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Longchamp

started by bifeng8 on 15 Nov 14
  • bifeng8
     
    14La preuve de l'innocenceétait faite. M. Darzac échappa enfin à l'affreuse calamité qui l'avait, uninstant, menacé, et il put espérer, après une visite à Mlle Stangerson, quecelleci recouvrerait un jour, à force de soins assidus, la raison. Quant à ce gamin de Rouletabille, il fut, naturellement, « l'homme dujour » ! À sa sortie du palais de Versailles, la foule l'avait porté entriomphe. Les journaux du monde entier publièrent ses exploits et saphotographie ; et lui, qui avait tant interviewé d'illustres personnages,fut illustre et interviewé à son tour ! Je dois dire qu'il ne s'en montra pasplus fier pour ça ! Nous revînmes de Versailles ensemble, après avoir dîné fort gaiementau « Chien qui fume ». Dans le train, je commençai à lui poser un tas dequestions qui, pendant le repas, s'étaient pressées déjà sur mes lèvres etque j'avais tues toutefois parce que je savais que Rouletabille n'aimaitpas travailler en mangeant. « Mon ami, fisje, cette affaire de Larsan est tout à fait sublime et dignede votre cerveau héroïque. sac longchamp pliage de voyage pas cher
    sac longchamp pas cher neufSac Longchamp Pas Cher» Ici il m'arrêta, m'invitant à parler plus simplement et prétendant qu'ilne se consolerait jamais de voir qu'une aussi belle intelligence que lamienne était prête à tomber dans le gouffre hideux de la stupidité, et celasimplement à cause de l'admiration que j'avais pour lui… « Je viens au fait, fisje, un peu vexé. Tout ce qui vient de se passer nem'apprend point du tout ce que vous êtes allé faire en Amérique. Si jevous ai bien compris : quand vous êtes parti la dernière fois du Glandier,vous aviez tout deviné de Frédéric Larsan ? … Vous saviez que Larsan était l'assassin et vous n'ignoriez plus rien de la façon dont il avait tentéd'assassiner ? - Parfaitement. Et vous, fitil, en détournant la conversation, vous nevous doutiez de rien ? - De rien ! - C'est incroyable. - Mais, mon ami… vous avez eu bien soin de me dissimuler votre pensée et je ne vois point comment je l'aurais pénétrée… Quand je suis arrivé au Glandier avec les revolvers, « à ce moment précis », vous soupçonniez déjà Larsan ? - Oui ! Je venais de tenir le raisonnement de la « galerie inexplicable ! »mais le retour de Larsan dans la chambre de Mlle Stangerson ne m'avaitpas encore été expliqué par la découverte du binocle de presbyte… Enfin, mon soupçon n'était que mathématique, et l'idée de Larsan assassinm'apparaissait si formidable que j'étais résolu à attendre des « traces sensibles » avant d'oser m'y arrêter davantage. Tout de même cette idée metracassait, et j'avais parfois une façon de vous parler du policier qui eûtdû vous mettre en éveil. D'abord je ne mettais plus du tout en avant « sabonne foi » et je ne vous disais plus « qu'il se trompait ». sac longchamp pliage noir pas cher sac longchamp solde 2014 Je vous entretenais de son système comme d'un misérable système, et le mépris que j'enmarquais, qui s'adressait dans votre esprit au policier, s'adressait en réalité, dans le mien, moins au policier qu'au bandit que je le soupçonnaisd'être !… Rappelezvous… quand je vous énumérais toutes les preuvesqui s'accumulaient contre M. Darzac, je vous disais : « Tout cela sembledonner quelque corps à l'hypothèse du grand Fred. C'est, du reste, cettehypothèse, que je crois fausse, qui l'égarera… » et j'ajoutais sur un tonqui eût dû vous stupéfier : « Maintenant, cette hypothèse égaretelleréellement Frédéric Larsan ? Voilà ! Voilà ! Voilà ! … » Ces « voilà ! » eussent dû vous donner à réfléchir ; il y avait tout monsoupçon dans ces « Voilà ! » Et que signifiait : « égaretelle réellement ? »sinon qu'elle pouvait ne pas l'égarer, lui, mais qu'elle était destinée ànous égarer, nous ! Je vous regardais à ce moment et vous n'avez pastressailli, vous n'avez pas compris… J'en ai été enchanté, car, jusqu'à ladécouverte du binocle, je ne pouvais considérer le crime de Larsan quecomme une absurde hypothèse… Mais, après la découverte du binoclequi m'expliquait le retour de Larsan dans la chambre de Mlle Stangerson… voyez ma joie, mes transports… Oh ! Je me souviens très bien ! Jecourais comme un fou dans ma chambre et je vous criais : « Je roulerai legrand Fred ! je le roulerai d'une façon retentissante ! » Ces paroless'adressaient alors au bandit. Et, le soir même, quand, chargé par M. Darzac de surveiller la chambre de Mlle Stangerson, je me bornai jusqu'àdix heures du soir à dîner avec Larsan sans prendre aucune mesureautre, tranquille parce qu'il était là, en face de moi ! à ce moment encore,cher ami, vous auriez pu soupçonner que c'était seulement cet hommelàque je redoutais… Et quand je vous disais, au moment où nous parlionsde l'arrivée prochaine de l'assassin : « Oh ! je suis bien sûr que FrédéricLarsan sera là cette nuit ! … » « Mais il y a une chose capitale qui eût pu, qui eût dû nous éclairertout à fait et tout de suite sur le criminel, une chose qui nous dénonçaitFrédéric Larsan et que nous avons laissée échapper, vous et moi ! … « Auriezvous donc oublié l'histoire de la canne ? « Oui, en dehors du raisonnement qui, pour tout « esprit logique », dénonçait Larsan, il y avait l' « histoire de la canne » qui le dénonçait à tout« esprit observateur ». « J'ai été tout à fait étonné - apprenezle donc - qu'à l'instruction, Larsan ne se fût pas servi de la canne contre M. Darzac. sac longchamp pas cher neuf
    trousse longchamp pliage pas cherEstce que cettecanne n'avait pas été achetée le soir du crime par un homme dont le signalement répondait à celui de M. Darzac ? Eh bien, tout à l'heure, j'aidemandé à Larsan luimême, avant qu'il prît le train pour disparaître, jelui ai demandé pourquoi il n'avait pas usé de la canne. Il m'a réponduqu'il n'en avait jamais eu l'intention ; que, dans sa pensée, il n'avait jamais rien imaginé contre M. Darzac avec cette canne et que nous l'avionsfort embarrassé, le soir du cabaret d'Épinay, en lui prouvant qu'il nousmentait ! Vous savez qu'il disait qu'il avait eu cette canne à Londres ; or,la marque attestait qu'elle était de Paris ! Pourquoi, à ce moment, au lieude penser : « Fred ment ; il était à Londres ; il n'a pas pu avoir cette cannede Paris, à Londres ? » ; Pourquoi ne nous sommesnous pas dit : « Fredment. Il n'était pas à Londres, puisqu'il a acheté cette canne à Paris ! »Fred menteur, Fred à Paris, au moment du crime ! C'est un point de départ de soupçon, cela ! Et quand, après votre enquête chez Cassette, vousnous apprenez que cette canne a été achetée par un homme qui est habillé comme M. Darzac, alors que nous sommes sûrs, d'après la parole deM. Darzac luimême, que ce n'est pas lui qui a acheté cette canne, alorsque nous sommes sûrs, grâce à l'histoire du bureau de poste , qu'il y aà Paris un homme qui prend la silhouette Darzac, alors que nous nousdemandons quel est donc cet homme qui, déguisé en Darzac, se présentele soir du crime chez Cassette pour acheter une canne que nous retrouvons entre les mains de Fred, comment ? comment ? comment ne noussommesnous pas dit un instant : « Mais… mais… mais… cet inconnudéguisé en Darzac qui achète une canne que Fred a entre les mains, … si c'était… si c'était… Fred luimême ? … » Certes, sa qualité d'agent de laSûreté n'était point propice à une pareille hypothèse ; mais, quand nousavions constaté l'acharnement avec lequel Fred accumulait les preuvescontre Darzac, la rage avec laquelle il poursuivait le malheureux… nousaurions pu être frappés par un mensonge de Fred aussi important quecelui qui le faisait entrer en possession, à Paris, d'une canne qu'il ne pouvait avoir eue à Londres.

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