Il fallait cela, au moins, ces remous de tonalité pour traduire les frasques de Paul (fruit de la fortunée famille Wittgenstein que ses excès lassèrent) ses éclats en public, ses dépenses inconsidérées puis sa misère.Et sa folie, aussi précieuse et fourmillante que l'était la science de son oncle, nous assure en substance Thomas Bernhard, qui multiplie les parallèles et les répétitions dans le Neveu de Wittgenstein écrit, en dépit d'une proximité géographique vicieuse, dans le manque de Paul et le souvenir jouissif de son côtoiement. l'isolement de l'écrivain pèse sur scène Serge Merlin est un immense acteur, on le savait déjà. Il nous laisse ici sans voix. Il est tout, tout cela. Une silhouette ramassée, parfois spectrale, ou un aigle fatigué alors qu'il trace alentour et comme par instinct la solitude, de l'âge ou de la maladie, n'estce pas univoque. sac longchamp bandouliere noir pas cherQu'il s'adosse à la haute, l'impressionnante, compacité de feuilles, d'écrits de l'auteur et c'est encore le labeur et l'isolement de l'écrivain qui pèsent sur scène. sac longchamps pliage xl pas cher Mais jamais la voix de Serge Merlin ne cède au chevrotement, au signe appuyé de vieillesse. Si le sarcasme ou l'autodérision font irruption, son expression se voile d'une incrédulité facétieuse ou inquiétante, car toujours feinte, et imperceptiblement frémissent alors le peu d'optimisme de l'auteur envers ses pairs et son refus net de pactiser avec les convenances. Serge Merlin est alors souvent très drôle, presque autant que quand il fulmine et vocifère sans aménité, fanatique ; ses yeux sont alors si perçants, ses mouvements en proie à une telle tension qu'on dirait le décor, et même ce corps, près de se dissoudre pour laisser la voie à la seule précision, qui vrille, des mots de Thomas Bernhard. S'il décrit et plaint Paul l, le généreux, le fou et les manquements de l'écrivain, empoisonnés de lâcheté, à cette amitié, la voix, le souffle de Serge Merlin traverse, on le dirait vraiment, des gouffres. De ces affres intimes dont le creusement ne faiblit pas. Jusqu'au octobre au Théâtre national de Chaillot, place du Trocadéro Paris. sac longchamp bandouliere noir soldes Du mardi au samedi à h , dimanche à heures. sac longchamp vert pomme Réservations : . Au Théâtre VidyLausanne du octobre au novembre et à la Scène nationale de Sénart du au décembre. Aude Brédy commentaire La discussion est fermée : vous ne pouvez pas poster de nouveaux commentaires.Culture le Octobre culture Les nouvelles ballades sentimentales deYves Simon Album . Le chanteur écrivain revient avec Rumeurs. Un opus sensible qu il interprétera bientôt à l Olympia, après trente ans d absence scénique. sac en bandoulière longchamp noirC'était aux Francofolies de La Rochelle, cet été. sac longchamp vert pomme pas cher Yves Simon, s'apprêtait à remonter sur scène au Théâtre de la Coursive, après trente ans d'absence. Une apparition presque magique. La veille, le chanteur écrivain, déambulant dans les ruelles de la ville océane, s'amusait à humer l'air du temps. Le public, venu en nombre, fut naturellement conquis et le trac de l'artiste soudainement envolé, laissant espérer d'autres concerts () : « L'angoisse est passée depuis que je touche au réel, confiaitil. Un peu comme lorsqu'on rêve d'une fille et qu'on se demande si elle va te parler, te sourire ? Si tu seras à la hauteur pour la séduire ? Je ne pense pas qu'on vienne me voir pour me tuer ou me faire la peau. » le temps des chansons générationnelles La ville alors, bruissait de ses Rumeurs, vibrations musicales au rock soft qui forment la pâte du nouvel album d'Yves Simon. sac en bandoulière longchamp noir soldes en france Il lui fallait ce galop d'essai pour être tout à fait sûr de revenir à son premier amour que fut la chanson. sac longchamp vert pomme solde Avec en filigrane l'idée de changer de lieu, de passion, de terrain d'écriture. La littérature est son épouse et la chanson sa maîtresse, ou l'inverse. Yves Simon est tout entier homme d'écriture et de mots, qu'il s'amuse, parfois, à mettre en musique. Ainsi, aimetil se distraire, passant d'un genre à l'autre, pour mieux faire le tour de ses émotions. Fils d'un père cheminot et d'une mère infirmière qui passa son enfance dans les Vosges, il rêvait d'être musicien : « Je voulais être pianiste, concertiste ou chef d'orchestre. » Le destin en décida autrement, le menant vers la chanson, dans les années soixantedix. pliage fascia longchampC'était le temps des chansons générationnelles, les Gauloises bleues, Au pays des merveilles de Juliet, J'ai rêvé New York, Diabolo Menthe, qui, en pleine époque postyéyé, firent aussitôt de lui un personnage à part du paysage artistique. sac longchamp cuir rouge « L'envie de changer de milieu, c'est très important », ditil. Entre ses éditeurs, Grasset et Le Seuil, et sa maison de disques, Barclay, il note une différence de culture, des différences d'âge, une autre façon de voir la vie aussi. « Tout cela est très enrichissant. Cela régénère. » La chanson ? Il y est venu par Georges Brassens, Léo Ferré, Serge Gainsbourg mais aussi Bob Dylan ou les Beatles : « J'ai appris la guitare à l'âge de treize ans et à quinze ans, je faisais partie d'un groupe de rock, les Korrigans. On jouait en attraction dans les casinos de Contrexéville ou Vittel.» La littérature et l'amour des livres lui vinrent vers ses vingt ans, après avoir lu JeanMarie Le Clezio, lequel venait d'avoir le prix Renaudot pour le Procèsverbal.
started by bifeng22 on 04 Aug 14
Mais jamais la voix de Serge Merlin ne cède au chevrotement, au signe appuyé de vieillesse. Si le sarcasme ou l'autodérision font irruption, son expression se voile d'une incrédulité facétieuse ou inquiétante, car toujours feinte, et imperceptiblement frémissent alors le peu d'optimisme de l'auteur envers ses pairs et son refus net de pactiser avec les convenances. Serge Merlin est alors souvent très drôle, presque autant que quand il fulmine et vocifère sans aménité, fanatique ; ses yeux sont alors si perçants, ses mouvements en proie à une telle tension qu'on dirait le décor, et même ce corps, près de se dissoudre pour laisser la voie à la seule précision, qui vrille, des mots de Thomas Bernhard. S'il décrit et plaint Paul l, le généreux, le fou et les manquements de l'écrivain, empoisonnés de lâcheté, à cette amitié, la voix, le souffle de Serge Merlin traverse, on le dirait vraiment, des gouffres. De ces affres intimes dont le creusement ne faiblit pas. Jusqu'au octobre au Théâtre national de Chaillot, place du Trocadéro Paris. sac longchamp bandouliere noir soldes Du mardi au samedi à h , dimanche à heures. sac longchamp vert pomme Réservations : . Au Théâtre VidyLausanne du octobre au novembre et à la Scène nationale de Sénart du au décembre. Aude Brédy commentaire La discussion est fermée : vous ne pouvez pas poster de nouveaux commentaires.Culture le Octobre culture Les nouvelles ballades sentimentales deYves Simon Album . Le chanteur écrivain revient avec Rumeurs. Un opus sensible qu il interprétera bientôt à l Olympia, après trente ans d absence scénique. sac en bandoulière longchamp noirC'était aux Francofolies de La Rochelle, cet été. sac longchamp vert pomme pas cher
Yves Simon, s'apprêtait à remonter sur scène au Théâtre de la Coursive, après trente ans d'absence. Une apparition presque magique. La veille, le chanteur écrivain, déambulant dans les ruelles de la ville océane, s'amusait à humer l'air du temps. Le public, venu en nombre, fut naturellement conquis et le trac de l'artiste soudainement envolé, laissant espérer d'autres concerts () : « L'angoisse est passée depuis que je touche au réel, confiaitil. Un peu comme lorsqu'on rêve d'une fille et qu'on se demande si elle va te parler, te sourire ? Si tu seras à la hauteur pour la séduire ? Je ne pense pas qu'on vienne me voir pour me tuer ou me faire la peau. » le temps des chansons générationnelles La ville alors, bruissait de ses Rumeurs, vibrations musicales au rock soft qui forment la pâte du nouvel album d'Yves Simon. sac en bandoulière longchamp noir soldes en france Il lui fallait ce galop d'essai pour être tout à fait sûr de revenir à son premier amour que fut la chanson. sac longchamp vert pomme solde Avec en filigrane l'idée de changer de lieu, de passion, de terrain d'écriture. La littérature est son épouse et la chanson sa maîtresse, ou l'inverse. Yves Simon est tout entier homme d'écriture et de mots, qu'il s'amuse, parfois, à mettre en musique. Ainsi, aimetil se distraire, passant d'un genre à l'autre, pour mieux faire le tour de ses émotions. Fils d'un père cheminot et d'une mère infirmière qui passa son enfance dans les Vosges, il rêvait d'être musicien : « Je voulais être pianiste, concertiste ou chef d'orchestre. » Le destin en décida autrement, le menant vers la chanson, dans les années soixantedix. pliage fascia longchampC'était le temps des chansons générationnelles, les Gauloises bleues, Au pays des merveilles de Juliet, J'ai rêvé New York, Diabolo Menthe, qui, en pleine époque postyéyé, firent aussitôt de lui un personnage à part du paysage artistique. sac longchamp cuir rouge
« L'envie de changer de milieu, c'est très important », ditil. Entre ses éditeurs, Grasset et Le Seuil, et sa maison de disques, Barclay, il note une différence de culture, des différences d'âge, une autre façon de voir la vie aussi. « Tout cela est très enrichissant. Cela régénère. » La chanson ? Il y est venu par Georges Brassens, Léo Ferré, Serge Gainsbourg mais aussi Bob Dylan ou les Beatles : « J'ai appris la guitare à l'âge de treize ans et à quinze ans, je faisais partie d'un groupe de rock, les Korrigans. On jouait en attraction dans les casinos de Contrexéville ou Vittel.» La littérature et l'amour des livres lui vinrent vers ses vingt ans, après avoir lu JeanMarie Le Clezio, lequel venait d'avoir le prix Renaudot pour le Procèsverbal.