum Europe-Asie, le chef de l'État avait clairement annoncé la couleur : « Il faut convaincre l'Asie que l'Europe est encore une puissance économique, que l'euro peut être préservé, que la croissance peut repartir (…) c'est (aux pays d'Asie) de tirer notre croissance grâce à leur demande. » À Pékin et Shanghai, pas moins de huit ministres et une soixantaine de chefs d'entreprise ont fait le déplacement. À la clé, la signature d'une lettre d'intention pour soixante Airbus, de deux dans le nucléaire civil, des accords dans le domaine du développement durable, de l'agroalimentaire, de la santé et de l'économie numérique. trench burberry homme pas cher « Il était important que je sois là pour faire la démonstration que c'est par le haut, dans la technologie et le développement des entreprises, la compétitivité, mais aussi par l'innovation et la qualité du travail que nous pouvons atteindre les résultats que nous avons promis aux Français », a martelé François Hollande, hier.Aubry et Raffarinchargés de missionAutant de secteurs stratégiques sur lesquels Pékin entend s'appuyer afin d'élever le niveau de sa production et de réorienter son modèle économique, enjeux formulés lors du 18eCongrès du Parti communiste chinois. La ministre du Commerce extérieure, Nicole Bricq, souligne par ailleurs les besoins et objectifs de l'empire du Milieu : la Chine représente 20 % de la demande mondiale en céréales en ne disposant toutefois que de 9 % des terres cultivables et entend porter à 70 % son taux d'urbanisation en 2030. « La Chine a un marché immense, et la demande des gens en produits agricoles et en aliments ne cesse d'augmenter. À l'avenir, l'industrie laitière, l'industrie de la viande et les autres industries concernées auront de belles perspectives sur le marché chinois. Pour préparer cela, nous avons décidé de créer un comité de l'Asie », détaillait Nicole Bricq dans les colonnes du China Youth Daily en janvier.Le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, aime à rappeler que François Hollande est « le premier chef d'État d'une grande puissance occidentale à être reçu par le président chinois après sa prise de fonction ». trench burberry enfant pas cher
  Autant dire que la visite fut savamment préparée. Les ministres des secteurs concernés ont effectué plusieurs voyages en amont, Martine Aubry s'est vu confier une mission spéciale et le sinophile Jean-Pierre Raffarin, qui a gagné la confiance des dirigeants chinois avec sa visite en Chine en pleine épidémie de Sras, en 2003, travaille toujours à renforcer les relations. Le président chinois, Xi Jinping, a en outre formulé l'espoir que la visite de son homologue français permette d'établir de nouveaux modes de travail entre les pays développés et les économies émergentes et en développement, et de promouvoir les relations entre la Chine et l'Union européenne.Une relation en dents de scie. C'était il y a un an. François Hollande accédait aux plus hautes fonctions et Pékin s'interrogeait. Le président allait-il redonner du lustre aux relations bilatérales, largement ternies sous l'ère Sarkozy avec le soutien accordé au Tibet, puis le rôle joué (par la France dans l'intervention en Libye ? Après l'accession (de François Hollande à la présidence, le Quotidien du peuple fustigeait ses propos : « Le problème, il est chinois. trench coat burberry pas cher Ils trichent (sur tout. » Mi-avril, sur la question du Tibet, Laurent Fabius fixait (le cap d'un « dialogue entre les autorités chinoises et le dalaï-lama, pour parvenir à une solution durable (...) dans le cadre (de la République populaire de Chine, dont fait partie le Tibet ».Lire aussi :La Chine est engagée dans un projet souverain cohérent qui n'est pas celui du capitalismeLa Chine planche sur son avenirXi Jinping, une ascension fulgurante Lina SankariViolente répression à Laâyoune, dans les territoires sahraouis occupés. De nombreux manifestants ont été blessés. trench burberry pas cher soldes
  Un feu vert à la répression ? Jeudi dernier, le Conseil de sécurité de l'ONU renouvelait le mandat de la Minurso, la mission des Nations unies au Sahara occidental… mais sans y inclure de mécanisme de surveillance des droits de l'homme, comme le souhaitait initialement Washington. Au lendemain même de cette décision, une violente répression s'abattait à Laâyoune sur des manifestants sahraouis demandant le respect du droit à l'autodétermination de l'ex-colonie espagnole, illégalement occupée par le Maroc depuis bientôt quatre décennies. Au total, une trentaine de personnes ont été blessées, selon un premier bilan établi par une équipe Amnesty International se trouvant sur place au moment des faits. Sirine Rached, une responsable de cette ONG, a indiqué à l'AFP que la manifestation se déroulait « dans le calme », ce qui n'a pas empêché la police marocaine de recourir à la force. Présentes aussi sur place, des élues du Parti de la gauche européenne (PGE) ont elles aussi témoigné de cet épisode répressif. Dans un SMS transmis vendredi, une élue française, Meriem Derkaoui, parlait d'une ville « en état de siège ». « Toute l'avenue centrale est encerclée par un nombre impressionnant de policiers et de camions.

   

  <div class="cArrow"> </div><div class="cContentInner">Le chef de l'État français a effectué une visite en Chine, qui s'achève ce vendredi. Axé sur le commerce, ce voyage est aussi l'occasion de rétablir une relation de confiance, ternie par son prédécesseur. Trente-sept heures, moins de deux jours. La Chine n'a jamais sous-estimé les symboles et, en terme de diplomatie, la visite éclair de François Hollande ne manquera pas d'être interprétée comme une marque de légèreté. Les enjeux sont pourtant de taille pour la France, puissance moyenne, qui peine à exister en Asie et à faire la démonstration de la pertinence de partenariats poussés avec un pays à l'économie fragilisée et à la croissance atone. Si les relations bilatérales franco-chinoises sont placées sous le sceau d'un partenariat global stratégique, conclu en 1997, la priorité de cette visite est clairement économique : la relance des exportations françaises afin de réduire le déficit commercial. 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Vers la France, ces dernières ont augmenté de 5,5 % sur une année, soit 21,15 milliards d'euros au premier semestre 2012, quand les importations chinoises en provenance de l'Hexagone ont grimpé de 19 % pour atteindre 7,71 milliards d'euros. « La Chine ne peut pas vivre avec une monnaie qui ne serait pas conforme à ce qu'est sa puissance économique aujourd'hui », a expliqué le président français.Cet automne, lors d'un voyage au Laos, pour le 9esommet du Forum Europe-Asie, le chef de l'État avait clairement annoncé la couleur : « Il faut convaincre l'Asie que l'Europe est encore une puissance économique, que l'euro peut être préservé, que la croissance peut repartir (…) c'est (aux pays d'Asie) de tirer notre croissance grâce à leur demande. » À Pékin et Shanghai, pas moins de huit ministres et une soixantaine de chefs d'entreprise ont fait le déplacement. 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