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  #1 uerozhiyo uerozhiyo on 22 Jul 14

   

  Car depuis le octobre, date du premier jour de ce procès lié au massacre de villageois de Doujaïl pendant l'été , les séances n'ont pas manqué de piment. À commencer par les discours enflammés de Saddam contre la famille Bush, ses appels de solidarité envers la guérilla et ses éternelles références à son ancien poste de chef d'État qu'il prétend toujours détenir. Les expulsions musclées de son demifrère, Barzan alTikriti, sont également entrées dans les annales du procès. Listes des horreurs commises Lors de la dernière audience, c'est pour avoir accusé la cour de terroriser la défense qu'il se retrouva plaqué contre le mur avant d'être conduit de force à l'extérieur. Sans compter la sortie théâtrale, en mai, de Boushra Khalil, une des avocates du raïs déchu, après avoir jeté sa robe noire au visage du juge principal. « Un jour, il y a eu une panne de courant. On ne voyait plus rien. pull lacoste pas cher
  pull lacoste pas cherTout d'un coup, les insultes se sont mises à fuser dans tous les sens. On se serait cru dans la cour d'une école », se souvient un journaliste irakien. « Mais cette foisci, ajoutetil, on entend presque voler les mouches. » L'heure est cruciale. Il s'agit de laisser les quatre avocats des victimes présenter leur dossier d'accusation finale. L'un après l'autre, ils se mettent à dresser la liste des horreurs commises lors de la répression menée par les hommes de Saddam, à la suite d'une tentative d'assassinat, à Doujaïl, contre sa personne : le massacre d'une centaine de suspects, les tortures par chocs électriques, la déportation de leurs familles dans le désert, la destruction des vergers de cette petite ville située au nord de Bagdad. Pour les familles des victimes, qui sentent l'heure du verdict approcher, c'est un soulagement. pull lacoste homme pas cher pull lacoste homme pas cher « La justice va enfin venger les proches de toutes ces personnes innocentes tuées par un régime criminel », nous confiait Safaa alJaberi, maquettiste au journal AlMuttamar, de confession chiite, à la veille de la e audience. Après cinq années de détention dans la sordide prison d'Abou Ghraib, son frère a trouvé mystérieusement la mort, en . Les services de renseignement l'avaient arrêté en lui reprochant d'avoir refusé de collaborer avec eux dans la traque contre les habitants de Doujaïl. « Je ne rate aucun épisode du procès. Mon père a enregistré toutes les audiences diffusées à la télévision. J'espère que Saddam sera pendu en public. Suivre ce procès, c'est comme une thérapie », ditil. pull lacoste femme pas cher
  pull lacoste femme pas cherRetransmises en différé de vingt minutes sur le petit écran irakien afin de permettre au juge d'activer son bouton rouge qui lui permet de censurer les séquences agitées les audiences provoquent, chez d'autres, des effets inverses. « Saddam est le seul président digne de l'Irak », lâche Nadeem Mahmoud, un homme d'affaires sunnite de Bagdad. Pour les membres de cette minorité qui avait l'habitude d'être au pouvoir, l'ancien raïs est l'une des dernières incarnations du nationalisme arabe, et son image à la télévision fait revivre une certaine nostalgie. Et puis, ils sont de plus en plus nombreux, comme Nawal alRahami, une vendeuse, pourtant de confession chiite, à finir par regretter l'ancien dictateur, « tout simplement parce la vie était plus calme et qu'on pouvait rester dehors après le coucher du soleil ». Tribunal dans la « zone verte » Elle regrette aussi que les audiences se déroulent « chez les Américains ». Dans un Bagdad en proie à une violence sans précédent, le procès de l'ancien raïs et de ses acolytes a lieu dans une bâtisse ultraprotégée située dans l'ennte fortifiée de la fameuse zone verte, où siège l'ambassade des ÉtatsUnis. Pour les médias qui veulent y assister, c'est un parcours du combattant : il faut d'abord obtenir une accréditation des forces d'occupation, passer un interrogatoire et se faire scanner les yeux.

   

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