«La logique qui a poussé la Corée du Nord à procéder à son essai nucléaire répond à celle d'un autre temps, explique Valérie Niquet, directeur du centre Asie de l'Institut français des relations internationales (Ifri). Le régime de Pyongyang, qui est aux abois, a opté pour une stratégie de la montée aux extrêmes, faisant le pari fou que jamais la communauté internationale, Etats-Unis en tête, n'osera intervenir.» Cette explosion souterraine dont la nature exacte reste à préciser est destinée avant tout à assurer la survie d'un régime stalinien acculé politiquement et financièrement. En effet, les avoirs du dictateur et de ses proches déposés dans une banque de Macao ont été gelés l'année dernière et les fonds que rapportaient la vente illicite de missiles n'arrivent plus à Pyongyang. «L'onde de choc provoquée par l'essai nucléaire, poursuit Valérie Niquet, a eu trois conséquences : relégitimer le Japon comme puissance politique régionale qui se trouve désormais sur un front Chine-Corée du Sud-Japon face à la menace nord-coréenne.» Directement concernée et très embarrassée : la Chine. «Ensuite, le gouvernement chinois ne peut pas ne pas condamner l'essai nucléaire mais ne peut pas non plus le condamner trop sévèrement afin de ne pas fragiliser son réseau d'alliance avec des pays comme la Birmanie, le Soudan, le Zimbabwe et l'Angola. lacoste tee shirt pas cher La Chine joue donc sur deux tableaux car elle n'a aucune envie de voir la Corée du Nord prendre ses aises ou au contraire s'effondrer. Ce serait trop risqué pour elle.» Enfin, la démonstration nord-coréenne pourrait créer un précédent. En effet, que se passerait-il dans la région si des pays tentés par l'arme nucléaire voyaient que la Corée du Nord n'a pas fait l'objet de sanctions ? «Si elle n'est pas punie, et toujours dans la même position dans cinq ans, la Corée du Nord pourrait devenir le parfait mauvais exemple, en aiguisant l'appétit de pays qui se diraient : nous sortons du traité de non-prolifération et nous nous dotons de l'arme atomique. L'exemple même de ce que personne ne veut.»Le troisième roman de Metin Arditi va vous l'apprendre : un sexagénaire genevois, habitué des bonnes et des belles fortunes, s'il entre dans une pharmacie et demande, ordonnance à l'appui, du Viagra, va retomber dans les rougeurs et le balbutiement d'autrefois. On reste un gamin, dit-on, dans ces cas-là. lacoste casquette pas cher Comme il avait eu peur alors que le Homais de Cornavin ne révélât dans l'officine, à voix tonitruante, les souhaits moites et peccamineux que bafouillait un petit garçon grandi trop vite. Le Viagra ? ce serait pour bientôt... Je ne commence pas par-là pour faire croire que Metin Arditi, né en Turquie en 1945 et devenu Genevois, a écrit «sur» le médicament miracle (ou médicament piège ?). Il y a pourtant de ça - vous allez le voir. Au vrai, récit très complexe : il y a là un roman social classique, cosmopolite, moqueur. lacoste pas cher avis Personnages des salons de palace, élégance garantie, grand genre. Puis nous entrons dans un roman savant, intimidant. L'auteur n'hésite pas à le démystifier : monde des hauts courtiers, «professeurs de beauté», spécialistes des rayons X, éternels flâneurs de Toscane et familiers du Getty (ainsi parle-t-on entre initiés). Arditi vous fera pénétrer dans les ateliers de restauration et vous dévoilera ces secrets de meurtre et de mort que cache et exalte la «grande peinture». Troisième roman qu'il me semble voir dans L'Imprévisible : une confession sensuelle, la tardive rencontre d'un homme vieillissant et de l'amour. Cette fatalité de la curiosité et du désir - les gens disent : «coup de foudre» - est une réussite. Difficile, pourtant, ce coup-là ? Comme on dit au billard : «il faut la jouer fine».
started by bifeng5 on 06 Aug 14
La Chine joue donc sur deux tableaux car elle n'a aucune envie de voir la Corée du Nord prendre ses aises ou au contraire s'effondrer. Ce serait trop risqué pour elle.» Enfin, la démonstration nord-coréenne pourrait créer un précédent. En effet, que se passerait-il dans la région si des pays tentés par l'arme nucléaire voyaient que la Corée du Nord n'a pas fait l'objet de sanctions ? «Si elle n'est pas punie, et toujours dans la même position dans cinq ans, la Corée du Nord pourrait devenir le parfait mauvais exemple, en aiguisant l'appétit de pays qui se diraient : nous sortons du traité de non-prolifération et nous nous dotons de l'arme atomique. L'exemple même de ce que personne ne veut.»Le troisième roman de Metin Arditi va vous l'apprendre : un sexagénaire genevois, habitué des bonnes et des belles fortunes, s'il entre dans une pharmacie et demande, ordonnance à l'appui, du Viagra, va retomber dans les rougeurs et le balbutiement d'autrefois. On reste un gamin, dit-on, dans ces cas-là. lacoste casquette pas cher Comme il avait eu peur alors que le Homais de Cornavin ne révélât dans l'officine, à voix tonitruante, les souhaits moites et peccamineux que bafouillait un petit garçon grandi trop vite. Le Viagra ? ce serait pour bientôt... Je ne commence pas par-là pour faire croire que Metin Arditi, né en Turquie en 1945 et devenu Genevois, a écrit «sur» le médicament miracle (ou médicament piège ?). Il y a pourtant de ça - vous allez le voir. Au vrai, récit très complexe : il y a là un roman social classique, cosmopolite, moqueur. lacoste pas cher avis
Personnages des salons de palace, élégance garantie, grand genre. Puis nous entrons dans un roman savant, intimidant. L'auteur n'hésite pas à le démystifier : monde des hauts courtiers, «professeurs de beauté», spécialistes des rayons X, éternels flâneurs de Toscane et familiers du Getty (ainsi parle-t-on entre initiés). Arditi vous fera pénétrer dans les ateliers de restauration et vous dévoilera ces secrets de meurtre et de mort que cache et exalte la «grande peinture». Troisième roman qu'il me semble voir dans L'Imprévisible : une confession sensuelle, la tardive rencontre d'un homme vieillissant et de l'amour. Cette fatalité de la curiosité et du désir - les gens disent : «coup de foudre» - est une réussite. Difficile, pourtant, ce coup-là ? Comme on dit au billard : «il faut la jouer fine».