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started by longcha longcha on 11 Aug 14
  • longcha longcha
     
    Les albums qu'elle emporterait sur une île «Les deux Syd Barrett (The Madcap Laughs et Barrett, ndlr), Transformer de Lou Reed, Les Variations Goldberg de Bach par Gould, que j'écoute depuis l'âge de ans, OK Computer de Radiohead et L'Histoire de Melody Nelson. Il y aurait aussi Elvis, TRex et sans doute Devendra Banhart.» Serge Gainsbourg «C'est vrai que Air, Neil Hannon et Jarvis Cocker aiment tous la musique de mon père. Ça n'a pas été délibéré, mais c'est finalement avec eux que j'ai travaillé, ce qui m'a permis de lui rendre hommage, de le rendre présent dans la musique de l'album (des morceaux comme : ou The Songs That We Sing sonnent effectivement très Serge Gainsbourg, ndlr). La seule chose que je ne voulais pas, c'était qu'il y ait des références dans les textes. D'où le choix de chanter en anglais : il n'y avait plus de comparaisons possibles, et les auteurs ne pouvaient pas écrire à la manière de mon père. Auraisje fait cet album avec lui s'il était là aujourd'hui Bien sûr, j'aurais foncé ! Durant l'enregistrement, je baignais dans des réminiscences, des souvenirs de studio avec lui parce que je me souviens bien de l'album que nous avions fait ensemble, Charlotte Forever. polo lacoste homme soldes
    polo lacoste homme soldesJe pensais à lui constamment. Ces dernières années, cela m'énervait lorsqu'on me posait des questions sur lui quand je faisais des interviews pour le cinéma : cela n'avait aucun sens. Alors que là, pour cet album, c'est parfaitement légitime. J'accepte de parler de lui très volontiers. Avec plaisir, même. On me parle aussi de ma mère, qui est également chanteuse et actrice, mais la chape émotive est moins lourde à gérer parce qu'elle est toujours là et que je peux discuter avec elle, partager mes émotions. Pour mon père, c'est naturellement tout autre chose, c'est plus difficile, même si, je le répète, il est tout à fait normal d'évoquer son souvenir à l'occasion de la sortie d'un album. polo lacoste homme solde polo lacoste homme solde Je suis tellement fière d'être sa fille !» Une réussite de , au bac général , soit de plus qu'en en Corse, soit de plus en série soit , de plus. Appelons les choses par leur nom : c'est une session ubuesque, surtout après les troubles du printemps, un sabotage. Et il n'y a pas de quoi pavoiser. Un diplôme auquel presque tout le monde est reçu n'a aucune valeur. Tous les professeurs d'université vous diront leur désespoir. Non pas d'accueillir de nombreux jeunes, malgré le cruel manque de moyens, mais d'essayer vainement d'intéresser un certain nombre d'entre eux à des spéculations intellectuelles. Ils ne devraient pas se trouver dans les amphithéâtres ; ils vont s'y ennuyer et, hélas, vont inéluctablement échouer et partir sans diplôme. polo lacoste homme slim fit
    polo lacoste homme slim fitCertains au bout de trois mois, d'autres après la première session d'examens de janvier, d'autres encore après plusieurs échecs répétés. Ce sont à des effectifs des inscrits en première année qui n'obtiendront aucun diplôme et dont l'aigreur de s'inscrire à l'ANPE sans véritable projet sera bien compréhensible. Mais qui d'autre sera responsable sinon un système éducatif qui se sera refusé par démagogie à les conseiller vraiment, à les orienter vers des filières adaptées et appréciées du marché de l'emploi Un signe ne trompe pas : les taux de réussite aux baccalauréats technologiques et professionnels sont beaucoup plus raisonnables. Ces diplômes ne sont délivrés qu'aux élèves qui ont fourni un minimum d'efforts et dont les examinateurs pensent qu'ils ont des chances de réussir dans une profession ou dans l'une des filières courtes d'enseignement supérieur orientées vers l'insertion professionnelle d'ailleurs assez sélectives puisqu'elles accueillent aussi quelques bons titulaires du bac général. Leur relative difficulté est donc payante, alors que la quasiautomaticité du bac général ne fait que préparer de cruelles désillusions. Savezvous qui tenait les propos suivants : «Je suis partisan de la suppression du baccalauréat national. J'estime que chaque établissement secondaire devrait attribuer (à tout élève) ayant suivi les cours de l'enseignement secondaire un diplôme indiquant qu'il a fait ses études dans des conditions bonnes, moyennes ou médiocres Chaque université doit être maîtresse du recrutement de ses étudiants C'est à elle à définir le niveau qu'elle entend au départ exiger de ceux à qui elle distribuera son enseignement» C'était Georges Pompidou au lendemain et à la lumière des événements de . polo lacoste homme slim polo lacoste homme slim Depuis, les gouvernements successifs hésitent toujours à accorder aux universités une autonomie à la fois de recrutement et financière. Bien entendu, cet état de fait ne nuit nullement aux formations sélectives que sont les classes préparatoires et les grandes écoles auxquelles personne ne songe à toucher. L'élite de la France en sort presque exclusivement et il est de bon ton de ne pas en parler. Pour le reste, il est couramment admis que toute sélection à l'entrée de l'université remettrait en cause un acquis ancien de la démocratie française, un droit imprescriptible : le bac donne automatiquement accès à l'université. Et constater que la proportion de jeunes Français qui poursuivent des études supérieures est de , inférieure à la moyenne des pays de l'OCDE, de inférieure à celle du Japon et de , à celle des EtatsUnis ne milite pas en faveur d'un changement. On oublie simplement qu'il existe dans la plupart des pays de l'OCDE un enseignement supérieur hiérarchisé, sélectif et comportant de nombreuses formations courtes. Il faut regarder courageusement la situation et admettre que l'orientation bien faite n'est pas plus arbitraire que la décision d'un jury de la fonction publique qui choisit les futurs fonctionnaires, ou qu'une direction des ressources humaines d'une entreprise qui recrute sur profils de postes en fonction de la valeur des candidats. polo lacoste homme rouge
    polo lacoste homme rougeLes étudiants ont droit à une orientation reposant sur leurs compétences, leurs goûts, leur motivation, mais aussi sur leur niveau à un moment donné qui reflète leur travail. Elle ne doit évidemment pas être définitive et pour qu'elle ne le soit pas, il convient que la France améliore son système de formation tout au long de la vie, qui permet, à tout moment, de progresser dans ses connaissances et de se reconvertir vers un autre métier. Il faut sortir du mythe français du droit à n'importe quel type d'études et à n'importe quel type d'emploi. Non, tout se mérite et se gagne à la force du poignet dans une société qui sait reconnaître la valeur du travail et ne vit pas sur des rêves confus et dangereux d'égalitarisme. Seule l'égalité des chances vaut la peine d'être réalisée. On en est assez loin en France, précisément parce que la société laisse depuis longtemps la jeunesse s'illusionner le plus tard possible, de peur de la voir descendre dans la rue, encouragée par les idéologues braillards de service, quand ce n'est pas par des dirigeants politiques euxmêmes issus de l'ENA, c'estàdire de l'une des écoles les plus sélectives qui soient et qui les met confortablement à l'abri du besoin jusqu'à la fin de leurs jours. Pour beaucoup de jeunes, le retour sur terre est très dur, et surtout bien tardif.

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