Élu sénateur en février, l'ancien chef du gouvernement italien et désormais pilier de l'exécutif d'Enrico Letta s'est vu infliger une interdiction d'exercer toute fonction publique pendant cinq ans. Ses avocats ont annoncé un pourvoi en cassation. Son parti, le PDL, a dénoncé une « persécution judiciaire » d'une « certaine magistrature politisée ».Un Brésilien à la tête de l'OMC. Roberto Azevêdo a été désigné, mercredi, au poste de directeur général de l'Organisation mondiale du commerce (OMC). Ce Brésilien, qui dénonce « les tendances protectionnistes », est chargé de relancer les négociations sur la libéralisation du commerce. Sa nomination, qui interviendra en septembre, a été saluée par le commissaire européen du Commerce, Karel (De Gucht, pourfendeur de l'exception culturelle dans le cadre des négociations pour un accord de libre-échange avec les États-Unis et poursuivi pour fraude fiscale. sac longchamp pas cher La bombe a explosé ce vendredi, faisant au moins quatre morts, dans un bazar de Miranshah, principale ville du Waziristan du Nord, considéré comme un sanctuaire des insurgés talibans et d'autres groupes liés à Al-Qaïda À la veille des élections au Pakistan, le chercheur, géographe et directeur de recherches au CNRS souligne les défis auxquels sera confronté le nouveau pouvoir à Islamabad, alors que le pays est secoué par une insécurité récurrente et doit faire face à des crises économique et politique de grande ampleur. On évoque souvent un test démocratique à l'endroit des élections générales pakistanaises. (Cette assertion vous semble-t-elle pertinente ?Jean-Luc Racine. Pour la première fois, un gouvernement achève son mandat sans coup d'État, sans aléas qui abrégerait l'exercice du pouvoir, comme ce fut le cas dans les années 1990. Quelle que soit leur opinion, les Pakistanais mesurent ce que représente cette innovation. Évidemment, cela ne donne pas les clés d'une complète stabilisation démocratique. Il semble néanmoins qu'une étape ait été franchie ; reste à savoir comment la future coalition au pouvoir appréhendera les principaux défis. sac longchamp pliage pas cher Enfin, entre mai et décembre, trois acteurs clés du jeu d'équilibre entre les différents pouvoirs arrivent à la fin de leur mandat : le président de la République, le chef de l'armée et le président de la Cour suprême. Et on ne peut présager de l'avenir.Quels seraient les conditions (d'une véritable et complète stabilisation ?Jean-Luc Racine. La question de la sécurité est primordiale et va bien au-delà des attaques menées par les talibans pakistanais contre les partis qu'ils jugent opposés à leur ligne. Ils ne sont qu'un élément d'un réseau de formations radicales, dont les ultraradicaux sunnites, qui mènent des attaques terroristes contre la minorité chiite, et les combattants qui restent liés à al-Qaïda. De ce point de vue, le gouvernement mené par le Parti du peuple pakistanais n'a pu faire preuve d'efficacité sans l'armée, qui reste au cœur du pouvoir d'État. Cette dernière n'entend pas intervenir dans les jeux de pouvoir, mais sa volonté d'être au cœur des décisions stratégiques est intacte dans les domaines du nucléaire, des relations avec l'Afghanistan, l'Inde, les États-Unis et la Chine. trousse longchamp pas cher Le Pakistan est-il toujours en proie (à des questionnements sur le sens de son projet national ?Jean-Luc Racine. Il est clair que le Pakistan continue de s'interroger sur la place de l'islam dans son projet national. Son fondateur, Muhammad Ali Jinnah, voyait le Pakistan comme un pays musulman et non comme une république islamique, ce qu'il est de facto devenu. D'autres considèrent au contraire que le Pakistan a besoin de réaffirmer la centralité de sa relation entre l'État, la nation et un islam revendiqué.Cela faisait-il partie des thèmes de la campagne qui vient de se dérouler dans un climat tendu ?Jean-Luc Racine. Non, car c'est trop explosif, mais c'est une question centrale pour le fonctionnement des institutions démocratiques. Le Parti du peuple pakistanais et la Ligue musulmane ont accepté de faire des concessions à l'islam politique c'est-à-dire soit à des partis islamistes qui jouent le jeu parlementaire, soit à des groupes radicaux, en particulier au Pendjab. sac besace longchamp pas cher Cela reste également une question centrale quant à la radicalisation de la classe moyenne, même s'il paraît difficile aux partis islamistes d'obtenir un score similaire à celui de 2002. Reste le problème de leur influence, qui va au-delà de leur score politique.Comment les problèmes centraux (du Pakistan - crises économique (et énergétique notamment - (ont-ils été abordé lors de ces joutes électorales ?Jean-Luc Racine. La situation économique et la sécurité se sont dégradées, mais il est difficile de distinguer les propositions des différents programmes sur le fond. Le Pakistan est un pays où une bonne partie de la classe moyenne échappe à l'impôt et où le nombre de citoyens imposables est ridiculement bas.Quel parti aura le courage de mettre ce type de réforme sur pied ? Il est clair que la prochaine équipe au pouvoir fera appel au Fonds monétaire international pour demander une rallonge financière. En 2006-2007, le grand projet de Musharraf consistait à créer un corridor économique et commercial entre la Chine de l'Ouest et l'océan Indien via le port de Gwadar, afin de "doubler" celui de Karachi.
La bombe a explosé ce vendredi, faisant au moins quatre morts, dans un bazar de Miranshah, principale ville du Waziristan du Nord, considéré comme un sanctuaire des insurgés talibans et d'autres groupes liés à Al-Qaïda À la veille des élections au Pakistan, le chercheur, géographe et directeur de recherches au CNRS souligne les défis auxquels sera confronté le nouveau pouvoir à Islamabad, alors que le pays est secoué par une insécurité récurrente et doit faire face à des crises économique et politique de grande ampleur. On évoque souvent un test démocratique à l'endroit des élections générales pakistanaises. (Cette assertion vous semble-t-elle pertinente ?Jean-Luc Racine. Pour la première fois, un gouvernement achève son mandat sans coup d'État, sans aléas qui abrégerait l'exercice du pouvoir, comme ce fut le cas dans les années 1990. Quelle que soit leur opinion, les Pakistanais mesurent ce que représente cette innovation. Évidemment, cela ne donne pas les clés d'une complète stabilisation démocratique. Il semble néanmoins qu'une étape ait été franchie ; reste à savoir comment la future coalition au pouvoir appréhendera les principaux défis. sac longchamp pliage pas cher Enfin, entre mai et décembre, trois acteurs clés du jeu d'équilibre entre les différents pouvoirs arrivent à la fin de leur mandat : le président de la République, le chef de l'armée et le président de la Cour suprême. Et on ne peut présager de l'avenir.Quels seraient les conditions (d'une véritable et complète stabilisation ?Jean-Luc Racine. La question de la sécurité est primordiale et va bien au-delà des attaques menées par les talibans pakistanais contre les partis qu'ils jugent opposés à leur ligne. Ils ne sont qu'un élément d'un réseau de formations radicales, dont les ultraradicaux sunnites, qui mènent des attaques terroristes contre la minorité chiite, et les combattants qui restent liés à al-Qaïda. De ce point de vue, le gouvernement mené par le Parti du peuple pakistanais n'a pu faire preuve d'efficacité sans l'armée, qui reste au cœur du pouvoir d'État. Cette dernière n'entend pas intervenir dans les jeux de pouvoir, mais sa volonté d'être au cœur des décisions stratégiques est intacte dans les domaines du nucléaire, des relations avec l'Afghanistan, l'Inde, les États-Unis et la Chine. trousse longchamp pas cher
Le Pakistan est-il toujours en proie (à des questionnements sur le sens de son projet national ?Jean-Luc Racine. Il est clair que le Pakistan continue de s'interroger sur la place de l'islam dans son projet national. Son fondateur, Muhammad Ali Jinnah, voyait le Pakistan comme un pays musulman et non comme une république islamique, ce qu'il est de facto devenu. D'autres considèrent au contraire que le Pakistan a besoin de réaffirmer la centralité de sa relation entre l'État, la nation et un islam revendiqué.Cela faisait-il partie des thèmes de la campagne qui vient de se dérouler dans un climat tendu ?Jean-Luc Racine. Non, car c'est trop explosif, mais c'est une question centrale pour le fonctionnement des institutions démocratiques. Le Parti du peuple pakistanais et la Ligue musulmane ont accepté de faire des concessions à l'islam politique c'est-à-dire soit à des partis islamistes qui jouent le jeu parlementaire, soit à des groupes radicaux, en particulier au Pendjab. sac besace longchamp pas cher Cela reste également une question centrale quant à la radicalisation de la classe moyenne, même s'il paraît difficile aux partis islamistes d'obtenir un score similaire à celui de 2002. Reste le problème de leur influence, qui va au-delà de leur score politique.Comment les problèmes centraux (du Pakistan - crises économique (et énergétique notamment - (ont-ils été abordé lors de ces joutes électorales ?Jean-Luc Racine. La situation économique et la sécurité se sont dégradées, mais il est difficile de distinguer les propositions des différents programmes sur le fond. Le Pakistan est un pays où une bonne partie de la classe moyenne échappe à l'impôt et où le nombre de citoyens imposables est ridiculement bas.Quel parti aura le courage de mettre ce type de réforme sur pied ? Il est clair que la prochaine équipe au pouvoir fera appel au Fonds monétaire international pour demander une rallonge financière. En 2006-2007, le grand projet de Musharraf consistait à créer un corridor économique et commercial entre la Chine de l'Ouest et l'océan Indien via le port de Gwadar, afin de "doubler" celui de Karachi.
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