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Polo Ralph Lauren pas cher Polo Ralph - 0 views

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started by longcha longcha on 14 Nov 14
  • longcha longcha
     
    0L'homme avait pris, toujourscomme je l'avais prévu, la galerie à sa droite, c'estàdire le chemin préparé de sa fuite… « À moi, Jacques ! À moi, Larsan ! » m'écriaije. Il nepouvait plus nous échapper ! Je poussai une clameur de joie, de victoiresauvage… L'homme parvint à l'intersection des deux galeries à peinedeux secondes avant nous et la rencontre que j'avais décidée, le choc fatal qui devait inévitablement se produire, eut lieu ! Nous nous heurtâmestous à ce carrefour : M. Stangerson et moi venant d'un bout de la galeriedroite, le père Jacques venant de l'autre bout de cette même galerie etFrédéric Larsan venant de la galerie tournante. Nous nous heurtâmesjusqu'à tomber… « Mais l'homme n'était pas là ! » Nous nous regardions avec des yeux stupides, des yeux d'épouvante,devant cet « irréel » : « l'homme n'était pas là ! » Où estil ? Où estil ? Où estil ? … Tout notre être demandait : « Oùestil ? » « Il est impossible qu'il se soit enfui ! m'écriaije dans une colère plusgrande que mon épouvante ! - Je le touchais, s'exclama Frédéric Larsan. - Il était là, j'ai senti son souffle dans la figure ! faisait le père Jacques. - Nous le touchions ! » répétâmesnous, M. Stangerson et moi. Ralph Lauren pas cher
    Ralph Lauren pas cherOù estil ? Où estil ? Où estil ? … Nous courûmes comme des fous dans les deux galeries ; nous visitâmes portes et fenêtres ; elles étaient closes, hermétiquement closes…On n'avait pas pu les ouvrir, puisque nous les trouvions fermées… Etpuis, estce que cette ouverture d'une porte ou d'une fenêtre par cethomme, ainsi traqué, sans que nous ayons pu apercevoir son geste, n'eûtpas été plus inexplicable encore que la disparition de l'homme luimême ? Où estil ? Où estil ? … Il n'a pu passer par une porte, ni par une fenêtre, ni par rien. Il n'a pu passer à travers nos corps ! … J'avoue que, dans le moment, je fus anéanti. Car, enfin, il faisait clairdans la galerie, et dans cette galerie il n'y avait ni trappe, ni porte secrètedans les murs, ni rien où l'on pût se cacher. Nous remuâmes les fauteuilset soulevâmes les tableaux. Rien ! Rien ! Nous aurions regardé dans unepotiche, s'il y avait eu une potiche ! Chapitre La galerie inexplicableMlle Mathilde Stangerson apparut sur le seuil de son antichambre, continue toujours le carnet de Rouletabille. Nous étions presque à sa porte,dans cette galerie où venait de se passer l'incroyable phénomène. Il y ades moments où l'on sent sa cervelle fuir de toutes parts. Polo Ralph Lauren pas cher Polo Ralph Lauren pas cher Une balle dansla tête, un crâne qui éclate, le siège de la logique assassiné, la raison enmorceaux… tout cela était sans doute comparable à la sensation, quim'épuisait, « qui me vidait », du déséquilibre de tout, de la fin de monmoi pensant, pensant avec ma pensée d'homme ! La ruine morale d'unédifice rationnel, doublé de la ruine réelle de la vision physiologique,alors que les yeux voient toujours clair, quel coup affreux sur le crâne ! Heureusement, Mlle Mathilde Stangerson apparut sur le seuil de sonantichambre. Je la vis ; et ce fut une diversion à ma pensée en chaos… Jela respirai… « je respirai son parfum de la dame en noir… Chère dameen noir, chère dame en noir » que je ne reverrai jamais plus ! Mon Dieu !dix ans de ma vie, la moitié de ma vie pour revoir la dame en noir ! Mais,hélas ! Je ne rencontre plus, de temps en temps, et encore ! … et encore !… que le parfum, à peu près le parfum dont je venais respirer la trace,sensible pour moi seul, dans le parloir de ma jeunesse ! … c'est cette réminiscence aiguë de ton cher parfum, dame en noir, qui me fit aller verscelleci que voilà tout en blanc, et si pâle, si pâle, et si belle sur le seuil dela « galerie inexplicable » ! Ses beaux cheveux dorés relevés sur la nuquelaissent voir l'étoile rouge de sa tempe, la blessure dont elle faillit mourir… Quand je commençais seulement à prendre ma raison par le bonbout, dans cette affaire, j'imaginais que, la nuit du mystère de la«Chambre Jaune», Mlle Stangerson portait les cheveux en bandeaux… «Mais, avant mon entrée dans la «Chambre Jaune», comment auraisje raisonné sans la chevelure aux bandeaux » ? Et maintenant, je ne raisonne plus du tout, depuis le fait de la « galerieinexplicable » ; je suis là, stupide, devant l'apparition de Mlle Stangerson, pâle et si belle. Elle est vêtue d'un peignoir d'une blancheur de rêve. On dirait une apparition, un doux fantôme. Son père la prend dans sesbras, l'embrasse avec passion, semble la reconquérir une fois de plus,puisqu'une fois de plus elle eût pu, pour lui, être perdue ! Il n'osel'interroger… Il l'entraîne dans sa chambre où nous les suivons… car, enfin, il faut savoir ! … La porte du boudoir est ouverte… Les deux visagesépouvantés des gardesmalades sont penchés vers nous… « Mlle Stangerson demande ce que signifie tout ce bruit. » « Voilà, ditelle, c'est biensimple ! … » - Comme c'est simple ! comme c'est simple ! - … Elle a eul'idée de ne pas dormir cette nuit dans sa chambre, de se coucher dans lamême pièce que les gardesmalades, dans le boudoir… Et elle a fermé,sur elles trois, la porte du boudoir… Elle a, depuis la nuit criminelle, descraintes, des peurs soudaines fort compréhensibles, n'estce pas ? … Quicomprendra pourquoi, cette nuit justement « où il devait revenir », elles'est enfermée par un « hasard » très heureux avec ses femmes ? Quicomprendra pourquoi elle repousse la volonté de M. Stangerson de coucher dans le salon de sa fille, puisque sa fille a peur ? Qui comprendrapourquoi la lettre, qui était tout à l'heure sur la table de la chambre, « n'yest plus » ! … Celui qui comprendra cela dira : Mlle Stangerson savaitque l'assassin devait revenir… elle ne pouvait l'empêcher de revenir…elle n'a prévenu personne parce qu'il faut que l'assassin reste inconnu…inconnu de son père, inconnu de tous… excepté de Robert Darzac. Chemise Ralph Lauren pas cher
    Chemise Ralph Lauren pas cherCarM. Darzac doit le connaître maintenant… Il le connaissait peutêtreavant ! Se rappeler la phrase du jardin de l'Élysée : « Me faudratil, pourvous avoir, commettre un crime ? » Contre qui, le crime, sinon « contrel'obstacle », contre l'assassin ? Se rappeler encore cette phrase de M. Darzac en réponse à ma question : « Cela ne vous déplairaitil point que jedécouvre l'assassin ? - Ah ! Je voudrais le tuer de ma main ! » Et je lui airépliqué : « Vous n'avez pas répondu à ma question ! » Ce qui était vrai.En vérité, en vérité, M. Darzac connaît si bien l'assassin qu'il a peur queje le découvre, « tout en voulant le tuer ». Il n'a facilité mon enquête quepour deux raisons : d'abord parce que je l'y ai forcé ; ensuite, pour mieuxveiller sur elle… Je suis dans la chambre… dans sa chambre… je la regarde, elle… et jeregarde aussi la place où était la lettre tout à l'heure… Mlle Stangersons'est emparée de la lettre ; cette lettre était pour elle, évidemment… évidemment… Ah ! comme la malheureuse tremble… Elle tremble au récitfantastique que son père lui fait de la présence de l'assassin dans sachambre et de la poursuite dont il a été l'objet… Mais il est visible… il estvisible qu'elle n'est tout à fait rassurée que lorsqu'on lui affirme quel'assassin, par un sortilège inouï, a pu nous échapper. Et puis il y a un silence… Quel silence ! … Nous sommes tous là, à « la» regarder… Son père, Larsan, le père Jacques et moi… Quelles penséesroulent dans ce silence autour d'elle ? … Après l'événement de ce soir,après le mystère de la « galerie inexplicable », après cette réalité prodigieuse de l'installation de l'assassin dans sa chambre, à elle, il me sembleque toutes les pensées, toutes, depuis celles qui se traînent sous le crânedu père Jacques, jusqu'à celles qui « naissent » sous le crâne de M.

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