La haut-commissaire des Nations unies aux droits de l'homme, Navi Pillay, demande avec diligence la fermeture de Guantanamo où sont encore enfermées 166 personnes. Entretien avec sa porte-parole, Cécile Pouilly. Pourquoi réagir maintenant (au sujet de Guantanamo ?Cécile Pouilly. Bien sûr il y a un effet circonstance par rapport à la grève de la faim que mènent des détenus. Cette grève, qui souligne la situation de désespoir dans laquelle se trouvent ces détenus, nous rappelle le problème de fond. Veste lacoste pas cher Cela fait plus de quatre ans (que le président américain, Barack (Obama, a promis et signé pour la fermeture (du camp de Guantanamo. Nous avons(jugé opportun de réagir pour demander d'accélérer sa fermeture. D'autant plus (qu'à nouveau, le 27 mars dernier, (le porte-parole de la Maison-Blanche (a réitéré l'engagement d'y parvenir tout (en estimant que la législation du Congrès (était l'obstacle majeur empêchant l'administration de le faire. Nous, (nous ne voyons pas la situation évoluer.Quelle est pour vous la situation à Guantanamo ?Cécile Pouilly. Le camp d'internement existe toujours et il y a encore 166personnes qui (y sont détenues. Pourtant, la moitié des prisonniers est, de l'aveu même de l'administration américaine, libérable. Lacoste Soldes Mais rien n'est fait. Nous sommes clairement déçus. Nous avons toujours été d'avis qu'il fallait agir selon la légalité internationale. Les personnes ne peuvent pas être incarcérées de manière arbitraire et à durée indéterminée comme c'est toujours la pratique dans ce camp de Guantanamo. C'est pour nous une violation claire de leurs droits et du droit international. Dans le camp, les droits des personnes emprisonnées sont bafoués depuis des années.Que pensez-vous des « commissions militaires » mises en place par l'administration américaine - pour contourner l'appel à des tribunaux (ordinaires - et qui ont jugé, jusqu'ici, quelques détenus du camp ?Cécile Pouilly. Lacoste pas cher Ces commissions posent clairement problème pour nous. D'abord pour une raison de principe : nous pensons que les civils doivent être jugés devant des tribunaux civils. Il faut (ou bien les présenter et les juger devant un tribunal ordinaire ou bien les libérer. De (plus, la juridiction fixée pour ces commissions militaires est trop large. En clair, elles peuvent juger des mineurs ou des personnes n'ayant (pas pris part à des actions armées, elles (peuvent même se prononcer rétroactivement (sur la base de charges… qui n'existaient pas (à l'époque des faits ! Dès lors, l'indépendance (et l'impartialité de cette justice militaire sont bien loin d'être garanties à notre sens. Finalement, il faut comprendre que nous (ne demandons pas l'impunité pour les (criminels mais le respect de leurs droits (et de la légalité pour tous. Ce serait (bénéfique pour tout le monde. Lacoste pas cher femme Y compris (pour les États-Unis…Lire aussi :Reportage : Le camp de la honte dans la cible de l'ONU«Pourquoi Obama n'a pas réussi à fermer Guantanamo»Grève de la faim sans précédent à Guantanamo Entretien réalisé par Ramine AbadieL'universalisation de l'éducation reste une priorité pour la majorité chaviste, dont la politique vise à instaurer une formation continue afin de développer le tissu socio-productif. Caracas (Venezuela), envoyée spéciale. Les anciens dirigeants de la compagnie pétrolière vénézuélienne n'en décolèrent sans doute toujours pas. Hier encore, leur siège administratif du centre de Caracas servait à détourner les ressources financières issues de l'exploitation de l'or noir. Depuis neuf ans, il est devenu un lieu de savoir. Le portrait de Simon Bolivar trône désormais à l'entrée de l'université bolivarienne du Venezuela (UBV) avec cette phrase du héros de l'indépendance du pays : « Le premier devoir du gouvernement, c'est d'offrir l'éducation au peuple. »Alberto Rojas est étudiant et fonctionnaire.
started by bifeng7 on 13 Dec 14
Cela fait plus de quatre ans (que le président américain, Barack (Obama, a promis et signé pour la fermeture (du camp de Guantanamo. Nous avons(jugé opportun de réagir pour demander d'accélérer sa fermeture. D'autant plus (qu'à nouveau, le 27 mars dernier, (le porte-parole de la Maison-Blanche (a réitéré l'engagement d'y parvenir tout (en estimant que la législation du Congrès (était l'obstacle majeur empêchant l'administration de le faire. Nous, (nous ne voyons pas la situation évoluer.Quelle est pour vous la situation à Guantanamo ?Cécile Pouilly. Le camp d'internement existe toujours et il y a encore 166personnes qui (y sont détenues. Pourtant, la moitié des prisonniers est, de l'aveu même de l'administration américaine, libérable. Lacoste Soldes Mais rien n'est fait. Nous sommes clairement déçus. Nous avons toujours été d'avis qu'il fallait agir selon la légalité internationale. Les personnes ne peuvent pas être incarcérées de manière arbitraire et à durée indéterminée comme c'est toujours la pratique dans ce camp de Guantanamo. C'est pour nous une violation claire de leurs droits et du droit international. Dans le camp, les droits des personnes emprisonnées sont bafoués depuis des années.Que pensez-vous des « commissions militaires » mises en place par l'administration américaine - pour contourner l'appel à des tribunaux (ordinaires - et qui ont jugé, jusqu'ici, quelques détenus du camp ?Cécile Pouilly. Lacoste pas cher
Ces commissions posent clairement problème pour nous. D'abord pour une raison de principe : nous pensons que les civils doivent être jugés devant des tribunaux civils. Il faut (ou bien les présenter et les juger devant un tribunal ordinaire ou bien les libérer. De (plus, la juridiction fixée pour ces commissions militaires est trop large. En clair, elles peuvent juger des mineurs ou des personnes n'ayant (pas pris part à des actions armées, elles (peuvent même se prononcer rétroactivement (sur la base de charges… qui n'existaient pas (à l'époque des faits ! Dès lors, l'indépendance (et l'impartialité de cette justice militaire sont bien loin d'être garanties à notre sens. Finalement, il faut comprendre que nous (ne demandons pas l'impunité pour les (criminels mais le respect de leurs droits (et de la légalité pour tous. Ce serait (bénéfique pour tout le monde. Lacoste pas cher femme Y compris (pour les États-Unis…Lire aussi :Reportage : Le camp de la honte dans la cible de l'ONU«Pourquoi Obama n'a pas réussi à fermer Guantanamo»Grève de la faim sans précédent à Guantanamo Entretien réalisé par Ramine AbadieL'universalisation de l'éducation reste une priorité pour la majorité chaviste, dont la politique vise à instaurer une formation continue afin de développer le tissu socio-productif. Caracas (Venezuela), envoyée spéciale. Les anciens dirigeants de la compagnie pétrolière vénézuélienne n'en décolèrent sans doute toujours pas. Hier encore, leur siège administratif du centre de Caracas servait à détourner les ressources financières issues de l'exploitation de l'or noir. Depuis neuf ans, il est devenu un lieu de savoir. Le portrait de Simon Bolivar trône désormais à l'entrée de l'université bolivarienne du Venezuela (UBV) avec cette phrase du héros de l'indépendance du pays : « Le premier devoir du gouvernement, c'est d'offrir l'éducation au peuple. »Alberto Rojas est étudiant et fonctionnaire.