Alors le Kremlin continue.» Faisant écho à cette analyse, un diplomate européen en poste à Moscou reconnaissait qu'il n'y avait pas «d'appétit à l'Ouest pour punir la Russie», vu son rôle clé dans des dossiers aussi complexes que le nucléaire iranien. Cela revient régulièrement comme une série télévisée. Des jeunes dans la rue, des slogans plus ou moins inspirés, une gauche qui crie au scandale, à la «réaction», une droite qui tremble, recule et cède.Cela tient tout à la fois du rite d'initiation, des cours du soir et de la bouée de sauvetage. Rite d'initiation pour chaque nouvelle génération qui a besoin de se jauger et de se mesurer à la génération phare, à la fois initiatrice, dominatrice et castratrice, celle des glorieux anciens qui «ont fait» 68. Cours du soir et ascenseur social pour les trotskistes de tout poil qui peuvent déployer leurs talents de manipulateur de foules juvéniles et réussissent ainsi sans avoir fait l'ENA à se glisser quand même qui dans les cabinets ministériels, qui dans les instances dirigeantes du PS, qui dans les conseils municipaux, qui à l'Assemblée ou même au Sénat. Sac Longchamp pas cher Enfin, c'est une bouée de sauvetage fiévreusement happée par des hiérarques socialistes toujours au bord de la noyade dans l'océan de la mondialisation, et qui peuvent ainsi par miracle se revêtir des oripeaux jaunis de «grand parti de la jeunesse et des classes populaires».Avant le 10 mai 1981, il s'agissait de rejouer inlassablement la même scène fondatrice de Mai 68. Dans les manifestations contre la loi Debré réduisant les sursis au service militaire, Michel Field montrait déjà sa frimousse frisée et son avidité médiatique. Tout au long des années 70, trotskiste tendance lambertiste et patron de l'Unef, Jean-Christophe Cambadélis tirait les ficelles avec maestria. Après la victoire de mai 1981, tous ces jeunes gens chevelus et révolutionnaires vivront avec délectation leur découverte du pouvoir, des ors et lambris. La révolte contre la loi Devaquet en décembre 1986 sera leur coup de maître et leur chant du cygne. Au nom de la sacro-sainte «lutte contre la sélection» comme en 68 ! , Julien Dray était à la manoeuvre. sac longchamp pliage pas cher C'est lui qui lançait le mouvement depuis la faculté banlieusarde de Villetaneuse. Lui qui mettait sur orbite la jeune Isabelle Thomas, qui finira dans les pages people de Paris Match devant un piano à queue. Lui qui déroulait un plan média impeccable.A la fin, Julien Dray sera dépassé : les trotskistes purs et durs porteront David Assouline à la tête du mouvement ; les voltigeurs provoqueront la mort d'un manifestant, Malik Oussékine. Mais «Juju» aura gagné au-delà de toutes ses espérances. Non seulement le premier ministre Jacques Chirac renoncera à la loi Devaquet, mais il enterrera aussi la réforme du code de nationalité, véritable objectif du fondateur de SOS-Racisme. François Mitterrand, réélu triomphalement en 1988, récompensera royalement ceux qui l'avaient si bien servi : Isabelle Thomas rentrera à l'Elysée ; Julien Dray deviendra député socialiste ; David Assouline finira sénateur. Sacoche Longchamp pas cher Le président Mitterrand consacra dans le même temps le Yalta de la jeunesse : à Julien Dray les «jeunes des écoles» ; à France Plus d'Areski Dahmani les «jeunes des quartiers». Le premier gagnera haut la main la bataille politique et médiatique. Mais en banlieue, ni SOS-Racisme ni sa petite soeur Ni putes ni soumises ne seront jamais jugés que comme une création médiatique, sans réelle légitimité sur le terrain.Mitterrand ne se lasse pas de son nouveau jouet. En 1991, il le jette au visage de son premier ministre Michel Rocard. Julien Dray a affiné son casting politiquement correct : après la femme, le Beur. Le porte-parole du mouvement, Nasser Ramdane, donne ses ordres du perron de l'Elysée à un premier ministre qui n'en peut mais.
Enfin, c'est une bouée de sauvetage fiévreusement happée par des hiérarques socialistes toujours au bord de la noyade dans l'océan de la mondialisation, et qui peuvent ainsi par miracle se revêtir des oripeaux jaunis de «grand parti de la jeunesse et des classes populaires».Avant le 10 mai 1981, il s'agissait de rejouer inlassablement la même scène fondatrice de Mai 68. Dans les manifestations contre la loi Debré réduisant les sursis au service militaire, Michel Field montrait déjà sa frimousse frisée et son avidité médiatique. Tout au long des années 70, trotskiste tendance lambertiste et patron de l'Unef, Jean-Christophe Cambadélis tirait les ficelles avec maestria. Après la victoire de mai 1981, tous ces jeunes gens chevelus et révolutionnaires vivront avec délectation leur découverte du pouvoir, des ors et lambris. La révolte contre la loi Devaquet en décembre 1986 sera leur coup de maître et leur chant du cygne. Au nom de la sacro-sainte «lutte contre la sélection» comme en 68 ! , Julien Dray était à la manoeuvre. sac longchamp pliage pas cher C'est lui qui lançait le mouvement depuis la faculté banlieusarde de Villetaneuse. Lui qui mettait sur orbite la jeune Isabelle Thomas, qui finira dans les pages people de Paris Match devant un piano à queue. Lui qui déroulait un plan média impeccable.A la fin, Julien Dray sera dépassé : les trotskistes purs et durs porteront David Assouline à la tête du mouvement ; les voltigeurs provoqueront la mort d'un manifestant, Malik Oussékine. Mais «Juju» aura gagné au-delà de toutes ses espérances. Non seulement le premier ministre Jacques Chirac renoncera à la loi Devaquet, mais il enterrera aussi la réforme du code de nationalité, véritable objectif du fondateur de SOS-Racisme. François Mitterrand, réélu triomphalement en 1988, récompensera royalement ceux qui l'avaient si bien servi : Isabelle Thomas rentrera à l'Elysée ; Julien Dray deviendra député socialiste ; David Assouline finira sénateur. Sacoche Longchamp pas cher
Le président Mitterrand consacra dans le même temps le Yalta de la jeunesse : à Julien Dray les «jeunes des écoles» ; à France Plus d'Areski Dahmani les «jeunes des quartiers». Le premier gagnera haut la main la bataille politique et médiatique. Mais en banlieue, ni SOS-Racisme ni sa petite soeur Ni putes ni soumises ne seront jamais jugés que comme une création médiatique, sans réelle légitimité sur le terrain.Mitterrand ne se lasse pas de son nouveau jouet. En 1991, il le jette au visage de son premier ministre Michel Rocard. Julien Dray a affiné son casting politiquement correct : après la femme, le Beur. Le porte-parole du mouvement, Nasser Ramdane, donne ses ordres du perron de l'Elysée à un premier ministre qui n'en peut mais.
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