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started by pololacoste9 on 08 Dec 14
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    Un combat mené sur les fronts social, politique et économique, qui s'est heurté au pouvoir de l'époque mais qui a été le véritable précurseur de la révolte qui a gagné le pays en décembre 2010, après l'immolation par le feu du jeune Mohamed Bouazizi à Sidi Bouzid. En ce mois de décembre 2008, donc, dans ce bassin minier, les mots de « dignité », de « justice sociale », éclataient comme des fleurs de printemps. L'opposition à Ben Ali, le « Dégage ! » étaient déjà sur toutes les bouches.« Dans cette région où l'on préfère serrer les dents plutôt que de pleurer, l'injustice est ressentie avec force. Comme une claque répétée. Comme une punition. Le taux de chômage autour de Gafsa s'élève à 21 % contre 14 % sur le plan national et moins de 10 % dans les zones littorales. trench burberry homme pas cher
    Des conditions de vie déjà difficiles, surtout pour les jeunes diplômés qui ne trouvent pas de travail, rendues encore plus précaires avec l'augmentation rapide et importante des prix des produits de première nécessité », écrivions-nous à l'époque (1). La « révolution » tunisienne du 14 janvier 2011, date du départ du président autocrate, a-t-elle changé la réalité de ces Tunisiens délaissés par le pouvoir central depuis l'indépendance ? Il fallait faire le chemin, pour - loin de l'avenue Bourguiba, artère centrale de Tunis - essayer de comprendre les racines de cette révolte qui a embrasé le monde arabe. Et, surtout, savoir si, dans ce foyer qui recèle toutes les contradictions de la société tunisienne, ces résistants, ces révoltés, sont aujourd'hui en phase avec les débats en cours dans une Assemblée constituante dominée par les islamistes du parti Ennahdha et soutenue par deux partis laïcs, Ettakatol et le CPR du président Moncef Marzouki, ce qu'on appelle « la troïka ». Retourner à Redeyef plus de quatre ans après relevait de la nécessité. Ne serait-ce que pour rencontrer ceux qui étaient emprisonnés alors. Libres maintenant, ils luttent plus que jamais.La belle autoroute qui part de Tunis est surtout la voie du tourisme. trench burberry enfant pas cher Pour se rendre dans le bassin minier, là où le phosphate est extrait, il faut du temps. « Pas plus de trois heures et demie », veulent croire ceux de la capitale qui ne vont jamais à Redeyef. Il faut une bonne heure de plus, par une route sévère. Après tout, les touristes ont-ils besoin de se rendre dans cette contrée rude ? Non, ils n'y vont pas. La région est abandonnée de tous. Le ressentiment est terrible. Aujourd'hui encore plus qu'hier. trench coat burberry pas cher
    Redeyef semble une ville fantôme. Hormis les habitants et certains commerces, on ne trouve plus rien. Même l'administration a fermé ses portes. Le commissariat - symbole d'une police honnie pour ses arrestations et ses tortures - a été déserté par des fonctionnaires craignant les représailles de la liberté retrouvée. Seuls sont restés quelques policiers originaires de la ville mais qui ne s'occupent plus que des tâches administratives. Il n'y a plus de conseil municipal. Le délégué, nommé par le nouveau pouvoir central, n'ose pas se risquer à Redeyef et officie depuis Gafsa, à une heure de là, malgré les demandes de la mise en place d'un conseil de transition. trench burberry pas cher soldes Dans les rues, la pauvreté ne se cache plus. Pas celle des mendiants. On n'en voit pas. La pauvreté morale. Là où il n'y a plus d'horizon. L'abandon est total. L'horizon, ils essaient pourtant, ces gens de Redeyef, d'en trouver un. trench coat burberry femme
    À Gafsa, la grande ville de la région, on nous dit : « Là-bas, ils n'ont même pas le droit de rêver.» Ils sont même allés jusqu'à manifester récemment tout contre la frontière algérienne, pas si loin, scandant: « On est des Tunisiens délaissés par notre gouvernorat » ou « on en a marre »!Mabrouka Ben Amar, dix-huit ans, résume bien le problème. « Au moment du départ de Ben Ali, on pensait que ça allait changer pour nous. Que le chômage allait diminuer, que des projets allaient se mettre en place, capables de nous donner du travail. On s'attendait à ce que Redeyef soit une priorité, vu ce qui s'était passé en 2008. Mais il ne se passe rien. » Mabrouka ! Bel exemple.

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