Nous en arrêtons beaucoup, mais il faut le reconnaître, nous sommes submergés par le nombre. Certains passeront. Sont déjà passés".Les récentes arrestations de jihadistes rentrant des "terres de jihad" ajoutent à l'inquiétude, dit-il. "Les profils changent. On voit revenir des gens ultra-radicaux, très aguerris, qui auraient dû rester là-bas. Certains sont chassés par les bombardement russes, qui au moindre soupçon de présence jihadiste dans un village vitrifient tout le secteur. Solde Longchamp En Ligne 2016 Mais d'autres rentrent pour mener à bien des missions en Europe"."Avant, on avait surtout le retour de gens qui s'étaient trompés, qui n'avaient pas réalisé que la guerre, ça pique", ajoute-t-il. "Là, on assiste au retour de gars qui tiennent la route".- '2015, validation opérationnelle' -Le complot visant à mener des attaques coordonnées en Europe n'est pas nouveau : il a déjà échoué plusieurs fois, dont une fin août 2010, indique à l'AFP Yves Trotignon, ancien analyste des services antiterroristes de la DGSE, les services secrets français."A l'époque, c'était encore Al-Qaïda, mais l'idée a été reprise, bien sûr, par l'EI", dit-il. "Les équipes devaient arriver d'Europe orientale, récupérer du matériel pré-positionné, des armes de poing et des fusils d'assaut. Ca avait été déjoué par les Américains, qui avaient effectué une série de frappes de drones préventives en Afghanistan et au Pakistan contre les gens censés monter l'opération". sac longchamp neuf pas cher "Ce genre d'attaques multiples fait partie des scénarios du pire pour 2016", poursuit Yves Trotignon. "Je sais que dans les capitales européennes, à Londres notamment, les services spécialisés travaillent sur cette hypothèse".Si policiers, militaires, analystes, législateurs tentent sans cesse d'adapter leurs réponses et leurs modes opératoires aux méthodes employées par les assaillants jihadistes, l'autre camp fait de même, et souvent de façon plus rapide et plus efficace, estiment les deux spécialistes."Il n'y a pas que nous qui tirons les leçons, l'Etat islamique aussi", fait valoir le responsable de la lutte antiterroriste. "Par exemple ils ont compris qu'il ne faut pas toucher au téléphone, ou très peu, que tout est écouté. Chaque attaque, même ratée, est mise à profit".En jargon militaire, c'est ce qu'on appelle les "Retours d'expérience" (Retex). sac longchamp bleu marine pas cher "Et des Retex, ils en font aussi", confirme Yves Trotignon. "Ils profitent des enquêtes de presse, lisent tout ce qui s'écrit sur le sujet. Ils ont vu qu'il a fallu deux heures et demie pour donner l'assaut au Bataclan", la salle de spectacles visée le 13 novembre à Paris. "Que leurs explosifs ne sont pas bons, donc qu'il faut en changer, que les gars ont laissé trop de traces. Ils apprennent vite"."Le 13 novembre a montré qu'on peut se faire avoir par des gars qui n'étaient pas de très haut niveau opérationnel", conclut-il. "Donc si le niveau des agresseurs augmente, on va avoir un problème.
Mais d'autres rentrent pour mener à bien des missions en Europe"."Avant, on avait surtout le retour de gens qui s'étaient trompés, qui n'avaient pas réalisé que la guerre, ça pique", ajoute-t-il. "Là, on assiste au retour de gars qui tiennent la route".- '2015, validation opérationnelle' -Le complot visant à mener des attaques coordonnées en Europe n'est pas nouveau : il a déjà échoué plusieurs fois, dont une fin août 2010, indique à l'AFP Yves Trotignon, ancien analyste des services antiterroristes de la DGSE, les services secrets français."A l'époque, c'était encore Al-Qaïda, mais l'idée a été reprise, bien sûr, par l'EI", dit-il. "Les équipes devaient arriver d'Europe orientale, récupérer du matériel pré-positionné, des armes de poing et des fusils d'assaut. Ca avait été déjoué par les Américains, qui avaient effectué une série de frappes de drones préventives en Afghanistan et au Pakistan contre les gens censés monter l'opération". sac longchamp neuf pas cher "Ce genre d'attaques multiples fait partie des scénarios du pire pour 2016", poursuit Yves Trotignon. "Je sais que dans les capitales européennes, à Londres notamment, les services spécialisés travaillent sur cette hypothèse".Si policiers, militaires, analystes, législateurs tentent sans cesse d'adapter leurs réponses et leurs modes opératoires aux méthodes employées par les assaillants jihadistes, l'autre camp fait de même, et souvent de façon plus rapide et plus efficace, estiment les deux spécialistes."Il n'y a pas que nous qui tirons les leçons, l'Etat islamique aussi", fait valoir le responsable de la lutte antiterroriste. "Par exemple ils ont compris qu'il ne faut pas toucher au téléphone, ou très peu, que tout est écouté. Chaque attaque, même ratée, est mise à profit".En jargon militaire, c'est ce qu'on appelle les "Retours d'expérience" (Retex). sac longchamp bleu marine pas cher
"Et des Retex, ils en font aussi", confirme Yves Trotignon. "Ils profitent des enquêtes de presse, lisent tout ce qui s'écrit sur le sujet. Ils ont vu qu'il a fallu deux heures et demie pour donner l'assaut au Bataclan", la salle de spectacles visée le 13 novembre à Paris. "Que leurs explosifs ne sont pas bons, donc qu'il faut en changer, que les gars ont laissé trop de traces. Ils apprennent vite"."Le 13 novembre a montré qu'on peut se faire avoir par des gars qui n'étaient pas de très haut niveau opérationnel", conclut-il. "Donc si le niveau des agresseurs augmente, on va avoir un problème.
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