Robert Darzacdans les grands magasins de la Louve, s'empare du réticule de MlleStangerson, que celleci perd ou se laisse prendre. Elles pouvaient avoir été faites « avant» et Mlle Stangerson les avait dissimulées sous une collerette, un boa,n'importe quoi ! Car, du moment que je créais, que j'étais obligé de diviser l'affaire en deux phases, j'étais acculé à la nécessité de me dire queMlle Stangerson avait caché tous les événements de la première phase ;La raison me ditqu'il faut qu'il soit passé là, avant ! Examinons les marques et ce quenous savons de l'affaire, et voyons si ces marques vont à l'encontre de cepassage avant… avant que Mlle Stangerson s'enferme dans sa chambre,devant son père et le père Jacques ! « Après la publication de l'article du Matin et une conversation quej'eus dans le trajet de Paris à ÉpinaysurOrge avec le juge d'instruction,la preuve me parut faite que la «Chambre Jaune» était mathématiquement close et que, par conséquent, l'assassin en avait disparu avantl'entrée de Mlle Stangerson dans sa chambre, à minuit. Lacoste Femme pas cher elle avait des raisons, sans doute, assez puissantes pour cela, puisqu'ellen'avait rien dit à son père et qu'elle dut raconter naturellement au juged'instruction l'agression de l'assassin dont elle ne pouvait nier le passage, comme si cette agression avait eu lieu la nuit, pendant la secondephase ! Elle y était forcée, sans quoi son père lui eût dit : « Que nous astu caché là ? Que signifie « ton silence après une pareille agression » ? » « Elle avait donc dissimulé les marques de la main de l'homme à soncou. Mais il y avait le coup formidable de la tempe ! Ça, je ne le comprenais pas ! Surtout quand j'appris que l'on avait trouvé dans la chambreun os de mouton, arme du crime… Elle ne pouvait avoir dissimulé qu'onl'avait assommée, et cependant cette blessure apparaissait évidemmentcomme ayant dû être faite pendant la première phase puisqu'elle nécessitait la présence de l'assassin ! J'imaginai que cette blessure était beaucoup moins forte qu'on ne le disait - en quoi j'avais tort - et je pensai queMlle Stangerson avait caché la blessure de la tempe sous une coiffure enbandeaux ! « Quant à la marque, sur le mur, de la main de l'assassin blessée par lerevolver de Mlle Stangerson, cette marque avait été faite évidemment «avant » et l'assassin avait été nécessairement blessé pendant la premièrephase, c'estàdire pendant qu'il était là ! Toutes les traces du passage del'assassin avaient été naturellement laissées pendant la première phase :L'os de mouton, les pas noirs, le béret, le mouchoir, le sang sur le mur,sur la porte et par terre… De toute évidence, si ces traces étaient encorelà, c'est que Mlle Stangerson, qui désirait qu'on ne sût rien et qui agissaitpour qu'on ne sût rien de cette affaire, n'avait pas encore eu le temps deles faire disparaître ! Ce qui me conduisait à chercher la première phasede l'affaire dans un temps très rapproché de la seconde. Si, après la première phase, c'estàdire après que l'assassin se fût échappé, aprèsqu'ellemême eût en hâte regagné le laboratoire où son père la retrouvait, travaillant, - si elle avait pu pénétrer à nouveau un instant dans lachambre, elle aurait au moins fait disparaître, tout de suite, l'os de mouton, le béret et le mouchoir qui traînaient par terre. Mais elle ne le tentapas, son père ne l'ayant pas quittée. Après, donc, cette première phase,elle n'est entrée dans sa chambre qu'à minuit. Lacoste pas cher Quelqu'un y était entré àdix heures : le père Jacques, qui fit sa besogne de tous les soirs, ferma les volets et alluma la veilleuse. Lacoste pas cherDans son anéantissement sur le bureau dulaboratoire où elle feignait de travailler, Mlle Stangerson avait sans douteoublié que le père Jacques allait entrer dans sa chambre ! Aussi elle a unmouvement : elle prie le père Jacques de ne pas se déranger ! De ne paspénétrer dans la chambre ! Ceci est en toutes lettres dans l'article du Matin. Le père Jacques entre tout de même et ne s'aperçoit de rien, tant la«Chambre Jaune» est obscure ! … Mlle Stangerson a dû vivre là deux minutes affreuses ! Cependant, je crois qu'elle ignorait qu'il y avait tant demarques du passage de l'assassin dans sa chambre ! Elle n'avait sansdoute, après la première phase, eu le temps que de dissimuler les tracesdes doigts de l'homme à son cou et de sortir de sa chambre ! … Si elleavait su que l'os, le béret et le mouchoir fussent sur le parquet, elle lesaurait également ramassés quand elle est rentrée à minuit dans sachambre… Elle ne les a pas vus, elle s'est déshabillée à la clarté douteusede la veilleuse… Elle s'est couchée, brisée par tant d'émotions, et par laterreur, la terreur qui ne l'avait fait regagner cette chambre que le plustard possible… « Ainsi étaisje obligé d'arriver de la sorte à la seconde phase dudrame, avec Mlle Stangerson seule dans la chambre, du moment qu'onn'avait pas trouvé l'assassin dans la chambre… Ainsi devaisje naturellement faire entrer dans le cercle de mon raisonnement les marquesextérieures. « Mais il y avait d'autres marques extérieures à expliquer. Dans ce réticule, il y a une clef à tête de cuivre. Il ne sait pas l'importance qu'a cette clef. Elle luiest révélée par la note que fait paraître Mlle Stangerson dans les journaux. Polo Lacoste pas cher Des coupsde revolver avaient été tirés, pendant la seconde phase. Polo Lacoste pas cher Des cris : « Ausecours ! À l'assassin ! » avaient été proférés ! … Darzac… - Sans doute… - Et que Mlle Stangerson… Comment vatelle, Mlle Stangerson ? … - Beaucoup mieux… mieux… beaucoup mieux… - Alors il ne faut pas être triste… - Je suis triste, fitil, parce que je songe au parfum de la dame ennoir… - le parfum de la dame en noir ! Je vous en entends toujours parler !M'expliquerezvous, enfin, pourquoi il vous poursuit avec cetteassiduité ? - Peutêtre, un jour… un jour, peutêtre… » fit Rouletabille. Et il poussa un gros soupir. Vous avez aimé ce livre ? Nos utilisateurs ont aussi téléchargés Le Fantôme de l'Opéra, Gaston Leroux Un des meilleurs Gaston Leroux. Un beau et grand roman qui ravirales amateurs de fantastique et de musique. Le Parfum de la Dame en noir, Gaston Leroux Une cérémonie de mariage réunit tous les protagonistes du célèbreMystère de la chambre jaune. Les Frères Karamazov, Fyodor Mikhailovich Dostoyevsky Considéré par plusieurs comme un chefd'œuvre (Freud luimême leclasse parmi les trois plus grands drames de l'Histoire) et reconnucomme le plus grand roman de Dostoïevski, Les frères Karamazov estdifficilement résumable. Survetement Lacoste pas cher Autour d'une intrigue hamletienne absolumenttragique, la narration principale se double d'anecdotes puissantes ensymboles (par ex. Survetement Lacoste pas cher, le fils mort né de Grigori Vassiliévitch ; la vie du Starets Zossima ; la mort d'Illioucha Snéguiriov dont le père, certes alcoolique, est l'envers de Fiodor Pavlovitch Karamazov en ce sens qu'il aimeson fils.), de nombreuses histoires en lien avec le récit central (autour,notamment, du personnage de Grouchenka femme complexe en véritéqui cristallise la rivalité entre Dmitri Fiodorovitch et son père qui s'enéprennent tous deux ou de la ridicule et "moderne" Mme Khokhlakovadont la fille, Lisa, pour le moins taciturne et souffrante et hésite entrebien et mal) et de réflexions métaphysiques autour de la question deDieu et du Diable, du bien et du mal et, bien sûr, de la rédemption. Le Chien des Baskerville, Arthur Conan Doyle Le Chien des Baskerville (The Hound of the Baskervilles) est un romanpolicier anglais d'Arthur Conan Doyle, publié pour la première fois dansle Strand Magazine en et .La légende court dans cette région du Devonshire (sud ouest del'Angleterre), qu'un énorme chien crachant du feu de sa gueule béanteserait à l'origine de la mort de Sir Charles Baskerville. Un de ses ancêtres,Sir Hugo Baskerville, trouva la mort mystérieusement après avoir commis d'immondes atrocités envers une jeune paysanne. Sherlock Holmeset le Docteur Watson enquêtent.
Quelqu'un y était entré àdix heures : le père Jacques, qui fit sa besogne de tous les soirs, ferma les volets et alluma la veilleuse. Lacoste pas cherDans son anéantissement sur le bureau dulaboratoire où elle feignait de travailler, Mlle Stangerson avait sans douteoublié que le père Jacques allait entrer dans sa chambre ! Aussi elle a unmouvement : elle prie le père Jacques de ne pas se déranger ! De ne paspénétrer dans la chambre ! Ceci est en toutes lettres dans l'article du Matin. Le père Jacques entre tout de même et ne s'aperçoit de rien, tant la«Chambre Jaune» est obscure ! … Mlle Stangerson a dû vivre là deux minutes affreuses ! Cependant, je crois qu'elle ignorait qu'il y avait tant demarques du passage de l'assassin dans sa chambre ! Elle n'avait sansdoute, après la première phase, eu le temps que de dissimuler les tracesdes doigts de l'homme à son cou et de sortir de sa chambre ! … Si elleavait su que l'os, le béret et le mouchoir fussent sur le parquet, elle lesaurait également ramassés quand elle est rentrée à minuit dans sachambre… Elle ne les a pas vus, elle s'est déshabillée à la clarté douteusede la veilleuse… Elle s'est couchée, brisée par tant d'émotions, et par laterreur, la terreur qui ne l'avait fait regagner cette chambre que le plustard possible… « Ainsi étaisje obligé d'arriver de la sorte à la seconde phase dudrame, avec Mlle Stangerson seule dans la chambre, du moment qu'onn'avait pas trouvé l'assassin dans la chambre… Ainsi devaisje naturellement faire entrer dans le cercle de mon raisonnement les marquesextérieures. « Mais il y avait d'autres marques extérieures à expliquer. Dans ce réticule, il y a une clef à tête de cuivre. Il ne sait pas l'importance qu'a cette clef. Elle luiest révélée par la note que fait paraître Mlle Stangerson dans les journaux. Polo Lacoste pas cher Des coupsde revolver avaient été tirés, pendant la seconde phase. Polo Lacoste pas cher Des cris : « Ausecours ! À l'assassin ! » avaient été proférés ! … Darzac… - Sans doute… - Et que Mlle Stangerson… Comment vatelle, Mlle Stangerson ? … - Beaucoup mieux… mieux… beaucoup mieux… - Alors il ne faut pas être triste… - Je suis triste, fitil, parce que je songe au parfum de la dame ennoir… - le parfum de la dame en noir ! Je vous en entends toujours parler !M'expliquerezvous, enfin, pourquoi il vous poursuit avec cetteassiduité ? - Peutêtre, un jour… un jour, peutêtre… » fit Rouletabille. Et il poussa un gros soupir. Vous avez aimé ce livre ? Nos utilisateurs ont aussi téléchargés Le Fantôme de l'Opéra, Gaston Leroux Un des meilleurs Gaston Leroux. Un beau et grand roman qui ravirales amateurs de fantastique et de musique. Le Parfum de la Dame en noir, Gaston Leroux Une cérémonie de mariage réunit tous les protagonistes du célèbreMystère de la chambre jaune. Les Frères Karamazov, Fyodor Mikhailovich Dostoyevsky Considéré par plusieurs comme un chefd'œuvre (Freud luimême leclasse parmi les trois plus grands drames de l'Histoire) et reconnucomme le plus grand roman de Dostoïevski, Les frères Karamazov estdifficilement résumable. Survetement Lacoste pas cher
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