Le Premier ministre, Manuel Valls, en visite à Angoulême (Charente) vendredi, a affirmé vouloir "exalter une République, ferme, avec ses valeurs, l'autorité nécessaire", mais aussi "généreuse, bienveillante, juste". "Ce que je veux dire ici c'est d'exalter une République, ferme, avec ses valeurs, l'autorité nécessaires, les règles qui doivent s'imposer, je pense à la laïcité, mais il faut aussi une République généreuse, bienveillante, juste, qui à travers ses politiques sociales, à travers la culture, à travers l'économie, montre que la France est en train de se redresser", a déclaré à la presse le Premier ministre, après avoir visité le chai d'Hennessy à Cognac et avant d'inaugurer la nouvelle médiathèque d'Angoulême. Le chef du gouvernement, qui avait adopté après les attentats du 13 novembre une posture très martiale, avait visiblement à coeur de se montrer positif, détendu et souriant, trempant les lèvres dans une cuvée d'eau de vie de 1962 -"une très bonne année"-, ou jouant la carte de la connivence avec les élus territoriaux. "Il faut être lucide, il y a bien sûr des problèmes, des souffrances, le chômage, des peurs qui existent, notamment dans les territoires ruraux mais en même temps il y aussi de quoi être fier et optimiste. Nous le voyons aujourd'hui à Cognac avec cette qualité française, ce savoir-faire qui s'exporte partout dans le monde, et puis ici à Angoulême avec la bande dessinée, cette école consacrée au jeu vidéo l'inauguration d'une médiathèque", a-t-il expliqué à la presse. Manuel Valls a confirmé que la croissance s'élèverait en 2015 à 1,1% du PIB, malgré un "léger ralentissement lié aux attentats", et a pronostiqué que cette "perte" serait rattrapée en 2016. "C'est pour ça que nous devons soutenir les secteurs du commerce, du tourisme et de la restauration mais je ne doute pas que les Français vont retrouver le chemin des spectacles, des restaurants, des grands magasins, c'est le cas avec les fêtes de Noël", a-t-il dit. Sac a main longchamp pas cher - "Continuité républicaine" - Dans son discours devant les élus, Manuel Valls a rendu un vibrant hommage à la culture, attaquée en France lors des attentats de novembre comme au Mali, où "il y a trois ans on s'attaquait à ces grandes bibliothèques qui font et qui faisaient la culture de l'islam dans le Sahel". "Dans ces moments là bien particuliers, nous avons besoin de cette culture qui rapproche, et nous aide à mieux la comprendre et à mieux vivre ensemble", a-t-il dit. Soulignant l'importance du "bon maniement du français", "fondement de l'appartenance à la communauté nationale" et "ciment d'une fierté partagée", il a fait savoir qu'il ferait "au début de l'année 2016 des annonces en ce sens". "Nous savons que l?illettrisme est au coeur des inégalités mais aussi des l'incompréhension qui existent dans notre société. Combien de jeunes sont en difficulté, peuvent sombrer parfois dans la délinquance, et nous découvrons alors la pauvreté du langage", a-t-il lancé. Le chef du gouvernement a réaffirmé son souhait de rencontrer "en janvier tous les présidents de région pour voir comment nous pouvons travailler ensemble sur les sujets prioritaires: l'emploi, la formation, le développement économique", mais aussi donc la culture. Manuel Valls, qui n'a cessé depuis une semaine de prôner la coopération entre la droite et la gauche, a rendu hommage aux élus de "tous bords" qui ont "su unir leurs forces pour que (la médiathèque) voie le jour". sac de voyage longchamp pas cher "C'est ça au fond la continuité républicaine, chacun apporte sa pierre", a-t-il commenté. Deux Français sur trois (67%) pensent que le parti Les Républicains de Nicolas Sarkozy risque d'"imploser", après les tensions provoquées par les régionales au sein de la formation, selon un sondage Odoxa publié vendredi. A la question, "selon vous, le parti Les Républicains risque-t-il d'imploser ?", 54% des personnes interrogées répondent "oui, probablement" et 13% "oui, certainement". Elles sont 28% à penser "non, probablement pas" et 4% "certainement pas", selon cette enquête pour Itélé et Paris Match. Si 72% des sympathisants de gauche répondent par l'affirmative, c'est également le cas de 61% des sympathisants de droite, dont 46% de ceux des Républicains eux-mêmes. Par ailleurs, 63% des personnes interrogées pensent que la mise à l'écart de Nathalie Kosciusko-Morizet de la vice-présidence du parti, suite à ses critiques sur la ligne du "ni PS, ni FN", est "une mauvaise décision", contre 36% qui pensent le contraire. Enfin les Français sont partagés sur la faculté de l'opposition et du gouvernement à travailler ensemble. sac longchamp bandouliere pas cher Un courte majorité, 53%, pensent qu'ils en sont "capables", contre 46%, selon lesquels "ils n'arriveront pas à s'entendre". Enquête réalisée les 17 et 18 décembre, auprès d'un échantillon de 1.003 personnes de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas. Critiques en interne de plus en plus virulentes, sondages en berne, offensive des socialistes pour séduire les centristes du parti: après des régionales en demi-teinte pour Les Républicains, Nicolas Sarkozy voit son leadership remis en cause à moins d'un an de la primaire pour 2017. L'image, qui a tourné en boucle sur les chaînes d'information jeudi, a dû irriter l'ex-chef de l'Etat: François Hollande et Xavier Bertrand se donnant du "Monsieur le président", lors de l'inauguration d'un monument commémorant la fraternisation entre soldats français et allemands de la Première guerre mondiale à Neuville-Saint-Vaast (Pas-de-Calais). Le même jour, Jean-Christophe Cambadélis, le patron du PS qui présentait son projet d'"alliance populaire" et lançait un appel en faveur d'un "bloc républicain" allant des centristes de droite aux socialistes, dont son parti serait le pivot. Il faut "sortir du climat de guerre civile entre politiques", lui a fait écho M.
- "Continuité républicaine" - Dans son discours devant les élus, Manuel Valls a rendu un vibrant hommage à la culture, attaquée en France lors des attentats de novembre comme au Mali, où "il y a trois ans on s'attaquait à ces grandes bibliothèques qui font et qui faisaient la culture de l'islam dans le Sahel". "Dans ces moments là bien particuliers, nous avons besoin de cette culture qui rapproche, et nous aide à mieux la comprendre et à mieux vivre ensemble", a-t-il dit. Soulignant l'importance du "bon maniement du français", "fondement de l'appartenance à la communauté nationale" et "ciment d'une fierté partagée", il a fait savoir qu'il ferait "au début de l'année 2016 des annonces en ce sens". "Nous savons que l?illettrisme est au coeur des inégalités mais aussi des l'incompréhension qui existent dans notre société. Combien de jeunes sont en difficulté, peuvent sombrer parfois dans la délinquance, et nous découvrons alors la pauvreté du langage", a-t-il lancé. Le chef du gouvernement a réaffirmé son souhait de rencontrer "en janvier tous les présidents de région pour voir comment nous pouvons travailler ensemble sur les sujets prioritaires: l'emploi, la formation, le développement économique", mais aussi donc la culture. Manuel Valls, qui n'a cessé depuis une semaine de prôner la coopération entre la droite et la gauche, a rendu hommage aux élus de "tous bords" qui ont "su unir leurs forces pour que (la médiathèque) voie le jour". sac de voyage longchamp pas cher "C'est ça au fond la continuité républicaine, chacun apporte sa pierre", a-t-il commenté. Deux Français sur trois (67%) pensent que le parti Les Républicains de Nicolas Sarkozy risque d'"imploser", après les tensions provoquées par les régionales au sein de la formation, selon un sondage Odoxa publié vendredi. A la question, "selon vous, le parti Les Républicains risque-t-il d'imploser ?", 54% des personnes interrogées répondent "oui, probablement" et 13% "oui, certainement". Elles sont 28% à penser "non, probablement pas" et 4% "certainement pas", selon cette enquête pour Itélé et Paris Match. Si 72% des sympathisants de gauche répondent par l'affirmative, c'est également le cas de 61% des sympathisants de droite, dont 46% de ceux des Républicains eux-mêmes. Par ailleurs, 63% des personnes interrogées pensent que la mise à l'écart de Nathalie Kosciusko-Morizet de la vice-présidence du parti, suite à ses critiques sur la ligne du "ni PS, ni FN", est "une mauvaise décision", contre 36% qui pensent le contraire. Enfin les Français sont partagés sur la faculté de l'opposition et du gouvernement à travailler ensemble. sac longchamp bandouliere pas cher
Un courte majorité, 53%, pensent qu'ils en sont "capables", contre 46%, selon lesquels "ils n'arriveront pas à s'entendre". Enquête réalisée les 17 et 18 décembre, auprès d'un échantillon de 1.003 personnes de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas. Critiques en interne de plus en plus virulentes, sondages en berne, offensive des socialistes pour séduire les centristes du parti: après des régionales en demi-teinte pour Les Républicains, Nicolas Sarkozy voit son leadership remis en cause à moins d'un an de la primaire pour 2017. L'image, qui a tourné en boucle sur les chaînes d'information jeudi, a dû irriter l'ex-chef de l'Etat: François Hollande et Xavier Bertrand se donnant du "Monsieur le président", lors de l'inauguration d'un monument commémorant la fraternisation entre soldats français et allemands de la Première guerre mondiale à Neuville-Saint-Vaast (Pas-de-Calais). Le même jour, Jean-Christophe Cambadélis, le patron du PS qui présentait son projet d'"alliance populaire" et lançait un appel en faveur d'un "bloc républicain" allant des centristes de droite aux socialistes, dont son parti serait le pivot. Il faut "sortir du climat de guerre civile entre politiques", lui a fait écho M.
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