L'ultranationaliste serbe Vojislav Seselj, dans un nouveau défi à la justice internationale, a exigé hier que le tribunal de La Haye accepte par écrit ses conditions pour cesser une grève de la faim qu'il poursuit depuis près d'un mois. Notamment de pouvoir se défendre seul. En mettant sa vie en péril, Seselj a mis le TPI dans une position délicate avec le risque, en cas d'issue fatale, de faire de lui un martyr. Le tribunal a déjà été embarrassé, en mars dernier, par la mort de l'ancien président serbe Slobodan Milosevic. Seselj, qui fut selon les époques un allié ou un adversaire de Milosevic, est partisan d'une « Grande Serbie » dans les Balkans. Son procès à La Haye pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité a commencé le 27 novembre.Sur un terrain vague de Mumbai (Bombay), ils se sont déchaussés devant un petit temple dédié à Ganesh, le dieu à tête d'éléphant que l'on prie en Inde avant d'entreprendre toute action importante. foulard burberry pas cher Puis, en costume cravate et chaussettes, Gilles Pélisson, directeur général d'Accor, et ses nouveaux partenaires indiens de Naman Developers Limited ont suivi le tapis rouge jusqu'au lieu désigné par l'oracle V. S. Nayak - un ancien ingénieur de Bangalore reconverti dans le dialogue avec les astres. Ils ont alors procédé, sous le soleil brûlant de ce 28 novembre, à la pose de la première pierre du nouveau Sofitel Mumbai (300 chambres) au coeur du prestigieux complexe Bandra Kurla (BKC), l'un des nouveaux poumons résidentiels, commerciaux et financiers de la ville. C'est ici, à deux pas du Sofitel - ouverture prévue en 2009 -, que se dresse la nouvelle et révolutionnaire bourse du diamant de Bombay, qui promet de concurrencer les grands centres d'Anvers et de Londres.Les visions futuristes de l'Inde en pleine expansion (le taux de croissance atteint 8,9% par an) n'entamant pas des croyances profondément ancrées, Gilles Pélisson aura été invité à essaimer au fond du trou une noix de coco, fendue en deux sur un caillou, et des poussières de métaux précieux (pour la prospérité), avant de jeter la première pelletée de ciment.Cette petite cérémonie décalée était le point d'orgue de la récente tournée en Inde du directeur général d'Accor venu signer des partenariats avec d'importants opérateurs locaux pour lancer toutes les enseignes du groupe sur le marché hôtelier indien. chemise burberry pas cher Accor est ainsi le premier groupe étranger à investir dans les secteurs de moyenne gamme et économique.La veille, Gilles Pélisson avait signé à New Delhi un plan de développement de 100 hôtels Formule 1 en partenariat (50-50) avec Emaar, mastodonte mondial de la promotion immobilière basé à Dubaï qui dispose aujourd'hui en Inde d'une réserve foncière de 1 milliard de dollars. Ainsi, les enseignes jaunes des Formule 1 (hôtels bon marché) vont-elles commencer à fleurir autour et dans les principales villes indiennes où, jusqu'à présent, il n'existait pratiquement rien de convenable entre l'auberge pour routards et le palace à 400 dollars la chambre. Objectif : 10 000 chambres en 2017. Le marché visé est essentiellement celui des voyageurs d'affaires, des touristes et des pélerins indiens. Le standard de ces petits hôtels bon marché (17 à 25 euros la nuit), ouverts 24 h sur 24, sera adapté aux particularités et aux habitudes du pays. On y trouvera notamment des restaurants de cuisine locale. vintage burberry trench coat Cette adaptation sera sans doute une des clés de la bonne implantation de l'enseigne dans un pays si profondément attaché à ses traditions.«C'est très excitant pour Accor de s'introduire ainsi dans un pays où la classe moyenne représente 250 à 300 millions d'individus. La demande en matière d'hébergement pour les petits budgets explose en ce moment. Par ailleurs, en améliorant la visibilité de nos marques en Inde, nous espérons augmenter la part de marché de notre réseau international grâce au nombre croissant d'Indiens qui voyagent à l'étranger», se félicitait le patron du quatrième groupe hôtelier mondial avant de signer dans la foulée un projet de construction d'un réseau d'hôtels Ibis (l'autre fleuron de l'hôtellerie économique d'Accor) en joint-venture avec InterGlobe. Avec ce nouveau partenaire indien (propriétaire de la compagnie low-cost Indigo qui a récemment passé commande de 100 Airbus), Accor entend créer, d'ici à cinq ans, 2 700 chambres supplémentaires dans les principaux centres nerveux de l'économie indienne. Parmi lesquels Gurgaon (un vaste chantier d'affaires dans une banlieue de New Delhi bientôt reliée par un métro aérien), Mumbai (Bombay) et Hyderabad, la cybercité où, d'ores et déjà, un premier Novotel, accolé au monumental Hyderabad International Convention Centre (le plus grand centre de conventions d'Inde), a ouvert ses portes au début de l'année.Dans cette ambitieuse avancée sur la route des Indes, Gilles Pélisson, qui a mis les bouchées doubles avec sa politique de cessions de murs et de participations, entend investir sur tous les fronts.
started by bifeng5 on 12 Dec 14
Puis, en costume cravate et chaussettes, Gilles Pélisson, directeur général d'Accor, et ses nouveaux partenaires indiens de Naman Developers Limited ont suivi le tapis rouge jusqu'au lieu désigné par l'oracle V. S. Nayak - un ancien ingénieur de Bangalore reconverti dans le dialogue avec les astres. Ils ont alors procédé, sous le soleil brûlant de ce 28 novembre, à la pose de la première pierre du nouveau Sofitel Mumbai (300 chambres) au coeur du prestigieux complexe Bandra Kurla (BKC), l'un des nouveaux poumons résidentiels, commerciaux et financiers de la ville. C'est ici, à deux pas du Sofitel - ouverture prévue en 2009 -, que se dresse la nouvelle et révolutionnaire bourse du diamant de Bombay, qui promet de concurrencer les grands centres d'Anvers et de Londres.Les visions futuristes de l'Inde en pleine expansion (le taux de croissance atteint 8,9% par an) n'entamant pas des croyances profondément ancrées, Gilles Pélisson aura été invité à essaimer au fond du trou une noix de coco, fendue en deux sur un caillou, et des poussières de métaux précieux (pour la prospérité), avant de jeter la première pelletée de ciment.Cette petite cérémonie décalée était le point d'orgue de la récente tournée en Inde du directeur général d'Accor venu signer des partenariats avec d'importants opérateurs locaux pour lancer toutes les enseignes du groupe sur le marché hôtelier indien. chemise burberry pas cher Accor est ainsi le premier groupe étranger à investir dans les secteurs de moyenne gamme et économique.La veille, Gilles Pélisson avait signé à New Delhi un plan de développement de 100 hôtels Formule 1 en partenariat (50-50) avec Emaar, mastodonte mondial de la promotion immobilière basé à Dubaï qui dispose aujourd'hui en Inde d'une réserve foncière de 1 milliard de dollars. Ainsi, les enseignes jaunes des Formule 1 (hôtels bon marché) vont-elles commencer à fleurir autour et dans les principales villes indiennes où, jusqu'à présent, il n'existait pratiquement rien de convenable entre l'auberge pour routards et le palace à 400 dollars la chambre. Objectif : 10 000 chambres en 2017. Le marché visé est essentiellement celui des voyageurs d'affaires, des touristes et des pélerins indiens. Le standard de ces petits hôtels bon marché (17 à 25 euros la nuit), ouverts 24 h sur 24, sera adapté aux particularités et aux habitudes du pays. On y trouvera notamment des restaurants de cuisine locale. vintage burberry trench coat
Cette adaptation sera sans doute une des clés de la bonne implantation de l'enseigne dans un pays si profondément attaché à ses traditions.«C'est très excitant pour Accor de s'introduire ainsi dans un pays où la classe moyenne représente 250 à 300 millions d'individus. La demande en matière d'hébergement pour les petits budgets explose en ce moment. Par ailleurs, en améliorant la visibilité de nos marques en Inde, nous espérons augmenter la part de marché de notre réseau international grâce au nombre croissant d'Indiens qui voyagent à l'étranger», se félicitait le patron du quatrième groupe hôtelier mondial avant de signer dans la foulée un projet de construction d'un réseau d'hôtels Ibis (l'autre fleuron de l'hôtellerie économique d'Accor) en joint-venture avec InterGlobe. Avec ce nouveau partenaire indien (propriétaire de la compagnie low-cost Indigo qui a récemment passé commande de 100 Airbus), Accor entend créer, d'ici à cinq ans, 2 700 chambres supplémentaires dans les principaux centres nerveux de l'économie indienne. Parmi lesquels Gurgaon (un vaste chantier d'affaires dans une banlieue de New Delhi bientôt reliée par un métro aérien), Mumbai (Bombay) et Hyderabad, la cybercité où, d'ores et déjà, un premier Novotel, accolé au monumental Hyderabad International Convention Centre (le plus grand centre de conventions d'Inde), a ouvert ses portes au début de l'année.Dans cette ambitieuse avancée sur la route des Indes, Gilles Pélisson, qui a mis les bouchées doubles avec sa politique de cessions de murs et de participations, entend investir sur tous les fronts.