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started by longcha longcha on 10 Jan 15
  • longcha longcha
    #1 longcha longcha on 10 Jan 15
     
    M. commentaire La discussion est fermée: vous ne pouvezpas poster de nouveaux commentaires.La direction militaire entendgarder la haute main sur l'évolution du pays en continuant de s'arroger quasiment tous les pouvoirs. Dans un contexte de faibleparticipation à la présidentielle, un nouveau calendrier électoral n'est pas à écarter. L'annonce de la vraie-fausse mort cliniquede Hosni Moubarak n'aura sans doute pour seul et unique effet que d'éclipser momentanément la confusion organisée qui règne au planpolitique en égypte. Dans un premier temps, elle a permis de reléguerau second plan la manifestation de protestation de lundi soir, placeTahrir, contre le coup d'état constitutionnel. Pour rappel, deuxjours avant le second tour du scrutin présidentiel qui s'achevaitsamedi dernier, le Conseil supérieur des forces armées CSFA aprofité de l'invalidation d'un tiers des sièges de députés par laHaute Cour constitutionnelle pour dissoudre le Parlement, s'arrogerles pouvoirs législatif et budgétaire jusqu'à l'élection d'unenouvelle assemblée et s'octroyer un droit de regard sur la formationdu futur gouvernement et sur la nomination des membres de lacommission chargée de rédiger la future Constitution. sac vanessa bruno petit pas cher
    L'armée entenddonc garder la main et rester matresse du jeu. Ce qui, pour ainsidire, change complètement la donne politique. Aussi, quel que soit lecandidat à la présidentielle qui sera déclaré, jeudi, vainqueur parla Commission électorale, et à qui l'armée a promis de remettre lepouvoir le 3juin, ce sera un président dépouillé de tous lesattributs liés à la fonction présidentielle.la gauche égyptienne, aencore son mot à direL'armée a pu d'autant mieux pratiquer cettesorte de coup de force contre l'élection présidentielle que lafaiblesse de la participation électorale a amoindri la portéepolitique des résultats de ce scrutin. Avec un taux de participationde 46% au premier tour, entre 35% et 4% au second tour, on peutdire que plus de la moitié des 5millions d'électeurs ont infligéun net désaveu aux deux candidats en lice, l'islamiste Mohamed Morsiet l'ex-général et premier ministre de Moubarak, AhmedChafiq.Confrontés à des difficultés socio-économiques graves, avec unsecteur touristique pourvoyeur important de devises en berne, un forttaux de chmage adossé à une pauvreté endémique, les égyptiens n'ontpas pour priorité l'ultra-moralisation de la société proposée parMohamed Morsi en guise de programme politique ou le projet néolibéralautoritaire d'Ahmed Chafiq. Je n'ai pas besoin d'un Parlementqui m'enseigne la religion, mais qui règle les problèmes, écrit unélecteur dans le journal égyptien Al-Ahram Hebdo. sac imitation vanessa bruno pas cher Pour s'enconvaincre, il suffit de rappeler que, à l'issue du premier tour duscrutin présidentiel, moins de 9 voix séparaient le candidat degauche nassériste, Hamdeen Sabahhi, arrivé en troisième position avec4,8millions de voix 2,36% de l'islamiste Mohamed Morsi, arrivéen tête avec 5,7millions de voix 24,35%, et à peine un peu plusde 2 voix d'Ahmed Chafiq 5,5millions de voix, 23,25%, lecandidat du système, arrivé en deuxième position. En axant sacampagne sur la réduction du chmage et de la pauvreté, l'augmentation des salaires, la dénonciation de la corruption et laséparation du religieux et du politique, Sabahhi, surnommé la voix deTahrir, a réalisé ses meilleurs scores dans ces quartiers populairesthéoriquement acquis aux Frères musulmans et aux salafistes. De cefait, la gauche égyptienne, dans sa diversité, a encore son mot àdire.Mais pour l'heure, dans la confusion qui semble s'installer,le CSFA, dont l'agenda diffère de celui des forces politiqueségyptiennes, se serait fixé pour objectif de tout remettre à plat, àcommencer par le calendrier électoral. Reste à savoir comment leségyptiens, bien que lassés par une crise qui n'en finit pas etaspirant à un retour à la normale, vont réagir. Hassane Zerroukycommentaire La discussion est fermée: vous ne pouvez pas poster denouveaux commentaires.En Hongrie, l'ex-régent du royaume MiklosHorthy, qui fit entrer son pays en guerre au cté de l'Allemagne en1945, fait l'objet d'une réhabilitation qui inquiète tous lesdémocrates. sac a main vanessa bruno pas cher
    Parc à son nom, statue en bois, plaque de marbre :Miklos Horthy, le régent hongrois entre 192 et 1944, fait l'objet d'un nouveau culte en Hongrie. Samedi dernier, la bourgade de Csokakoa ainsi inauguré un buste à son effigie, provoquant de nouvelles polémiques dans le pays. Horthy nous a montré la voie , expliquaitlors de la cérémonie le maire de la ville, Gyorgy Furesz, membre duFidesz au pouvoir à Budapest. Une voie plus que controversée puisquel'ancien amiral est connu, entre autres faits d'armes, pour lesmesures antijuives qu'il a mises en place dès les années 192 et sacollaboration avec Hitler.Ce renouveau du culte à la mémoire d'unpersonnage honoré par l'extrême droite locale est banalisé par leFidesz, parti de droite du premier ministre Viktor Orban. Celui-ci n'a pas régi à la dernière cérémonie pourtant orchestrée par un maireappartenant à sa formation politique. Des voix de protestation s'élèvent, comme celle de la député d'opposition Agnes Vadai : Ilsemblerait que les extrémistes du Jobbik ne soient pas les seuls àvouloir nous rappeler le triste souvenir d'Horthy, et que le Fideszsoutienne lui aussi la réhabilitation de l'ancien amiral, Uneautre contestation de poids est venue s'ajouter hier, celle d'ElieWiesel, prix Nobel de la paix 1986, américain d'origine hongroise.

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