Hollande s'est épuisé dans les manoeuvres d'appareil, quant à Lionel Jospin... C'est ce sentiment de «déjà-vu», et trop vu, qui fait la fortune de Ségolène Royal chez les électeurs et les militants.La surenchère idéologique, ensuite. Alors que le PS se fait un devoir de courir après toutes les évolutions de la société, de tout tolérer, de tout encourager, Ségolène Royal professe sur la famille, l'école ou la télévision un conservatisme en phase avec les attentes d'un pays en quête de repères. Alors que les socialistes, en matière économique, reviennent en courant aux chimères de 1981 (impôts, emplois publics, réduction du temps de travail et. Short ralph lauren .. renationalisations !) Ségolène Royal ne craint pas, elle, de proclamer son blairisme : ce mot de «flexibilité», que DSK n'ose plus dire, qu'Hollande et Jospin n'ont jamais dit et que Fabius a oublié, voici qu'elle vient de le prononcer.On dira et on n'aura pas tort que la cohérence n'est pas son fort puisque, dans la phrase même où elle vante les succès de Tony Blair dans la lutte contre le chômage des jeunes, la dame pourfend le CPE, qui «n'est pas bien». On dira et on aura raison que son parcours et son discours sont bien justes pour qui prétend un jour entrer à l'Elysée : le fait d'être femme, fille d'officier et amie du Chili ne saurait suffire à fonder un programme institutionnel, une vision stratégique ou une politique internationale. Pour tous ces motifs, et pour d'autres qui tiennent à la faiblesse de ses relais dans l'appareil du parti, Ségolène Royal sera peut-être éjectée de la course, victime de la conjuration de ses rivaux.Mais les chefs du PS auraient tort de se rassurer trop vite : l'élimination de la souris ne guérira pas le mal qui frappe les éléphants. Short de bain ralph lauren Moi, lycéen, je suis pour le CPE Par «Une suite de la bataille entre rigidités et flexibilités» Mis à jour le 15/10/2007 à 23:17 Publié le 06/02/2006 à 06:00 Yvon Gattaz a imaginé la lettre d'un lycéen favorable au contrat première embauche. Mes copains, c'est sûr, vont me tirer les oreilles, car la majorité doit normalement rester silencieuse et laisser hurler les virulents, même si ceux-ci sont très minoritaires dans nos rangs. Or, on sait que 2 000 d'entre nous, les syndiqués, souvent politisés, vont défiler «contre», mais nous sommes plus de deux millions de lycéens en France. Un pour mille, est-ce une représentation honorable ? Qu'en pensent les 1 998 000 copains de lycée ? Et même s'ils étaient 20 000, ils ne représenteraient que 1% de nos effectifs. Notre vrai problème, c'est l'emploi que nous obtiendrons à la fin de nos études. Par bonheur, nos anciens, les adultes français, en sont de plus en plus conscients, et il nous semble même que les chefs d'entreprise, nos futurs patrons, sont de plus en plus nombreux à vouloir favoriser notre formation, puis notre insertion professionnelle.La confusion est grande sur les chiffres eux-mêmes. Short ralph lauren pas cher Nous sommes en France 3 400 000 jeunes de 20 à 24 ans et notre taux de chômage est de 11%, c'est-à-dire qu'un jeune sur neuf est malheureusement sans travail, ce qui est déjà insupportable, mais les chiffres d'un jeune sur quatre, si fréquemment utilisés, ne tiennent pas compte des «inactifs» (ou prétendus tels) qui poursuivent leurs études.Nous, jeunes, nous cherchons à pénétrer, même sous forme de stages de formation ou d'initiation, dans ces mystérieuses entreprises, car nous savons que les dirigeants n'embauchent pas pour licencier, puisque la formation des jeunes dans l'entreprise est, pour eux, un investissement qu'ils se doivent d'amortir. Entrouvrir cette porte est, pour nous, un espoir. Comme ils disent à l'association Jeunesse et Entreprises qui s'occupe activement de nous depuis vingt ans déjà, «il vaut mieux avoir un pied dans l'entreprise que les deux dehors». Et lorsque nous serons introduits, nous évoluerons, nous nous formerons, nous nous adapterons et nous stabiliserons notre fonction si nous réussissons. C'est un pari de jeunes, mais un pari qui vaut d'être couru.Nous entendons autour de nous de belles condamnations de ce contrat pour l'emploi : c'est «l'institutionnalisation de la précarité».
.. renationalisations !) Ségolène Royal ne craint pas, elle, de proclamer son blairisme : ce mot de «flexibilité», que DSK n'ose plus dire, qu'Hollande et Jospin n'ont jamais dit et que Fabius a oublié, voici qu'elle vient de le prononcer.On dira et on n'aura pas tort que la cohérence n'est pas son fort puisque, dans la phrase même où elle vante les succès de Tony Blair dans la lutte contre le chômage des jeunes, la dame pourfend le CPE, qui «n'est pas bien». On dira et on aura raison que son parcours et son discours sont bien justes pour qui prétend un jour entrer à l'Elysée : le fait d'être femme, fille d'officier et amie du Chili ne saurait suffire à fonder un programme institutionnel, une vision stratégique ou une politique internationale. Pour tous ces motifs, et pour d'autres qui tiennent à la faiblesse de ses relais dans l'appareil du parti, Ségolène Royal sera peut-être éjectée de la course, victime de la conjuration de ses rivaux.Mais les chefs du PS auraient tort de se rassurer trop vite : l'élimination de la souris ne guérira pas le mal qui frappe les éléphants. Short de bain ralph lauren Moi, lycéen, je suis pour le CPE Par «Une suite de la bataille entre rigidités et flexibilités» Mis à jour le 15/10/2007 à 23:17 Publié le 06/02/2006 à 06:00 Yvon Gattaz a imaginé la lettre d'un lycéen favorable au contrat première embauche. Mes copains, c'est sûr, vont me tirer les oreilles, car la majorité doit normalement rester silencieuse et laisser hurler les virulents, même si ceux-ci sont très minoritaires dans nos rangs. Or, on sait que 2 000 d'entre nous, les syndiqués, souvent politisés, vont défiler «contre», mais nous sommes plus de deux millions de lycéens en France. Un pour mille, est-ce une représentation honorable ? Qu'en pensent les 1 998 000 copains de lycée ? Et même s'ils étaient 20 000, ils ne représenteraient que 1% de nos effectifs. Notre vrai problème, c'est l'emploi que nous obtiendrons à la fin de nos études. Par bonheur, nos anciens, les adultes français, en sont de plus en plus conscients, et il nous semble même que les chefs d'entreprise, nos futurs patrons, sont de plus en plus nombreux à vouloir favoriser notre formation, puis notre insertion professionnelle.La confusion est grande sur les chiffres eux-mêmes. Short ralph lauren pas cher
Nous sommes en France 3 400 000 jeunes de 20 à 24 ans et notre taux de chômage est de 11%, c'est-à-dire qu'un jeune sur neuf est malheureusement sans travail, ce qui est déjà insupportable, mais les chiffres d'un jeune sur quatre, si fréquemment utilisés, ne tiennent pas compte des «inactifs» (ou prétendus tels) qui poursuivent leurs études.Nous, jeunes, nous cherchons à pénétrer, même sous forme de stages de formation ou d'initiation, dans ces mystérieuses entreprises, car nous savons que les dirigeants n'embauchent pas pour licencier, puisque la formation des jeunes dans l'entreprise est, pour eux, un investissement qu'ils se doivent d'amortir. Entrouvrir cette porte est, pour nous, un espoir. Comme ils disent à l'association Jeunesse et Entreprises qui s'occupe activement de nous depuis vingt ans déjà, «il vaut mieux avoir un pied dans l'entreprise que les deux dehors». Et lorsque nous serons introduits, nous évoluerons, nous nous formerons, nous nous adapterons et nous stabiliserons notre fonction si nous réussissons. C'est un pari de jeunes, mais un pari qui vaut d'être couru.Nous entendons autour de nous de belles condamnations de ce contrat pour l'emploi : c'est «l'institutionnalisation de la précarité».
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