polo lacoste pas cher ebay C'est passé, disait Méphisto à la fin du second Faust de Goethe, « mais il me semble pourtant que quelque chose continue à exister quelque part » .Maurice Ulrich commentaire La discussion est fermée : vous ne pouvez pas poster de nouveaux commentaires.Culture le Septembre culture De son voyage, Ulysse rapporte un palais sur son dos livres . Le romancier libanais Charif Majdalani répond à nos questions à l occasion de la publication en France de son second roman. Entretien. À la lecture de Caravansérail et après avoir pris connaissance de votre premier roman, Histoire de la Grande Maison, il semble que vous vous attachiez à écrire l'histoire de votre pays par le biais de la littérature. polo lacoste pas cher en france. robe polo lacoste pas cher Charif Majdalani. Vous avez raison. Malgré la profusion de la littérature libanaise arabophone autant que francophone, j'ai toujours eu l'impression qu'il y manquait une sorte de roman national, un roman de « fondation » qui raconterait certes une « fondation » quelconque (d'une maison, d'un village, d'une ville) et qui mettrait en scène un véritable « héros » identifiable comme national, mais qui serait aussi symboliquement une oeuvre fondatrice. Il serait extraordinairement prétentieux de dire que j'ai fait ça, mais en tout cas c'est un horizon vers lequel je tends. Avec mes deux livres, j'ai essayé, sur deux modes différents, de raconter deux modes d'être du Libanais : le sédentaire qui construit une maison et se constitue individuellement et socialement autour (dans Histoire de la Grande Maison) et le nomade, sous la forme de l'émigré aventureux aux traits un peu épiques (dans Caravansérail). Cette fable, ce conte ou ce récit, estce une allégorie de l'état de votre pays ? Que peut signifier la reconstruction de ce palais en pièces détachées dans un Liban qu'on peut dire, somme toute, contemporain puisque nous sommes au début du XXe siècle ? Charif Majdalani. polo lacoste pas cher forum Le palais en pièces détachées parle de plusieurs choses. site de polo lacoste pas cher C'est d'abord de la marchandise à vendre, et cela renvoie à l'idée du commerce, l'activité la plus répandue chez les émigrés libanais dans le monde. Parce que, comme je le disais, j'ai voulu que ce livre soit d'abord un livre sur l'émigration libanaise. Il est plein de personnages d'émigrés, tous cocasses, singuliers dans leurs rêves ou un peu fous. Ce que j'aime dans un personnage romanesque, c'est son côté démesuré, hors norme. Sinon à quoi bon ? Et le fait de vouloir vendre un palais en le trimballant comme une cargaison de fruits à travers le désert, c'est précisément la folie de l'un des personnages, qui finit par contaminer le personnage principal. L'autre sens qu'on pourrait trouver à ce palais est également lié, mais plus indirectement, à l'histoire de l'émigration. polo lacoste pas cher juniorUne des caractéristiques de l'émigré libanais, c'est qu'il rentre chez lui enrichi et se construit, geste indispensable, une maison sur ses terres originelles. site polo lacoste pas cher Or, ici, l'émigré rapporte la maison avec lui. Le personnage ressemble aussi à Ulysse, par de nombreux côtés, le côté bagarreur, le retour tortueux, sauf qu'ici aussi l'histoire d'Ulysse est inversée. Quelle place tient dans votre imaginaire le conte oriental ? Charif Majdalani. Je ne suis pas un lecteur de contes, et d'ailleurs qu'estce qu'un conte oriental ? Quand on en parle, on fait, je crois, presque toujours référence aux Mille et Une Nuits. Or les Mille et Une Nuits sont devenues bien davantage un conte occidental alimentant l'imaginaire occidental. Je ne suis pas sûr qu'il ait, sous cette forme en tout cas, alimenté celui des Orientaux qui, en général, ont bien d'autres référents, en fonction de leur culture, de leur environnement géographique et religieux.Si les Mille et Une Nuits jouent aujourd'hui dans mon imaginaire, ce serait plutôt, et paradoxalement, grâce à ma culture occidentale. vente de polo lacoste pas cher Mais je ne crois pas que ce texte ait joué un rôle dans l'élaboration de Caravansérail. Ou alors, peutêtre dans la profusion des histoires racontées. Là oui, peutêtre. Mais le fait que les personnages ne cessent de se raconter des histoires autour des feux m'a permis de feuilleter un peu le réel, de faire des allusions et des rappels qui démultiplient l'histoire et l'effet du texte. Caravansérail laisse entendre que le héros du roman est un membre de votre famille. Qu'en estil de cette inscription familiale dans le récit ? Charif Majdalani. polo lacoste pas cher manche longueLe livre est en effet inspiré de l'histoire de mon grandpère maternel, qui était bien anglophone et protestant. vente polo lacoste pas cher Il avait été au Soudan, et je pense qu'il a participé à une guerre contre des mahdistes (mem bres d'un mouvement politicoreligieux de restauration de la société musulmane NDLR). Il a été ensuite mêlé aux affaires de la Première Guerre mondiale, aux côtés des Britanniques. Mais tout ceci n'a constitué qu'un cadre très sommaire pour une histoire que j'ai entièrement réinventée. Disons que je n'ai retenu de l'histoire de ce grandpère que l'itinéraire de sa vie, entre les confins du Soudan et le Liban, en passant par l'Égypte et l'Arabie. Le seul fait absolument réel, c'est qu'il a rencontré Lawrence d'Arabie, et que ça ne s'est pas très bien passé. Pour les raisons que je dis dans le livre. polo lacoste pas cher martinique Mais c'est un détail.
Charif Majdalani. Vous avez raison. Malgré la profusion de la littérature libanaise arabophone autant que francophone, j'ai toujours eu l'impression qu'il y manquait une sorte de roman national, un roman de « fondation » qui raconterait certes une « fondation » quelconque (d'une maison, d'un village, d'une ville) et qui mettrait en scène un véritable « héros » identifiable comme national, mais qui serait aussi symboliquement une oeuvre fondatrice. Il serait extraordinairement prétentieux de dire que j'ai fait ça, mais en tout cas c'est un horizon vers lequel je tends. Avec mes deux livres, j'ai essayé, sur deux modes différents, de raconter deux modes d'être du Libanais : le sédentaire qui construit une maison et se constitue individuellement et socialement autour (dans Histoire de la Grande Maison) et le nomade, sous la forme de l'émigré aventureux aux traits un peu épiques (dans Caravansérail). Cette fable, ce conte ou ce récit, estce une allégorie de l'état de votre pays ? Que peut signifier la reconstruction de ce palais en pièces détachées dans un Liban qu'on peut dire, somme toute, contemporain puisque nous sommes au début du XXe siècle ? Charif Majdalani. polo lacoste pas cher forum Le palais en pièces détachées parle de plusieurs choses. site de polo lacoste pas cher C'est d'abord de la marchandise à vendre, et cela renvoie à l'idée du commerce, l'activité la plus répandue chez les émigrés libanais dans le monde. Parce que, comme je le disais, j'ai voulu que ce livre soit d'abord un livre sur l'émigration libanaise. Il est plein de personnages d'émigrés, tous cocasses, singuliers dans leurs rêves ou un peu fous. Ce que j'aime dans un personnage romanesque, c'est son côté démesuré, hors norme. Sinon à quoi bon ? Et le fait de vouloir vendre un palais en le trimballant comme une cargaison de fruits à travers le désert, c'est précisément la folie de l'un des personnages, qui finit par contaminer le personnage principal. L'autre sens qu'on pourrait trouver à ce palais est également lié, mais plus indirectement, à l'histoire de l'émigration. polo lacoste pas cher juniorUne des caractéristiques de l'émigré libanais, c'est qu'il rentre chez lui enrichi et se construit, geste indispensable, une maison sur ses terres originelles. site polo lacoste pas cher
Or, ici, l'émigré rapporte la maison avec lui. Le personnage ressemble aussi à Ulysse, par de nombreux côtés, le côté bagarreur, le retour tortueux, sauf qu'ici aussi l'histoire d'Ulysse est inversée. Quelle place tient dans votre imaginaire le conte oriental ? Charif Majdalani. Je ne suis pas un lecteur de contes, et d'ailleurs qu'estce qu'un conte oriental ? Quand on en parle, on fait, je crois, presque toujours référence aux Mille et Une Nuits. Or les Mille et Une Nuits sont devenues bien davantage un conte occidental alimentant l'imaginaire occidental. Je ne suis pas sûr qu'il ait, sous cette forme en tout cas, alimenté celui des Orientaux qui, en général, ont bien d'autres référents, en fonction de leur culture, de leur environnement géographique et religieux.Si les Mille et Une Nuits jouent aujourd'hui dans mon imaginaire, ce serait plutôt, et paradoxalement, grâce à ma culture occidentale. vente de polo lacoste pas cher Mais je ne crois pas que ce texte ait joué un rôle dans l'élaboration de Caravansérail. Ou alors, peutêtre dans la profusion des histoires racontées. Là oui, peutêtre. Mais le fait que les personnages ne cessent de se raconter des histoires autour des feux m'a permis de feuilleter un peu le réel, de faire des allusions et des rappels qui démultiplient l'histoire et l'effet du texte. Caravansérail laisse entendre que le héros du roman est un membre de votre famille. Qu'en estil de cette inscription familiale dans le récit ? Charif Majdalani. polo lacoste pas cher manche longueLe livre est en effet inspiré de l'histoire de mon grandpère maternel, qui était bien anglophone et protestant. vente polo lacoste pas cher
Il avait été au Soudan, et je pense qu'il a participé à une guerre contre des mahdistes (mem bres d'un mouvement politicoreligieux de restauration de la société musulmane NDLR). Il a été ensuite mêlé aux affaires de la Première Guerre mondiale, aux côtés des Britanniques. Mais tout ceci n'a constitué qu'un cadre très sommaire pour une histoire que j'ai entièrement réinventée. Disons que je n'ai retenu de l'histoire de ce grandpère que l'itinéraire de sa vie, entre les confins du Soudan et le Liban, en passant par l'Égypte et l'Arabie. Le seul fait absolument réel, c'est qu'il a rencontré Lawrence d'Arabie, et que ça ne s'est pas très bien passé. Pour les raisons que je dis dans le livre. polo lacoste pas cher martinique Mais c'est un détail.
To Top