Les ÉtatsUnis sont à l'image de la communauté internationale qui, depuis , a abandonné cette région à son sort.Tout se passe comme si l'on s'était résigné à la politique du pire, la violence l'emportant sur la volonté de paix et de cohabiter : que les belligérants s'épuisent et il sera temps d'en reparler. C'était occulter que le recours systématique à la confrontation conduit toujours à un embrasement haineux dont il est toujours plus difficile de s'extraire après coup. Et c'est là le plus grave : s'il se trouve qu'Israël n'a pas in fine les moyens de ses objectifs, alors on n'aura fait qu'alimenter la haine, le sentiment d'injustice et renforcer les extrémistes qui s'en nourrissent. Dans ce contexte obsessionnel, c'est toute perspective de paix dans la région qui est pour longtemps hypothéquée, mais surtout, c'est la fin du Liban, celle de l'espoir d'une République arabe multiconfessionnelle, économiquement saine et démocratique. Le Liban, qui n'a jamais souhaité cette guerre, ne s'en relèvera peutêtre pas.Il n'est pas dans les habitudes d'Israël de perdre ses guerres. Lacoste pas cher C'est une question de survie pour un pays dénué de profondeur géographique. Depuis la première guerre israéloarabe de , l'État juif s'est construit une réputation de vainqueur. L'invasion du Liban en et le massacre de Sabra et Chatila puis le retrait unilatéral de l'an et l'aura que le Hezbollah en avait retirée dans le monde arabe ont terni l'image d'Épinal. La guerre qu'Israël mène depuis le juillet contre le Parti de Dieu libanais vient à nouveau ébranler le mythe. S'il est normal de riposter à une attaque lancée par le Hezbollah, s'il est légitime de détruire des engins lanceroquettes qui prennent le territoire national pour cible, il est parfaitement inadmissible d'écraser des dizaines d'enfants sous les bombes. Même et surtout si l'on sait bien, et les militaires israéliens les premiers, que les miliciens du Hezbollah n'hésitent pas à utiliser femmes et enfants comme boucliers humains.L'affirmation pour le moins présomptueuse par les dirigeants politiques et militaires d'Israël qu'ils allaient, cet été, «éradiquer» le Hezbollah les a placés en fort mauvaise posture. Polo Lacoste pas cher D'éradication, il n'en est plus guère question. Le Hezbollah résiste bel et bien. Son chef, Hassan Nasrallah, devient chaque jour un peu plus un héros dans l'opinion publique arabe. Le poids du mouvement intégriste sur la scène politique libanaise se renforce. Son parrain, l'Iran, engagé dans une vaste confrontation avec l'Occident en général et les ÉtatsUnis en particulier, marque des points. Israël en est réduit à compter sur une force multinationale, dirigée par la France, qui viendrait protéger sa frontière nord. Quand on connaît à la fois le prix qu'Israël attache à défendre seul sa sécurité et la méfiance avec laquelle beaucoup d'Israéliens regardent la France, on mesure le besoin dans lequel est tombé l'État hébreu. Lacoste Soldes Dans la guerre avec le Hezbollah, Israël accumule pour l'instant les revers. Il a mal apprécié les capacités de la milice chiite ; il a opté pour des tactiques militaires peu économes en victimes collatérales ; il s'est, de ce fait, aliéné ses alliés arabes modérés qui, au départ, souscrivaient à son objectif de démanteler le Hezbollah. En n'arrivant pas à atteindre ses buts de guerre, il a enfin révélé une faiblesse que ses ennemis ne manqueront pas de prendre pour de la vulnérabilité.Il n'y a aucune matière à réjouissance dans l'affaiblissement et l'isolement d'Israël au profit de l'Iran. Les divisions européennes et les rivalités francoaméricaines ne doivent pas venir compliquer la recherche d'une solution. La secrétaire d'État américaine, Condoleezza Rice, a commencé à s'impliquer en se rendant sur place à deux reprises. Les dirigeants libanais ont été mal inspirés de refuser de la recevoir avanthier, car seuls les ÉtatsUnis sont capables d'imposer leurs vues au ProcheOrient.
C'est une question de survie pour un pays dénué de profondeur géographique. Depuis la première guerre israéloarabe de , l'État juif s'est construit une réputation de vainqueur. L'invasion du Liban en et le massacre de Sabra et Chatila puis le retrait unilatéral de l'an et l'aura que le Hezbollah en avait retirée dans le monde arabe ont terni l'image d'Épinal. La guerre qu'Israël mène depuis le juillet contre le Parti de Dieu libanais vient à nouveau ébranler le mythe. S'il est normal de riposter à une attaque lancée par le Hezbollah, s'il est légitime de détruire des engins lanceroquettes qui prennent le territoire national pour cible, il est parfaitement inadmissible d'écraser des dizaines d'enfants sous les bombes. Même et surtout si l'on sait bien, et les militaires israéliens les premiers, que les miliciens du Hezbollah n'hésitent pas à utiliser femmes et enfants comme boucliers humains.L'affirmation pour le moins présomptueuse par les dirigeants politiques et militaires d'Israël qu'ils allaient, cet été, «éradiquer» le Hezbollah les a placés en fort mauvaise posture. Polo Lacoste pas cher D'éradication, il n'en est plus guère question. Le Hezbollah résiste bel et bien. Son chef, Hassan Nasrallah, devient chaque jour un peu plus un héros dans l'opinion publique arabe. Le poids du mouvement intégriste sur la scène politique libanaise se renforce. Son parrain, l'Iran, engagé dans une vaste confrontation avec l'Occident en général et les ÉtatsUnis en particulier, marque des points. Israël en est réduit à compter sur une force multinationale, dirigée par la France, qui viendrait protéger sa frontière nord. Quand on connaît à la fois le prix qu'Israël attache à défendre seul sa sécurité et la méfiance avec laquelle beaucoup d'Israéliens regardent la France, on mesure le besoin dans lequel est tombé l'État hébreu. Lacoste Soldes
Dans la guerre avec le Hezbollah, Israël accumule pour l'instant les revers. Il a mal apprécié les capacités de la milice chiite ; il a opté pour des tactiques militaires peu économes en victimes collatérales ; il s'est, de ce fait, aliéné ses alliés arabes modérés qui, au départ, souscrivaient à son objectif de démanteler le Hezbollah. En n'arrivant pas à atteindre ses buts de guerre, il a enfin révélé une faiblesse que ses ennemis ne manqueront pas de prendre pour de la vulnérabilité.Il n'y a aucune matière à réjouissance dans l'affaiblissement et l'isolement d'Israël au profit de l'Iran. Les divisions européennes et les rivalités francoaméricaines ne doivent pas venir compliquer la recherche d'une solution. La secrétaire d'État américaine, Condoleezza Rice, a commencé à s'impliquer en se rendant sur place à deux reprises. Les dirigeants libanais ont été mal inspirés de refuser de la recevoir avanthier, car seuls les ÉtatsUnis sont capables d'imposer leurs vues au ProcheOrient.
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