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Polo Lacoste pas cher Fils - 0 views

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started by bifeng4 on 15 Dec 14
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    Une aberration ? Pas seulement. C'est, derrière l'affaire Cahuzac et le feuilleton Offshore Leaks (lire notre « événement »), un nouveau scandale politico-financier, que l'Humanité met en lumière aujourd'hui.Tout commence quand, fin 2011, Arkema décide officiellement de se délester de sa branche spécialisée dans le PVC. Quelques investisseurs qataris et russes jettent un coup d'œil, sans donner suite. Arrive Gary Klesch. Un personnage, assurément. Mieux : une caricature ambulante. Polo Lacoste pas cher Fils d'un boxeur de Cleveland, cette petite frappe de la finance s'est taillé une solide réputation dans le milieu, entre Wall Street et la City : là où tous les autres voient une faillite, lui lorgne encore sur le grisbi. Il est, d'après ses pairs des places spéculatives qui ont pourtant de l'estomac, l'une des icônes du « capitalisme vautour ». « Aux États-Unis, vous pouvez vous introduire dans l'entreprise, virer les gens, vendre les actifs et repartir tranquille avec l'argent », faisait observer en 2003 celui que ses compères décrivent comme un « pilleur de tombes ». « Si vous regardez la France, l'Allemagne ou l'Italie, tous les salariés sont toujours en tête des créanciers. Si vous essayez de démembrer une boîte en Europe, vous risquez de ne finir avec rien… »Dix ans plus tard, le business est finalement devenu assez lucratif en Europe pour que Klesch transforme le continent en terrain de chasse. Contrairement à ce que Nicolas Sarkozy et ses ministres Éric Besson ou François Baroin diront à plusieurs reprises pour justifier l'introduction de ce prédateur dans le pays, Klesch n'a strictement aucun « titre de noblesse dans un certain nombre de secteurs comme l'aluminium, l'énergie ou la chimie ». Basé à Genève, l'homme n'a pas bâti d'empire industriel -avant de reprendre Kem One, il ne contrôlait qu'une raffinerie en Allemagne et deux fonderies aux Pays-Bas-, mais plutôt une nébuleuse de trusts, de holdings et d'intermédiaires financiers domiciliés aux Bermudes, à Jersey, à Malte et dans différents cantons suisses. Survetement Lacoste pas cher
    Mais qu'importe, en pleine campagne pour la présidentielle, le gouvernement Fillon présente le margoulin en sauveur des salariés de Petroplus à Petit-Couronne, de Rio Tinto Alcan à Saint-Jean-de-Maurienne, de LyondellBasell à Berre… ou, donc, de la dizaine d'installations du pôle vinylique d'Arkema sur tout le territoire. L'affaire est dans le sac. Dans son coin, Gary Klesch se paie même le luxe de railler le « désespoir de certains gouvernements européens » devant un journaliste de Reuters : « À une occasion au moins, on m'a offert de l'argent pour que je reprenne une usine. »Entre Arkema et Klesch, fin 2011, début 2012, le marché se noue dans les salons cossus des avocats, sans même recourir aux services d'une banque d'affaires, comme c'est le cas d'ordinaire pour des opérations d'une telle ampleur. Contre l'euro symbolique de l'Américain, le groupe français offre, d'après nos informations, une activité industrielle valorisée 430 millions d'euros, avec une dizaine d'usines en France (2 000emplois directs). Arkema dote également Kem One de 99,5 millions de trésorerie et y transfère un montant de 180 millions d'euros au titre des besoins de fonds de roulement. Pour plusieurs dizaines de millions d'euros, l'industriel s'engage à participer au financement des investissements nécessaires dans certaines usines. Chemise lacoste pas cher Arkema garde la gestion des tâches administratives de Kem One et prend en charge certaines grosses factures comme l'énergie et le propylène, matière première indispensable pour Kem One. Marché conclu : au conseil d'administration d'Arkema, le deal est manifestement jugé équilibré. Un euro d'un côté, plusieurs centaines de millions de l'autre : rien à redire, c'est l'accord parfait ?Le 1er juillet 2012, Gary Klesch prend les rênes de Kem One. Le jour même, la quasi-totalité de la trésorerie est versée par Arkema à Londres sur des comptes bancaires appartenant à Kem One Trésorerie, une entité qui n'avait pas été mentionnée jusque-là. Depuis la cession, le groupe est géré avec une technique dite de « cash pooling ». « Grosso modo, cela signifie que, tous les soirs à minuit, l'argent des différentes unités remonte à la structure Kem One Trésorerie, qui est chargée de le ventiler, explique un spécialiste de l'ingénierie financière. C'est une technique qui est légale, mais qui a surtout l'avantage de servir d'aspirateur à cash pour tout faire remonter rapidement dans les holdings… » D'après les sources contactées par l'Humanité ces derniers jours, 30 millions d'euros « au minimum » auraient été placés à Jersey, encore plus loin des regards. Lacoste femme pas cher
    Ce que l'affairiste ne conteste pas. « Malte et Jersey, ce sont de grands centres d'échanges financiers bien connus, il n'y a rien de caché », avance-t-il début mars, dans un entretien à l'Usine nouvelle.Gary Klesch peut bien assumer d'avoir mauvaise presse. Il est grassement payé pour ça, justement. Tout son modèle économique consiste à proposer aux multinationales de les débarrasser des branches jugées inutiles, tout en les couvrant afin qu'elles ne soient pas accusées d'avoir externalisé la casse sociale : en vérité, il ne paye pas pour disposer d'outils de production, il se fait rémunérer pour effacer, après une période de « reprise » très limitée dans le temps, des activités dont les groupes ne veulent plus. Avant d'entrer en piste en France, l'année dernière, l'homme avait « racheté », en 2009, deux fonderies d'aluminium appartenant à Alcan et à Corus pour un euro symbolique, mais avec 115 millions d'euros dans les caisses ; elles ont été fermées en 2011. Dans toutes les opérations, les holdings patrimoniales de Klesch, basées en Suisse, à Malte et à Jersey, puisent allègrement dans la trésorerie et utilisent les fonds de roulement pour leur propre compte.

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