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sac style longchamp Exclus de la vie - 0 views

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started by longcha longcha on 02 Aug 14
  • longcha longcha
    #1 longcha longcha on 02 Aug 14
     
    La guerre, l'érosion et la sécheresse des dix dernières années ont eu raison de plus de deux millions de Kouchis et de leurs troupeaux. Il est h du matin. Les tentes sont déjà démontées par les femmes. Les hommes se contentent de rassembler le troupeau. En quelques minutes, toute une vie est empaquetée. Les dizaines de chameaux sont chargés de tissus, bouts de bois et de ficelles, les biens les plus précieux pour une vie rudimentaire. Il faudra marcher près de heures à travers la montagne avec les chameaux, les moutons, les chèvres, les ânes et les chevaux pour rejoindre l'Afghanistan. sacoche longchamp le pliage pas cher
    sacoche longchamp le pliage pas cherLe gouvernement pakistanais leur refuse aujourd'hui le droit de séjourner dans les zones tribales. Sans papiers, sans visa, les Kouchis sont incontrôlables. Nous devons passer la frontière illégalement. Il faudra un mois aux cent membres de notre caravane pour atteindre leur village d'origine d'Azrow dans la province du Logar, au sud de Kaboul. Un mois où la vie sera rythmée par des rituels bien établis. Les femmes montent la tente, vont chercher l'eau et le petit bois, préparent le pain et le thé. Elles s'occupent des enfants et de la traite des chèvres. sacoche longchamp le pliage sacoche longchamp le pliage Les hommes boivent le thé dans le silence pesant d'une vie d'ascète. A h, le seul repas de la journée vient rompre la monotonie. Les hommes parlent alors politique, de la présence des Américains et répètent les informations glanées dans les villages. Dans heures, il faudra à nouveau tout ranger et marcher sous un soleil de plomb jusqu'au prochain point d'eau. Le danger des mines et la sécurité sont un souci permanent. En l'espace de trois jours, une mine a explosé sur notre passage, puis le campement a été encerclé par les forces spéciales américaines. Une autre nuit, des tirs et une roquette ont secoué le campement. sacoche longchamp le pliage solde
    sacoche longchamp le pliage soldeDepuis le printemps , les talibans et membres d'alQaida mènent une grande offensive dans le sud et l'est de l'Afghanistan. Les Kouchis sont suspectés d'avoir aidé les rebelles et notamment le mollah Omar, chef spirituel des talibans, à se cacher. Lors de leur transhumance, ils traversent des zones aux noms bien connus : Tora Bora, montagne où l'on a soupçonné Oussama Ben Laden de se cacher, ou encore Ghani Khel, le plus grand marché de la drogue. Comme tous les Pachtounes, ils ont un code tribal, le pachtunwali qui leur dicte d'accueillir celui qui demande l'hospitalité sans poser de questions. Farouk, notre chef de famille, ne nie pas : «Nous, Kouchis, nous avons un mode de vie très simple. Nous suivons ce que nous disent nos chefs.» Haji Naim, le chef des Kouchis et nouveau conseiller du président Hamid Karzai sur les affaires tribales, revient justement de Guantanamo où il a été emprisonné pour ses liens avec les talibans. sac style longchamp sac style longchamp Exclus de la vie politique afghane, les Kouchis ont toujours cherché à se donner un rôle. Pendant la guerre contre les Soviétiques, ils ont aidé les moudjahidine. Sous les talibans, ils ont été en première ligne. Farouk en garde trois balles dans le ventre. Notre famille d'accueil n'est pas exempte de tout soupçon. Farouk est un ancien lieutenant du commandant Zardad, condamné en Angleterre pour crime contre l'humanité. Anwar, trafiquant de drogue, ne dément pas ses liens avec les talibans. sac style longchamp pas cher
    sac style longchamp pas cherEt le malek, sorte de «modérateur» en cas de conflit entre les familles, est un ancien taliban. Aujourd'hui, les Kouchis ne profitent pas de la reconstruction de l'Afghanistan et des milliards alloués par la communauté internationale. Et, bien que dotés de dix représentants au nouveau parlement, ils peinent à décider de leur avenir. La reconstruction des routes leur a fait perdre une source de revenu, eux qui vendaient leur lait de village en village ou servaient de transporteurs de fonds. Aujourd'hui, les camions sont plus efficaces. Les plus malins ont anticipé cette reconstruction et se sont sédentarisés pour lancer une compagnie de transport. Pour les autres, qui continuent à vivre du troupeau, la conclusion est amère : ils sont exclus du système de santé, d'éducation et sont illettrés.

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