« Le scrutin s'est déroulé dans le respect des règles démocratiques », affirme un membre de la Mission européenne, qui a validé les élections.La victoire d'Irwandi Yusuf est une gifle pour l'Indonésie. Le nouveau gouverneur d'Aceh est issu de la branche militaire du GAM, réputée moins docile que la branche politique, qui s'est exilée en Suède après le déclenchement de la guerre en 1975. Il a combattu dans la jungle, a été torturé par l'armée et a passé des années en prison. « Nous pensions tous que les candidats favorables à l'Indonésie feraient de meilleurs scores », affirme une diplomate européenne. Le scrutin n'était pas un référendum d'autodétermination, mais le large succès du Gam lui en donne la saveur. »Le nationalisme achénais s'enracine dans la nostalgie d'un sultanat riche et indépendant du XVIIe siècle et les promesses d'autonomie non tenues par Jakarta après l'indépendance de l'Indonésie. nike vintage pas chere Une première insurrection est écrasée dans les années 1950. Vingt ans plus tard, le GAM reprend le flambeau. La population se laisse d'autant mieux séduire que le pétrole d'Aceh nourrit alors les comptes bancaires de la famille Suharto et que l'armée se livre aux pires exactions. Jakarta maintient le cap de la répression après la chute de la dictature en 1998. En 2003, la loi martiale est instaurée et 30 000 soldats arrivent en renfort.«Autogouvernement local»Les séparatistes ne doivent leur salut qu'au tsunami qui a déferlé sur Aceh le 26 décembre 2004. Le gouvernement indonésien accepte de négocier avec le GAM sous la pression de la communauté internationale qui conditionne son aide de 5 milliards de dollars à la fin des hostilités. nike vapor pas chere Un accord est signé à Helsinki en août 2005. Les séparatistes reconnaissent la souveraineté indonésienne sur Aceh et obtiennent en contrepartie un « autogouvernement local ». Irwandi Yusuf, qui a participé aux négociations, se déclare « toujours en faveur de l'indépendance ». « Mais, ajoute-il, l'indépendance ne passe pas forcément par un territoire et des frontières. Le plus important est d'être libre ».Ces ambiguïtés sémantiques ne sont pas de nature à rassurer le gouvernement indonésien. Le président Susilo Bambang Yudhoyono va devoir affronter une nouvelle vague de critiques des partis nationalistes, qui dénoncent « l'autogouvernement local d'Aceh » comme un nouveau pas vers la « balkanisation de l'Indonésie ». nike blazer mid vintage pas chere Traumatisés par la perte du Timor-Oriental en 1999, ils redoutent que l'exemple d'Aceh renforce les autres mouvements indépendantistes de l'archipel. Leurs craintes sont fondées. Les tensions sont récurrentes dans les îles du Grand-Est où les populations sont majoritairement chrétiennes contrairement au reste de l'Indonésie à 85 % musulmane. La dernière guerre aux îles Moluques (1999-2002) a fait 10 000 morts et la Papouasie occidentale est placée sous « État d'urgence » depuis le début des années 1990.Quel que soit le dénouement de l'invraisemblable roman d'espionnage qui se déroule sous nos yeux avec l'affaire Litvinenko, Vladimir Poutine devrait faire un effort pour préserver le prestige de son pays.Il est impossible, à ce stade, de savoir qui est responsable de l'assassinat de l'ancien espion russe, décédé le 23 novembre après avoir été contaminé par une substance hautement radioactive, le polonium 210.Les personnages du feuilleton sont douteux, l'enquête délicate.
started by stlwdwl2 on 14 Nov 14
Une première insurrection est écrasée dans les années 1950. Vingt ans plus tard, le GAM reprend le flambeau. La population se laisse d'autant mieux séduire que le pétrole d'Aceh nourrit alors les comptes bancaires de la famille Suharto et que l'armée se livre aux pires exactions. Jakarta maintient le cap de la répression après la chute de la dictature en 1998. En 2003, la loi martiale est instaurée et 30 000 soldats arrivent en renfort.«Autogouvernement local»Les séparatistes ne doivent leur salut qu'au tsunami qui a déferlé sur Aceh le 26 décembre 2004. Le gouvernement indonésien accepte de négocier avec le GAM sous la pression de la communauté internationale qui conditionne son aide de 5 milliards de dollars à la fin des hostilités. nike vapor pas chere Un accord est signé à Helsinki en août 2005. Les séparatistes reconnaissent la souveraineté indonésienne sur Aceh et obtiennent en contrepartie un « autogouvernement local ». Irwandi Yusuf, qui a participé aux négociations, se déclare « toujours en faveur de l'indépendance ». « Mais, ajoute-il, l'indépendance ne passe pas forcément par un territoire et des frontières. Le plus important est d'être libre ».Ces ambiguïtés sémantiques ne sont pas de nature à rassurer le gouvernement indonésien. Le président Susilo Bambang Yudhoyono va devoir affronter une nouvelle vague de critiques des partis nationalistes, qui dénoncent « l'autogouvernement local d'Aceh » comme un nouveau pas vers la « balkanisation de l'Indonésie ». nike blazer mid vintage pas chere
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