La vente ? "Des rumeurs", assuraient les dirigeants.Mais dans le même temps, l'actionnaire néerlandais Vebego, décidé à quitter la France, négociait bel et bien la cession de l'affaire. Il vient d'entrer en négociations exclusives avec Atalian, un des poids lourds français de la propreté. La transaction doit être officialisée mercredi avril."Nous sommes révoltés et inquiets, car il y aura fatalement de la casse sociale", s'énerve un élu du personnel. "On va se battre", promet un autre, d'autant plus préoccupé que la manager de transition, qui redressait la société depuis neuf mois, a été récemment écartée.Les syndicats ont obtenu la réunion d'un comité d'entreprise extraordinaire et viennent de faire appel à un avocat. Polo Lacoste Les pouvoirs publics ont été alertés. Argument choc : "La sauvegarde n'est pas faite pour que l'actionnaire parte avec un chèque alors que les créanciers ne sont pas remboursés et que le personnel risque de trinquer."EFFERVESCENCEEn coulisses, d'autres s'activent. Le fonds français Perceva, qui était sur les rangs pour reprendre la société, en tandem avec la directrice provisoire et son mari, cherche à revenir dans la course. Après avoir d'abord rejeté le dossier, le groupe de services Elior s'y intéresse aussi de nouveau. "Tant que l'affaire n'est pas définitivement signée, tout reste possible", commente un professionnel.Cette effervescence est symptomatique de la nouvelle donne dans le monde de la propreté. Lacoste pas cher Un secteur longtemps très porteur, notamment grâce aux contrats décrochés auprès des entreprises décidées à ne plus nettoyer ellesmêmes leurs locaux et à externaliser ces fonctions.Des milliers de prestataires se sont lancés dans ce métier, et l'effectif est monté jusqu'à personnes - dont une grande majorité de femmes, et d'étrangers. Des salariés payés souvent au minimum syndical : , euros brut de l'heure.La crise a toutefois sonné la fin de cet âge d'or. Récession, fermeture d'usines : les clients se font moins nombreux, et réclament des baisses de tarifs. "Sinon, ils menacent souvent de lancer un nouvel appel d'offres, raconte un employé de Carrard. Or, dans ce genre de cas, on est facilement vingt ou trente sociétés sur le coup ; la bataille sur les prix est féroce. Polo Lacoste pas cher "L'équation devient difficile. Car les salaires, qui représentent du coût total, ne cessent, eux, d'augmenter. Or les marges de la profession sont traditionnellement chétives, de l'ordre de , à du chiffre d'affaires.Pour rester rentables, les prestataires mettent la pression sur le personnel. Il faut effectuer le travail le plus vite possible, quitte à ne nettoyer, parfois, que les taches sur les vitres au lieu de la fenêtre entière.LES SOCIÉTÉS LES PLUS FRAGILES PLONGENTAu final, "les renégociations de contrats ont énormément pesé sur les marges", constate AnneLaure Vervier, auteur d'une étude sur le secteur pour le cabinet MSI.Les groupes les plus fragiles plongent.
started by bifeng8 on 23 Apr 15
Les pouvoirs publics ont été alertés. Argument choc : "La sauvegarde n'est pas faite pour que l'actionnaire parte avec un chèque alors que les créanciers ne sont pas remboursés et que le personnel risque de trinquer."EFFERVESCENCEEn coulisses, d'autres s'activent. Le fonds français Perceva, qui était sur les rangs pour reprendre la société, en tandem avec la directrice provisoire et son mari, cherche à revenir dans la course. Après avoir d'abord rejeté le dossier, le groupe de services Elior s'y intéresse aussi de nouveau. "Tant que l'affaire n'est pas définitivement signée, tout reste possible", commente un professionnel.Cette effervescence est symptomatique de la nouvelle donne dans le monde de la propreté. Lacoste pas cher Un secteur longtemps très porteur, notamment grâce aux contrats décrochés auprès des entreprises décidées à ne plus nettoyer ellesmêmes leurs locaux et à externaliser ces fonctions.Des milliers de prestataires se sont lancés dans ce métier, et l'effectif est monté jusqu'à personnes - dont une grande majorité de femmes, et d'étrangers. Des salariés payés souvent au minimum syndical : , euros brut de l'heure.La crise a toutefois sonné la fin de cet âge d'or. Récession, fermeture d'usines : les clients se font moins nombreux, et réclament des baisses de tarifs. "Sinon, ils menacent souvent de lancer un nouvel appel d'offres, raconte un employé de Carrard. Or, dans ce genre de cas, on est facilement vingt ou trente sociétés sur le coup ; la bataille sur les prix est féroce. Polo Lacoste pas cher
"L'équation devient difficile. Car les salaires, qui représentent du coût total, ne cessent, eux, d'augmenter. Or les marges de la profession sont traditionnellement chétives, de l'ordre de , à du chiffre d'affaires.Pour rester rentables, les prestataires mettent la pression sur le personnel. Il faut effectuer le travail le plus vite possible, quitte à ne nettoyer, parfois, que les taches sur les vitres au lieu de la fenêtre entière.LES SOCIÉTÉS LES PLUS FRAGILES PLONGENTAu final, "les renégociations de contrats ont énormément pesé sur les marges", constate AnneLaure Vervier, auteur d'une étude sur le secteur pour le cabinet MSI.Les groupes les plus fragiles plongent.