Teresa Cremisi. Bien sûr. Je pense que dans cette maison, qui est en reconstruction, et compte tenu de nos forces, six, sept romans à la rentrée c'est un bon chiffre. Cela nous permet de ne pas nous disperser, de travailler au succès de chaque livre et de donner aux auteurs le service qu'ils attendent de nous. Il faut qu'ils se sentent bien dans cette maison. polo lacoste femme col dentelle Estce que les résultats sont au rendezvous ? Teresa Cremisi. Je le crois. polo tennis femme lacoste C'est évidemment aussi du public et de la critique que viendra la réponse, mais je pense que l'image de Flammarion, qui était un peu brouillée, regagne en netteté. Précisément, certains éditeurs se forgent une réputation en publiant des textes au caractère très marqué, que ce soit du côté de l'avantgarde, de la littérature « générationnelle » ou trash, etc. N'y atil pas une contradiction entre le souci d'affirmer une image et la diversité que vous recherchez ? Teresa Cremisi. Ce que vous notez s'applique à des petites maisons qui s'identifient à leur fondateur : POL, Minuit, en sont les symboles. Là, le goût de l'éditeur résume le projet éditorial. polo lacoste femme col claudineCes maisons existent dans tous les pays. Elles sont le sel de la terre et jouent un rôle irremplaçable de défricheurs. polo sans manche femme lacoste Les grosses maisons, par goût ou par obligation, sont des éditeurs où le club qui accueille les auteurs accueille la diversité. Flammarion en fait partie depuis toujours. L'équation est difficile à résoudre qui assure cohérence et diversité. Comment faitesvous ? Y atil un comité de lecture ? Teresa Cremisi. Pas au sens institutionnel, de grandmesse, avec des lecteurs extérieurs. polo lacoste femme bordure leopard C'est simplement le moyen de faire converger les expériences des éditeurs qui travaillent ici. Une équipe qui choisit, qui discute, qui propose. polo lacoste rose femme pas cher Gilles Haéri et moimême avons la responsabilité de ce groupe et donc je n'interviens pas systématiquement sur chaque livre. Comment voyezvous l'avenir du groupe ? Teresa Cremisi. Je cher che à mettre en valeur ce qui est dans les gènes de cette maison, à élaguer ce qui brouille notre travail, pour mieux dégager nos points forts. Cela signifie qu'en nombre de titres, nous allons plutôt vers une réduction. Notre croissance se fera plutôt par acquisition que par une contribution à la surproduction éditoriale que l'on dénonce en ce moment. polo lacoste femme bordeauxEntretien réalisé par Alain Nicolas. commentaire La discussion est fermée : vous ne pouvez pas poster de nouveaux commentaires. polo lacoste pour femme prix Culture le Septembre Les LETTRES françaises La chronique poésie de Françoise Han. La condition de poète Comment le poète se voitil dans la société ? Ne vivant pas de sa plume, il peut y être aussi salarié de diverses professions, artisan, médecin, architecte, voire homme de loi, ou bien petit éditeur de poésie, ou c'était autrefois bénéficiaire d'un mécénat ; mais nous nous intéressons ici au poète en tant que tel. JeanPierre Chevais en fait l'objet de ses réflexions dans un Précis d'indécision, titre évidemment ironique. En épigraphe, une citation de Racine, « Je sais tous les chemins par où je dois passer », montre l'opposition entre l'idée que les classiques se faisaient du poète et la nôtre, sauf à dire avec Kafka : « Ce que nous appelons chemin, c'est notre indécision. » Premier trait de la condition du poète : il vit dans le même corps que l'individu lambda auquel nous faisons allusion plus haut et la cohabitation se passe tant bien que mal.Trait suivant : le manque, ce qui lui a été retranché. « Précis d'excision », se moquetil. polo lacoste pour femme pas cher Sa grande affaire : le rapport à la parole. Quand cesse la fusion avec le monde apparaît l'écriture, « on se demande pourquoi on n'y comprenait rien de là à conclure que ». La phrase inachevée, lourde de sousentendus, est une caractéristique de ces pages qui, par la suppression des virgules, tendent vers un continu, ironique lui aussi. Le poète se heurte partout, mal intégré dans les objets et chez les gens, quand ce n'est pas la barre du ciel qui lui tombe sur la nuque. Le recueil de ses maladresses est parsemé de malentendus avec la femme aimée. polo lacoste femme bleu marineVers quoi se tourner, quand ce qu'un langage inepte appelle « la vraie vie » paraît dépourvu de sens ? Vers les grandes figures de la mythologie, vers les poètes de tout temps, Hölderlin ou Bobrowski, vers la musique. C'est peutêtre un spectacle : « Fini le temps d'Icare Dédale Orion Orphée Ariane ou Eurydice tous ceux qui maintenant sur la scène nous saluent qui bientôt viendront parmi nous s'asseoir remplir orchestre balcons et poulaillers voilà ça va finir question de temps tout va pouvoir recommencer.
C'est évidemment aussi du public et de la critique que viendra la réponse, mais je pense que l'image de Flammarion, qui était un peu brouillée, regagne en netteté. Précisément, certains éditeurs se forgent une réputation en publiant des textes au caractère très marqué, que ce soit du côté de l'avantgarde, de la littérature « générationnelle » ou trash, etc. N'y atil pas une contradiction entre le souci d'affirmer une image et la diversité que vous recherchez ? Teresa Cremisi. Ce que vous notez s'applique à des petites maisons qui s'identifient à leur fondateur : POL, Minuit, en sont les symboles. Là, le goût de l'éditeur résume le projet éditorial. polo lacoste femme col claudineCes maisons existent dans tous les pays. Elles sont le sel de la terre et jouent un rôle irremplaçable de défricheurs. polo sans manche femme lacoste Les grosses maisons, par goût ou par obligation, sont des éditeurs où le club qui accueille les auteurs accueille la diversité. Flammarion en fait partie depuis toujours. L'équation est difficile à résoudre qui assure cohérence et diversité. Comment faitesvous ? Y atil un comité de lecture ? Teresa Cremisi. Pas au sens institutionnel, de grandmesse, avec des lecteurs extérieurs. polo lacoste femme bordure leopard C'est simplement le moyen de faire converger les expériences des éditeurs qui travaillent ici. Une équipe qui choisit, qui discute, qui propose. polo lacoste rose femme pas cher
Gilles Haéri et moimême avons la responsabilité de ce groupe et donc je n'interviens pas systématiquement sur chaque livre. Comment voyezvous l'avenir du groupe ? Teresa Cremisi. Je cher che à mettre en valeur ce qui est dans les gènes de cette maison, à élaguer ce qui brouille notre travail, pour mieux dégager nos points forts. Cela signifie qu'en nombre de titres, nous allons plutôt vers une réduction. Notre croissance se fera plutôt par acquisition que par une contribution à la surproduction éditoriale que l'on dénonce en ce moment. polo lacoste femme bordeauxEntretien réalisé par Alain Nicolas. commentaire La discussion est fermée : vous ne pouvez pas poster de nouveaux commentaires. polo lacoste pour femme prix Culture le Septembre Les LETTRES françaises La chronique poésie de Françoise Han. La condition de poète Comment le poète se voitil dans la société ? Ne vivant pas de sa plume, il peut y être aussi salarié de diverses professions, artisan, médecin, architecte, voire homme de loi, ou bien petit éditeur de poésie, ou c'était autrefois bénéficiaire d'un mécénat ; mais nous nous intéressons ici au poète en tant que tel. JeanPierre Chevais en fait l'objet de ses réflexions dans un Précis d'indécision, titre évidemment ironique. En épigraphe, une citation de Racine, « Je sais tous les chemins par où je dois passer », montre l'opposition entre l'idée que les classiques se faisaient du poète et la nôtre, sauf à dire avec Kafka : « Ce que nous appelons chemin, c'est notre indécision. » Premier trait de la condition du poète : il vit dans le même corps que l'individu lambda auquel nous faisons allusion plus haut et la cohabitation se passe tant bien que mal.Trait suivant : le manque, ce qui lui a été retranché. « Précis d'excision », se moquetil. polo lacoste pour femme pas cher
Sa grande affaire : le rapport à la parole. Quand cesse la fusion avec le monde apparaît l'écriture, « on se demande pourquoi on n'y comprenait rien de là à conclure que ». La phrase inachevée, lourde de sousentendus, est une caractéristique de ces pages qui, par la suppression des virgules, tendent vers un continu, ironique lui aussi. Le poète se heurte partout, mal intégré dans les objets et chez les gens, quand ce n'est pas la barre du ciel qui lui tombe sur la nuque. Le recueil de ses maladresses est parsemé de malentendus avec la femme aimée. polo lacoste femme bleu marineVers quoi se tourner, quand ce qu'un langage inepte appelle « la vraie vie » paraît dépourvu de sens ? Vers les grandes figures de la mythologie, vers les poètes de tout temps, Hölderlin ou Bobrowski, vers la musique. C'est peutêtre un spectacle : « Fini le temps d'Icare Dédale Orion Orphée Ariane ou Eurydice tous ceux qui maintenant sur la scène nous saluent qui bientôt viendront parmi nous s'asseoir remplir orchestre balcons et poulaillers voilà ça va finir question de temps tout va pouvoir recommencer.
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