La première édition de la Biennale des images du monde fait événement par ce qu'elle donne à voir : des images qui n'ont pas été formatées par les canons de la culture occidentale. Qui plus est, du octobre au novembre, elle investit le centre de Paris, ses beaux quartiers, rive droite comme rive gauche, ses bords de Seine, entre le quai Branly et la passerelle Debilly.De la tour Eiffel au pont HenriIV, musées et institutions comme le Louvre, le Jeu de Paume, la Bibliothèque nationale de France, le Musée national de la marine, la Maison européenne de la photographie, la Cité de l'architecture et du patrimoine, mais aussi des ambassades, instituts, centres culturels étrangers. sont mobilisés pour lui fournir un accueil chaleureux. Cette manifestation, qui alternera avec le Mois de la photo, offre des cimaises à des photographes et vidéastes étrangers ignorés jusquelà par l'histoire de la photographie contemporaine, puisqu'ils montrent le monde non occidental tel qu'ils le vivent et le perçoivent de l'intérieur. Le gentil sauvage « Il n'y a pas que l'Occident qui regarde le reste du monde, explique le directeur artistique JeanLoup Pivin. Le reste du monde de fait la plus grande partie de l'humanité regarde, lui aussi, le monde. longchamp pliage blanc soldes le pliage toile lagon longchampsLes images du monde occidental circulant plus que celles du monde non occidental, il est temps de découvrir les autres images. » Pour une fois, les visions exotiques qui ont tant nourri l'imaginaire de générations d'Européens ou les perceptions sensationnelles des guerres et de la misère transmises par le photoreportage vont enfin s'effacer. Une place est donnée à la vision de l'autre. Et l'on va s'apercevoir qu'elle est si proche de nos préoccupations, de nos comportements, qu'il n'est plus l'autre, qu'il n'est plus le barbare ou le gentil sauvage, même si sa langue, sa couleur, sa culture et son environnement sont différents. Un réseau mondial Cette biennale accueille donc des images et vidéos venues du Canada, de Corée, d'Afrique du Sud, d'Iran, d'Inde, de Madagascar, de NouvelleZélande, d'Égypte, du Mexique, de Russie, du Brésil, du Cambodge, d'Argentine, du Mali, des Caraïbes et de la République démocratique du Congo. Et ce ne sont pas des Occidentaux qui sont allés les chercher. Elles proviennent de professionnels du cru, plongés dans leurs cultures, leurs réalités. sacs voyage pas cher le pliage toile lagon longchamps soldes pas cher Cet ancrage mondial s'est naturellement instauré à travers un partenariat avec des festivals d'art visuel aussi passionnants que le Festival international de Lianzhou (Chine), les Rencontres de Bamako (Mali), FotoRio (Brésil), la Biennale de Moscou (Russie), PhotoAna (Madagascar). Outre ce précieux réseau institutionnel, vivier de commissaires étrangers chargés d'élaborer, pour chaque zone géographique, une programmation en tandem avec des professionnels européens de l'image, cette biennale cultivera une autre singularité : donner toute sa place à un forum des agences et collectifs non occidentaux, qui pourront établir de nouveaux contacts entre eux et avec l'Europe. Un atelier de fabrication d'images en temps réel sera organisé entre écoles d'art du monde entier. Dans le même esprit, une table ronde intitulée « Image et droit du regard » aura lieu autour de la problématique suivante : « Quel sens, quelle nécessité y atil à vouloir rapporter une image d'une rencontre, d'une confrontation, et la diffuser ? » Il y sera notamment question des rapports de l'ONG à l'image. Pourquoi l'injustice sembletelle créer une « dette » de celui qui regarde à l'égard de ceux qui souffrent ? Pourquoi le droit de regard prendil bien souvent la forme d'un « devoir d'ingérence » visàvis d'autres peuples, d'autres hommes ? Renseignements, tél. besace longchamp pa cher: ou contact@quaibranly.fr. sacs voyage pas cher longchamp soldes Internet : www.quaibranly.fr ou www.photoquai.fr. besace longchamp pa cher soldes M. J. longchamp bandoulière noir commentaire La discussion est fermée : vous ne pouvez pas poster de nouveaux commentaires.Culture le Octobre culture « Ce que nous partageons le plus, c est le mystère » JeanLoup Pivin est directeur artistique, avec Catherine Philippot et Pascal Martin, de cette Biennale « pour ne plus jamais voir le monde d une seule façon ». À quoi sert cette Biennale à Paris, aujourd'hui ? JeanLoup Pivin. Cette Biennale résolument contemporaine, dédiée aux arts visuels non occidentaux, sert à montrer soixantedix artistes d'Afrique, d'Asie, d'Océanie et des Amériques dont les neuf dixièmes sont inconnus du public européen. On aurait pu en montrer quatre cents. SACS LONGCHAMP LE PLIAGE PAS CHERMais ce n'était pas possible. Les choix ont été douloureux. longchamp bandoulière noir soldes pas cher Nous avons privilégié la révélation à la consécration et en même temps, essayé de ne pas les montrer chichement, audessous de notre seuil d'ambition. Ils sont exposés dans des lieux publics et gratuits, le long de la Seine. La scénographie de Patrick Jouin est très fluide. Cette Biennale d'envergure va servir à ce que Paris, qui suit le mouvement depuis quarante ans, ne soit plus seulement une salle d'enterrement. Quelles consignes avezvous donné aux commissaires associés étrangers ? JeanLoup Pivin.Aucune ! Il fallait, bien sûr, qu'ils partagent avec nous une vision de l'image non exotique, décalée du code occidental. Ils devaient avoir le respect de l'autre, de sa différence.
started by bifeng3 on 01 Aug 14
le pliage toile lagon longchampsLes images du monde occidental circulant plus que celles du monde non occidental, il est temps de découvrir les autres images. » Pour une fois, les visions exotiques qui ont tant nourri l'imaginaire de générations d'Européens ou les perceptions sensationnelles des guerres et de la misère transmises par le photoreportage vont enfin s'effacer. Une place est donnée à la vision de l'autre. Et l'on va s'apercevoir qu'elle est si proche de nos préoccupations, de nos comportements, qu'il n'est plus l'autre, qu'il n'est plus le barbare ou le gentil sauvage, même si sa langue, sa couleur, sa culture et son environnement sont différents. Un réseau mondial Cette biennale accueille donc des images et vidéos venues du Canada, de Corée, d'Afrique du Sud, d'Iran, d'Inde, de Madagascar, de NouvelleZélande, d'Égypte, du Mexique, de Russie, du Brésil, du Cambodge, d'Argentine, du Mali, des Caraïbes et de la République démocratique du Congo. Et ce ne sont pas des Occidentaux qui sont allés les chercher. Elles proviennent de professionnels du cru, plongés dans leurs cultures, leurs réalités. sacs voyage pas cher le pliage toile lagon longchamps soldes pas cher Cet ancrage mondial s'est naturellement instauré à travers un partenariat avec des festivals d'art visuel aussi passionnants que le Festival international de Lianzhou (Chine), les Rencontres de Bamako (Mali), FotoRio (Brésil), la Biennale de Moscou (Russie), PhotoAna (Madagascar). Outre ce précieux réseau institutionnel, vivier de commissaires étrangers chargés d'élaborer, pour chaque zone géographique, une programmation en tandem avec des professionnels européens de l'image, cette biennale cultivera une autre singularité : donner toute sa place à un forum des agences et collectifs non occidentaux, qui pourront établir de nouveaux contacts entre eux et avec l'Europe. Un atelier de fabrication d'images en temps réel sera organisé entre écoles d'art du monde entier. Dans le même esprit, une table ronde intitulée « Image et droit du regard » aura lieu autour de la problématique suivante : « Quel sens, quelle nécessité y atil à vouloir rapporter une image d'une rencontre, d'une confrontation, et la diffuser ? » Il y sera notamment question des rapports de l'ONG à l'image. Pourquoi l'injustice sembletelle créer une « dette » de celui qui regarde à l'égard de ceux qui souffrent ? Pourquoi le droit de regard prendil bien souvent la forme d'un « devoir d'ingérence » visàvis d'autres peuples, d'autres hommes ? Renseignements, tél. besace longchamp pa cher: ou contact@quaibranly.fr. sacs voyage pas cher longchamp soldes
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