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  #1 thenorth321 thenorth321 on 23 Jun 14

   

  Rien à voir avec la nostalgie, c'est d'exorcisme dont est question : «La raison de mon oeuvre était la catharsis et la purification. Dès que cette oeuvre a été présentée au public, je me suis sentie différente, nettoyée.» Engluée qu'elle est dans ses propres souvenirs, Louise Bourgeois, qui habite pourtant Manhattan, restera étrangère aux grands courants picturaux qui se font alors jour à New York, et notamment à l'expressionnisme abstrait qui triomphe sans partage, avec des artistes comme Jasper Johns, Jackson Pollock ou Willem de Kooning, que Bourgeois semble n'avoir pas même rencontrés. Elle se moque des recherches de ses contemporains, fait fi des nouvelles tendances, ignore l'avantgarde. Dans son art, elle se veut libre. Une liberté qu'elle paiera au prix fort : la reconnaissance, pour elle, sera tardive. Elle sera due aux mouvements féministes que l'audace de Louise Bourgeois séduit, mais surtout à la génération de jeunes artistes qui vont se reconnaître dans cet art construit sur l'inconscient, le refoulé le nondit. chemise lacoste femme pas cher
  chemise lacoste femme pas cher Ses premières oeuvres, que beaucoup considèrent comme les plus belles, sont de grands totems en bois qui font référence aux désordres familiaux de son enfance. A partir des années , Bourgeois utilise le marbre et le bronze, mais aussi des morceaux de chiffons et du latex pour créer des formes amollies protubérantes béantes devant lesquelles la critique parlera d'«abstraction organique». Eternelle insomniaque, depuis toujours, Louise passe ses nuits à dessiner, des feuilles innombrables où l'artiste s'essaie à tout, ne s'interdit rien. Aujourd'hui, son oeuvre la plus célèbre, une araignée géante en bronze, a trôné dans tous les musées d'art contemporain, à l'entrée de la Tate Modern de Londres, où elle fit sensation lors de son inauguration, dans les jardins du musée Guggenheim de Bilbao, ou encore au musée d'Art moderne de Paris. Corps ratatiné, profil de vieil Indien buriné mais le regard encore perçant, toujours vêtue d'un sweatshirt blanc sous une combinaison en Nylon noir, aux pieds d'énormes baskets vernies et sans lacets, Louise Bourgeois, chaque dimanche, reçoit des artistes, connus ou inconnus, dans sa maison située en plein coeur de Chelsea, dans la e Rue. Il y a beau temps qu'elle ne prend plus l'avion, qu'elle ne se promène plus dans Central Park, qu'elle ne va plus dans son atelier de Brooklyn où sont entreposées des pièces monumentales auxquelles elle ne peut plus travailler. Mais elle dessine toujours. chemise lacoste solde chemise lacoste solde Des dessins qui disent toute sa vie. La semaine prochaine : Anselm Kiefer.Les vacances d'été sont une des belles occasions de profiter de la douceur des soirées le regard perdu dans les étoiles. Les plus passionnés se constelleront ce weekend sur le e Festival d'astronomie de Fleurance, qui se déroule jusqu'au août dans le Gers . Un joli festival créé en par des astronomes qui se sont dit qu'ils ne pouvaient garder la beauté du ciel pour eux tout seuls et qu'il fallait devenir conteurs de soleils. Un but : faire rêver, initier les débutants et conseiller les amateurs éclairés, à travers des conférences et des animations. Parrainé par Hubert Reeves, l'événement suit sa bonne étoile, il a pris beaucoup d'ampleur, suscité quelques initiatives, comme la Ferme des étoiles, cette bâtisse gasconne transformée en centre d'observation, et innove cette année avec le premier festival Astro Jeunes destiné aux ans qui pourront découvrir le monde passionnant des cadrans solaires, des cerfsvolants et des microfusées, revivre les aventures de Tintin sur la Lune et partir en jeu de piste pour conter fleurette à Vénus allongés dans l'herbe. chemise lacoste pas cher
  chemise lacoste pas cher C'est l'un des points forts du festival : son emplacement dans une belle région rurale et perdue où le ciel scintille encore de mille feux car les méfaits de la modernité ont, là aussi, déclaré la guerre des étoiles. Notre façon anarchique et démesurée d'éclairer les villes, de laisser des immeubles de bureaux, des bâtiments agricoles, des rues allumées toute la nuit coûte non seulement une fortune en énergie mais crée une pollution nocturne sans précédent.Alors que, depuis des milliards d'années, la vie est régie sur Terre par le jour et la nuit, l'homme rompt cet équilibre, perturbant les cycles de reproduction de la flore nocturne, affolant les animaux qui ne trouvent plus leurs repères, affaiblissant notre santé en altérant les mécanismes de notre sommeil, créant des accidents aériens et empêchant les poètes de regarder les étoiles ! De quoi émouvoir les astronomes français qui ont créé l'Association nationale pour la protection du ciel nocturne et conçu la charte pour la préservation de l'environnement nocturne afin de limiter l'éclairage public ou privé à certaines heures, de privilégier l'emploi de lampes de type sodium et de capuchons qui éclairent seulement la zone voulue, contrairement aux ampoules éblouissantes dirigées vers le ciel. Certains groupes comme l'ASTROlab au Canada ont même eu l'idée lumineuse de créer des réserves de ciel étoilé, notamment au mont Mégantic, à kilomètres de Montréal. Une préoccupation mondiale, puisque l'Unesco a reconnu le ciel nocturne comme patrimoine à conserver et que certains pays comme la République tchèque, l'Italie ou le Chili ont déjà élaboré des règlements sur l'éclairage. La France, bien sûr, est en retard (cela vous étonne et ne s'intéresse guère au sujet, malgré les plaintes des astronomes dont l'instrument le plus précieux n'est plus la lunette mais la voiture pour fuir la ville et apercevoir un bout de galaxie ! Mais ne colportons pas de potins de comète : quelques communes pilotes comme SaintMartinlesEaux et Oppède ont adopté des lampadaires à diode électroluminescente, mais il faudra du temps, manifestement, pour que les Français n'aient plus peur du noir.

   

  <div class="cArrow"> </div><div class="cContentInner">Rien à voir avec la nostalgie, c'est d'exorcisme dont est question : «La raison de mon oeuvre était la catharsis et la purification. Dès que cette oeuvre a été présentée au public, je me suis sentie différente, nettoyée.» Engluée qu'elle est dans ses propres souvenirs, Louise Bourgeois, qui habite pourtant Manhattan, restera étrangère aux grands courants picturaux qui se font alors jour à New York, et notamment à l'expressionnisme abstrait qui triomphe sans partage, avec des artistes comme Jasper Johns, Jackson Pollock ou Willem de Kooning, que Bourgeois semble n'avoir pas même rencontrés. Elle se moque des recherches de ses contemporains, fait fi des nouvelles tendances, ignore l'avantgarde. Dans son art, elle se veut libre. Une liberté qu'elle paiera au prix fort : la reconnaissance, pour elle, sera tardive. Elle sera due aux mouvements féministes que l'audace de Louise Bourgeois séduit, mais surtout à la génération de jeunes artistes qui vont se reconnaître dans cet art construit sur l'inconscient, le refoulé le nondit. <a rel="nofollow" title="chemise lacoste femme pas cher" href="http://www.davidmaclann.fr/la-chemise-lacoste-a-ete-la-production.html">chemise lacoste femme pas cher</a> <br /> chemise lacoste femme pas cher Ses premières oeuvres, que beaucoup considèrent comme les plus belles, sont de grands totems en bois qui font référence aux désordres familiaux de son enfance. A partir des années , Bourgeois utilise le marbre et le bronze, mais aussi des morceaux de chiffons et du latex pour créer des formes amollies protubérantes béantes devant lesquelles la critique parlera d'«abstraction organique». Eternelle insomniaque, depuis toujours, Louise passe ses nuits à dessiner, des feuilles innombrables où l'artiste s'essaie à tout, ne s'interdit rien. Aujourd'hui, son oeuvre la plus célèbre, une araignée géante en bronze, a trôné dans tous les musées d'art contemporain, à l'entrée de la Tate Modern de Londres, où elle fit sensation lors de son inauguration, dans les jardins du musée Guggenheim de Bilbao, ou encore au musée d'Art moderne de Paris. Corps ratatiné, profil de vieil Indien buriné mais le regard encore perçant, toujours vêtue d'un sweatshirt blanc sous une combinaison en Nylon noir, aux pieds d'énormes baskets vernies et sans lacets, Louise Bourgeois, chaque dimanche, reçoit des artistes, connus ou inconnus, dans sa maison située en plein coeur de Chelsea, dans la e Rue. Il y a beau temps qu'elle ne prend plus l'avion, qu'elle ne se promène plus dans Central Park, qu'elle ne va plus dans son atelier de Brooklyn où sont entreposées des pièces monumentales auxquelles elle ne peut plus travailler. Mais elle dessine toujours. <a rel="nofollow" title="chemise lacoste solde" href="http://www.davidmaclann.fr/la-chemise-lacoste-a-ete-la-production.html">chemise lacoste solde</a> chemise lacoste solde Des dessins qui disent toute sa vie. La semaine prochaine : Anselm Kiefer.Les vacances d'été sont une des belles occasions de profiter de la douceur des soirées le regard perdu dans les étoiles. Les plus passionnés se constelleront ce weekend sur le e Festival d'astronomie de Fleurance, qui se déroule jusqu'au août dans le Gers . Un joli festival créé en par des astronomes qui se sont dit qu'ils ne pouvaient garder la beauté du ciel pour eux tout seuls et qu'il fallait devenir conteurs de soleils. Un but : faire rêver, initier les débutants et conseiller les amateurs éclairés, à travers des conférences et des animations. Parrainé par Hubert Reeves, l'événement suit sa bonne étoile, il a pris beaucoup d'ampleur, suscité quelques initiatives, comme la Ferme des étoiles, cette bâtisse gasconne transformée en centre d'observation, et innove cette année avec le premier festival Astro Jeunes destiné aux ans qui pourront découvrir le monde passionnant des cadrans solaires, des cerfsvolants et des microfusées, revivre les aventures de Tintin sur la Lune et partir en jeu de piste pour conter fleurette à Vénus allongés dans l'herbe. <a rel="nofollow" title="chemise lacoste pas cher" href="http://www.davidmaclann.fr/la-chemise-lacoste-a-ete-la-production.html">chemise lacoste pas cher</a> <br /> chemise lacoste pas cher C'est l'un des points forts du festival : son emplacement dans une belle région rurale et perdue où le ciel scintille encore de mille feux car les méfaits de la modernité ont, là aussi, déclaré la guerre des étoiles. Notre façon anarchique et démesurée d'éclairer les villes, de laisser des immeubles de bureaux, des bâtiments agricoles, des rues allumées toute la nuit coûte non seulement une fortune en énergie mais crée une pollution nocturne sans précédent.Alors que, depuis des milliards d'années, la vie est régie sur Terre par le jour et la nuit, l'homme rompt cet équilibre, perturbant les cycles de reproduction de la flore nocturne, affolant les animaux qui ne trouvent plus leurs repères, affaiblissant notre santé en altérant les mécanismes de notre sommeil, créant des accidents aériens et empêchant les poètes de regarder les étoiles ! 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La France, bien sûr, est en retard (cela vous étonne et ne s'intéresse guère au sujet, malgré les plaintes des astronomes dont l'instrument le plus précieux n'est plus la lunette mais la voiture pour fuir la ville et apercevoir un bout de galaxie ! Mais ne colportons pas de potins de comète : quelques communes pilotes comme SaintMartinlesEaux et Oppède ont adopté des lampadaires à diode électroluminescente, mais il faudra du temps, manifestement, pour que les Français n'aient plus peur du noir.</div>

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