Jalal, qui parle couramment le turc, espère gagner l'Allemagne et y trouver un travail au sein de la large communauté turque, "jusqu'à ce qu('il) obtienne (ses) papiers".Ses yeux s'emplissent de larmes lorsqu'il lève sa chemise pour montrer une cicatrice à l'abdomen, laissée par une balle."Ma soeur a été tuée par un sniper de l'armée, alors que je tentais de l'évacuer de son quartier", en 2012, dit-il. "Moi aussi, j'ai été blessé, mais j'ai survécu"."La guerre est comme ce bateau. Je ne peux pas descendre du bateau et l'arrêter", ajoute-t-il, alors que le ferry, parti de Kos, fait route vers Athènes.- 'Aucun camp n'accepte l'autre' -Tony, un coiffeur aux yeux bleus de 40 ans, vient pour sa part d'une partie de la ville de Homs (centre) sous le contrôle du régime. Ralph Lauren pas cher Lui aussi espère se rendre en Allemagne et y trouver rapidement un travail.Les deux hommes ont dû se rencontrer, car ils savent qu'ils sont de deux camps opposés dans cette guerre qu'ils tentent d'oublier. Lorsque leurs regards se croisent, ils détournent rapidement la tête."Ma femme vivait dans une terreur constante. Il y a des voitures piégées, des hommes armés (les rebelles) qui nous bombardent tout le temps", dit Tony, issu de la minorité alaouite, comme le président Assad.Mais comme Jalal, un sunnite, Tony reconnait "qu'aucun camp n'accepte l'autre aujourd'hui en Syrie".Surnommée aux premières heures du soulèvement "Capitale de la révolution" par les militants, Homs a été l'une des villes les plus touchées par le conflit et la violence communautaire. Polo Ralph Lauren pas cher "Pour moi, il n'y a jamais eu de révolution", affirme Tony, faisant écho à la propagande du régime.- 'Un pion dans la guerre' -Jalal semble plus disposé à écouter Nechirvan, un Kurde de 20 ans originaire de la ville de Qamechli, dans le nord-est de la Syrie, qui a fui parce qu'il refuse "de devenir un pion dans cette guerre"."Chaque partie veut vous recruter. Soit vous êtes recrutés par l'armée, soit par les YPG (Unités de protection du peuple), les milices kurdes, explique le jeune homme à la longue mèche noire relevée en arrière. "Ma vie vaut plus que cela".Mais quand la question kurde est abordée, la tension monte entre les deux passagers."Depuis des centaines d'années, notre rêve est de créer un Etat kurde indépendant", dit Nechirvan. Ralph Lauren Soldes "D'accord, mais pourquoi n'avez-vous pas attendu que le régime tombe pour tenter d'instaurer votre Etat?", réplique Jalal.Dans la nuit noire, Nechirvan se lève et rejoint ses amis kurdes sur le pont.Mais il n'y a pas que des conflits sur le ferry: Rana, une jeune femme de 26 ans, origine de Damas, vient d'épouser Mohammed, un Palestinien de Syrie vivant à Copenhague, il y a quelques jours sur l'île grecque de Rhodes.Le couple qui s'est d'abord rencontré virtuellement sur les réseaux sociaux, appuyait le soulèvement à ses débuts, même si aucun d'eux n'a milité."Aujourd'hui, je ne suis avec personne. Je veux juste un avenir", dit Rana, selon laquelle le soulèvement a échoué "parce que les gens n'étaient pas unis".Pour elle, le voyage est une "drôle de lune de miel".
Lui aussi espère se rendre en Allemagne et y trouver rapidement un travail.Les deux hommes ont dû se rencontrer, car ils savent qu'ils sont de deux camps opposés dans cette guerre qu'ils tentent d'oublier. Lorsque leurs regards se croisent, ils détournent rapidement la tête."Ma femme vivait dans une terreur constante. Il y a des voitures piégées, des hommes armés (les rebelles) qui nous bombardent tout le temps", dit Tony, issu de la minorité alaouite, comme le président Assad.Mais comme Jalal, un sunnite, Tony reconnait "qu'aucun camp n'accepte l'autre aujourd'hui en Syrie".Surnommée aux premières heures du soulèvement "Capitale de la révolution" par les militants, Homs a été l'une des villes les plus touchées par le conflit et la violence communautaire. Polo Ralph Lauren pas cher "Pour moi, il n'y a jamais eu de révolution", affirme Tony, faisant écho à la propagande du régime.- 'Un pion dans la guerre' -Jalal semble plus disposé à écouter Nechirvan, un Kurde de 20 ans originaire de la ville de Qamechli, dans le nord-est de la Syrie, qui a fui parce qu'il refuse "de devenir un pion dans cette guerre"."Chaque partie veut vous recruter. Soit vous êtes recrutés par l'armée, soit par les YPG (Unités de protection du peuple), les milices kurdes, explique le jeune homme à la longue mèche noire relevée en arrière. "Ma vie vaut plus que cela".Mais quand la question kurde est abordée, la tension monte entre les deux passagers."Depuis des centaines d'années, notre rêve est de créer un Etat kurde indépendant", dit Nechirvan. Ralph Lauren Soldes
"D'accord, mais pourquoi n'avez-vous pas attendu que le régime tombe pour tenter d'instaurer votre Etat?", réplique Jalal.Dans la nuit noire, Nechirvan se lève et rejoint ses amis kurdes sur le pont.Mais il n'y a pas que des conflits sur le ferry: Rana, une jeune femme de 26 ans, origine de Damas, vient d'épouser Mohammed, un Palestinien de Syrie vivant à Copenhague, il y a quelques jours sur l'île grecque de Rhodes.Le couple qui s'est d'abord rencontré virtuellement sur les réseaux sociaux, appuyait le soulèvement à ses débuts, même si aucun d'eux n'a milité."Aujourd'hui, je ne suis avec personne. Je veux juste un avenir", dit Rana, selon laquelle le soulèvement a échoué "parce que les gens n'étaient pas unis".Pour elle, le voyage est une "drôle de lune de miel".
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