A cause du pétrole, du pipeline BTC (Bakou-Tbilissi-Ceyhan en Turquie), du projet, d'inspiration américaine, d'un gigantesque oléoduc de la Caspienne. Mais surtout à cause de la proximité de l'Iran où vivent plus de 20 millions d'Azéris.Le «scénario orange» évité lors des législatives En 2005, on a célébré, en Russie, l'année de l'Azerbaïdjan. 2006 est celle de la Russie dans la petite République du Caucase. Entre-temps, il y a eu des tentatives de «déstabilisation» du pays à la faveur des élections législatives du mois de novembre dernier. Vladimir Poutine a suivi les péripéties qui ont précédé le scrutin, discrètement, mais avec attention. Un scénario «orange» a été déjoué par Ilham Aliev. boutique sac longchamp pas cher Les résultats furent contestés par l'opposition, regroupée dans le bloc d'Azadlik (Liberté), mais la coalition n'est pas parvenue à soulever la population. Aujourd'hui les opposants sont de nouveau divisés.Le Kremlin, échaudé par l'aventure ukrainienne, s'était gardé de se mêler des débats internes. Le maître de la vieille forteresse russe a cependant apprécié, en connaisseur, la façon dont Ilham Aliev s'est sorti du mauvais pas dans lequel il semblait engagé. L'homme a longtemps vécu à l'ombre de son père, Geidar Aliev, membre du Comité central du PCUS à l'époque soviétique. On l'avait sous-estimé, mais il s'est montré digne héritier du «renard» caucasien. Vladimir Poutine recevra de ses mains l'ordre du Cheikh ul-islam dont seuls les Aliev, père et fils, étaient jusqu'à présent décorés. longchamp le pliage beige SANS RENONCER pour l'instant à la diplomatie, Washington est passé d'une stratégie d'ouverture à une manoeuvre d'encerclement du régime iranien. Avant le rapport du secrétaire général de l'Agence internationale à l'énergie atomique (AIEA) au Conseil de sécurité de l'ONU début mars, Condoleezza Rice, le secrétaire d'Etat américain, effectuera la semaine prochaine une tournée au Proche-Orient. Elle veut élargir la coalition internationale contre la nucléarisation de l'Iran en y englobant les pays arabes voisins.En Egypte, en Arabie saoudite et dans les Emirats arabes unis, le chef de la diplomatie américaine compte mettre l'accent sur les risques de déstabilisation qu'encourrait toute la région si Téhéran arrivait à ses fins et possédait la bombe atomique. Il doit affronter une opinion proche-orientale souvent encline à considérer les prétentions atomiques de l'Iran comme légitimes face à la puissance nucléaire israélienne. L'argument américain est de mettre l'accent sur la nature d'un régime qui soutient des groupes terroristes ou extrémistes tels que le Hezbollah au Liban, le Hamas en Palestine, ou certaines milices chiites en Irak. Le problème «doit être compris dans le contexte plus large des politiques régionales iraniennes», a expliqué Condoleezza Rice au Congrès américain avant son départ. longchamp le pliage bilberry Cette confirmation de l'Iran comme pivot de «l'axe du Mal» vise à renforcer le consensus international en faveur de sanctions contre Téhéran. La Chambre des représentants a adopté jeudi à la quasi-unanimité une résolution en ce sens, qui dénie au régime des mollahs «le droit de développer» une filière nucléaire civile faute de transparence sur l'ensemble de son programme. En réponse à ces pressions, Condoleezza Rice n'exclut pas de contourner l'ONU avec une coalition ad hoc : «Je ne sous-estime pas le défi auquel nous sommes confrontés pour obtenir une action (internationale) énergique, a-t-elle déclaré jeudi aux sénateurs. Si nous ne pouvons pas obtenir l'accord de tous, il y a des mesures que certains pays peuvent décider de prendre et qui auront un effet significatif sur l'économie iranienne.»La menace se double d'une nuance tactique : c'est le régime qui est visé, pas la population. Le département d'Etat vient de demander au Congrès une enveloppe de 85 millions de dollars pour soutenir la «société civile», à travers des aides aux «dissidents, syndicalistes et défenseurs des droits de l'homme» (25 millions), le financement de programmes télévisés en farsi (50 millions), la mise sur pied de sites Internet (5 millions) et des échanges d'étudiants (5 millions). L'objectif d'un «changement de régime» n'est pas formulé, mais il sous-tend clairement la démarche, qui illustre la volonté d'isoler les dirigeants iraniens sans s'aliéner davantage l'opinion dans la région.
Les résultats furent contestés par l'opposition, regroupée dans le bloc d'Azadlik (Liberté), mais la coalition n'est pas parvenue à soulever la population. Aujourd'hui les opposants sont de nouveau divisés.Le Kremlin, échaudé par l'aventure ukrainienne, s'était gardé de se mêler des débats internes. Le maître de la vieille forteresse russe a cependant apprécié, en connaisseur, la façon dont Ilham Aliev s'est sorti du mauvais pas dans lequel il semblait engagé. L'homme a longtemps vécu à l'ombre de son père, Geidar Aliev, membre du Comité central du PCUS à l'époque soviétique. On l'avait sous-estimé, mais il s'est montré digne héritier du «renard» caucasien. Vladimir Poutine recevra de ses mains l'ordre du Cheikh ul-islam dont seuls les Aliev, père et fils, étaient jusqu'à présent décorés. longchamp le pliage beige SANS RENONCER pour l'instant à la diplomatie, Washington est passé d'une stratégie d'ouverture à une manoeuvre d'encerclement du régime iranien. Avant le rapport du secrétaire général de l'Agence internationale à l'énergie atomique (AIEA) au Conseil de sécurité de l'ONU début mars, Condoleezza Rice, le secrétaire d'Etat américain, effectuera la semaine prochaine une tournée au Proche-Orient. Elle veut élargir la coalition internationale contre la nucléarisation de l'Iran en y englobant les pays arabes voisins.En Egypte, en Arabie saoudite et dans les Emirats arabes unis, le chef de la diplomatie américaine compte mettre l'accent sur les risques de déstabilisation qu'encourrait toute la région si Téhéran arrivait à ses fins et possédait la bombe atomique. Il doit affronter une opinion proche-orientale souvent encline à considérer les prétentions atomiques de l'Iran comme légitimes face à la puissance nucléaire israélienne. L'argument américain est de mettre l'accent sur la nature d'un régime qui soutient des groupes terroristes ou extrémistes tels que le Hezbollah au Liban, le Hamas en Palestine, ou certaines milices chiites en Irak. Le problème «doit être compris dans le contexte plus large des politiques régionales iraniennes», a expliqué Condoleezza Rice au Congrès américain avant son départ. longchamp le pliage bilberry
Cette confirmation de l'Iran comme pivot de «l'axe du Mal» vise à renforcer le consensus international en faveur de sanctions contre Téhéran. La Chambre des représentants a adopté jeudi à la quasi-unanimité une résolution en ce sens, qui dénie au régime des mollahs «le droit de développer» une filière nucléaire civile faute de transparence sur l'ensemble de son programme. En réponse à ces pressions, Condoleezza Rice n'exclut pas de contourner l'ONU avec une coalition ad hoc : «Je ne sous-estime pas le défi auquel nous sommes confrontés pour obtenir une action (internationale) énergique, a-t-elle déclaré jeudi aux sénateurs. Si nous ne pouvons pas obtenir l'accord de tous, il y a des mesures que certains pays peuvent décider de prendre et qui auront un effet significatif sur l'économie iranienne.»La menace se double d'une nuance tactique : c'est le régime qui est visé, pas la population. Le département d'Etat vient de demander au Congrès une enveloppe de 85 millions de dollars pour soutenir la «société civile», à travers des aides aux «dissidents, syndicalistes et défenseurs des droits de l'homme» (25 millions), le financement de programmes télévisés en farsi (50 millions), la mise sur pied de sites Internet (5 millions) et des échanges d'étudiants (5 millions). L'objectif d'un «changement de régime» n'est pas formulé, mais il sous-tend clairement la démarche, qui illustre la volonté d'isoler les dirigeants iraniens sans s'aliéner davantage l'opinion dans la région.
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