Nous n'avons pas chassé le régime de Ben Ali pour nous retrouver avec Ennahdha au pouvoir. C'est une contre-révolution. L'assassinat de Chokri Belaïd est une marque du fascisme qui règne. C'est un assassinat politique qui vise à éliminer un leader politique de gauche capable de rassembler.L'appel de la société civilePlusieurs associations, dont la Ligue de défense des droits de l'homme, le Syndicat national des journalistes ou l'Association tunisienne des femmes démocrates, viennent de lancer un appel pour la défense de la liberté d'expression. Elles dénoncent « les tentatives incessantes visant à empêcher que la réforme du secteur de l'information soit conduite conformément aux règles de la profession et aux standards internationaux de la liberté d'expression, et une volonté d'utiliser, de nouveau, les médias comme instruments de propagande, ce qui représente un réel danger pour le processus de transition démocratique et risque de préparer le retour de la dictature. » Les associations s'inquiètent également de « la multiplication des agressions contre les journalistes dont certains ont reçu des menaces de mort ». prix trench burberry Entretien réalisé par P. B.Georges Sabra a été désigné président par intérim de la coalition nationale syrienne, minée par des crises internes, alors que l'armée d'Al Assad marque des points contre les insurgés. Georges Sabra a été désigné, lundi dernier, président par intérim de la Coalition nationale syrienne (CNS, opposition), et ce dans l'attente de la réunion des 10 et 11 mai prochains visant à élire un président pour une durée de six mois, en remplacement d'Ahmed Moaz Al Khatib. Âgé de soixante-six ans, Sabra, membre dirigeant du Parti du peuple démocratique syrien, qui a passé de longues années dans les prisons du régime, est un partisan de l'armement des insurgés syriens. Il avait critiqué les États-Unis pour avoir inscrit le Front al-Nosra sur la liste noire des organisations terroristes. Pourtant, ce dernier a fait allégeance à al-Qaida et a proclamé publiquement qu'il lutte pour l'établissement d'un État islamique fondé sur la charia. Trench Burberry Qui plus est, cette organisation djihadiste, qui gagne en puissance, ne reconnaît pas l'Armée syrienne libre (ASL).Ahmed Moaz Al Khatib a démissionné de son poste juste après la fin de la rencontre des Amis du peuple syrien, à Istanbul, le 21 avril, officiellement en raison de « l'inaction » de la communauté internationale face au conflit qui déchire son pays. En fait, deux autres raisons, et non des moindres, ont contraint Ahmed Moaz Al Khatib à jeter l'éponge. L'ancien imam de la mosquée des Omeyyades de Damas, qualifié de musulman « modéré », n'appartenant à aucune mouvance islamo-politique, a d'abord mal pris le fait d'être désavoué par la majorité du CNS, en janvier dernier, pour s'être prononcé en faveur de négociations avec des représentants du régime de Damas « n'ayant pas de sang sur les mains ». La seconde raison du départ d'Al Khatib tient au fait qu'il s'est opposé à la formation d'un gouvernement provisoire voulu par les Frères musulmans en mars dernier et dirigé par l'un des leurs, Ghassan Hitto, « l'homme du Qatar » selon ses adversaires, pour les régions plus ou moins sous contrôle des insurgés. Même Washington ne soutient pas l'idée d'un gouvernement provisoire, lui préférant un gouvernement de transition issu d'un dialogue entre le régime de Damas et l'opposition. Enfin, la rivalité entre le Qatar et l'Arabie saoudite, pour s'assujettir la CNS, qu'ils soutiennent politiquement et militairement, a sans doute pesé dans la décision d'Al Khatib, qui se sentait comme un oiseau « emprisonné et paralysé ». Burberry pas cher À ce climat de dissensions régnant au sein de la Coalition, s'ajoute le fait que l'opposition syrienne a du mal à se faire reconnaître par l'ASL. Et ce dans un contexte où les armées de Bachar Al Assad marquent de plus en plus de points dans la région de Homs et de Damas. Hassane ZerroukyBern adopte une clause réduisant les permis de travail aux citoyens de l'UE. Genève, correspondance.Inquiétudes sociales, calculs politiques et une dose de gonflette… ce sont là les ingrédients de la décision de la fin de semaine dernière du gouvernement suisse d'utiliser la clause de sauvegarde vis-à-vis des travailleurs originaires de l'Union européenne. Comme les accords avec l'UE le lui permettent (mais seulement jusqu'en 2014), le conseil fédéral a décidé de réduire de 4 000 (soit moins de 5 % du total annuel) le contingent de permis de travail de longue durée (permis B, de cinq ans) pour les 25 pays de l'UE (Roumanie et Bulgarie sont des cas à part). Une baisse résolument homéopathique (le nombre de permis annuel n'a même pas été réduit parallèlement)… La décision helvétique est déclarée « mal comprise » par les Européens : précisément à cause « de la crise économique et du fort taux de chômage, dit-on à Bruxelles, la libre circulation est un acquis auquel il ne faut pas porter atteinte ». Trench Burberry pas cher Le caractère fortement cosmétique et symbolique de cette opération (alors que près d'un million d'Européens vivent ou travaillent en Suisse) fait toutefois penser qu'au-delà d'un rappel d'autonomie face à l'UE, elle est surtout destinée à calmer les appréhensions d'une partie de l'opinion, tentée, après les attaques du système bancaire et la position accommodante du gouvernement, par le discours agressif des nationaux-populistes de l'UDC (parti de Blocher). Ramine AbadieLe bassin minier au sud du pays, en lutte depuis 2008, a ouvert la voie au soulèvement qui a débouché sur la fuite de l'ex-dictateur Ben Ali deux ans plus tard. Alors qu'aujourd'hui les islamistes d'Ennahdha tentent de confisquer l'essentiel du nouveau pouvoir, les habitants ont décidé de bloquer le transport (du phosphate (extrait des mines. Redeyef (Tunisie),envoyé spécialLoin de Tunis ! Tout est loin de Tunis dans cette porte du Sud tunisien. Tout. Même le climat ! En ce mois d'avril, la chaleur s'avance et tombe, lourde. En hiver, c'est le froid. trench burberry femme pas cher La transition n'existe pas. Retour donc dans ce bassin minier de Gafsa, là où nous étions déjà en décembre 2008. À l'époque les luttes étaient dures, violentes. La répression du régime de Ben Ali, le président tunisien aujourd'hui en fuite et réfugié en Arabie saoudite, était sans merci. Les dirigeants de la révolte menée étaient jetés en prison. Ils avaient pour nom Adnan Hajji, Bechir Labidi, Taieb Ben Othman, Tarek Hlaim. Les femmes observaient des grèves de la faim pour leur libération.
Entretien réalisé par P. B.Georges Sabra a été désigné président par intérim de la coalition nationale syrienne, minée par des crises internes, alors que l'armée d'Al Assad marque des points contre les insurgés. Georges Sabra a été désigné, lundi dernier, président par intérim de la Coalition nationale syrienne (CNS, opposition), et ce dans l'attente de la réunion des 10 et 11 mai prochains visant à élire un président pour une durée de six mois, en remplacement d'Ahmed Moaz Al Khatib. Âgé de soixante-six ans, Sabra, membre dirigeant du Parti du peuple démocratique syrien, qui a passé de longues années dans les prisons du régime, est un partisan de l'armement des insurgés syriens. Il avait critiqué les États-Unis pour avoir inscrit le Front al-Nosra sur la liste noire des organisations terroristes. Pourtant, ce dernier a fait allégeance à al-Qaida et a proclamé publiquement qu'il lutte pour l'établissement d'un État islamique fondé sur la charia. Trench Burberry Qui plus est, cette organisation djihadiste, qui gagne en puissance, ne reconnaît pas l'Armée syrienne libre (ASL).Ahmed Moaz Al Khatib a démissionné de son poste juste après la fin de la rencontre des Amis du peuple syrien, à Istanbul, le 21 avril, officiellement en raison de « l'inaction » de la communauté internationale face au conflit qui déchire son pays. En fait, deux autres raisons, et non des moindres, ont contraint Ahmed Moaz Al Khatib à jeter l'éponge. L'ancien imam de la mosquée des Omeyyades de Damas, qualifié de musulman « modéré », n'appartenant à aucune mouvance islamo-politique, a d'abord mal pris le fait d'être désavoué par la majorité du CNS, en janvier dernier, pour s'être prononcé en faveur de négociations avec des représentants du régime de Damas « n'ayant pas de sang sur les mains ». La seconde raison du départ d'Al Khatib tient au fait qu'il s'est opposé à la formation d'un gouvernement provisoire voulu par les Frères musulmans en mars dernier et dirigé par l'un des leurs, Ghassan Hitto, « l'homme du Qatar » selon ses adversaires, pour les régions plus ou moins sous contrôle des insurgés. Même Washington ne soutient pas l'idée d'un gouvernement provisoire, lui préférant un gouvernement de transition issu d'un dialogue entre le régime de Damas et l'opposition. Enfin, la rivalité entre le Qatar et l'Arabie saoudite, pour s'assujettir la CNS, qu'ils soutiennent politiquement et militairement, a sans doute pesé dans la décision d'Al Khatib, qui se sentait comme un oiseau « emprisonné et paralysé ». Burberry pas cher
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