Mais puisque l'oeuvre est essentiellement consacrée au pillage de la France, les auteurs dénoncent à maintes reprises l'absence d'épuration économique en France au lendemain de la Libération. Il est vrai que l'on fusille plus facilement un journaliste qu'un banquier ou qu'un puissant industriel, mais laisser croire - en ignorant d'ailleurs les anciens travaux de Robert Aron - qu'il n'y eut aucune épuration économique, c'est pousser trop loin. La France libérée pouvait-elle, d'ailleurs, vivre privée des fonctionnaires, des magistrats, des ses principaux chefs d'entreprise, et même de ses banquiers, qui par obligation, par conviction ou par âpreté au gain, s'étaient presque tous trouvés en contact avec l'occupant. Ou avaient été soumis à ses lois ? De Gaulle, qui ne le pensait pas, ne voulut pas d'un vide qui eût mis aux commandes le parti communiste, ou, comme en Italie (lisez La Peau de Malaparte), l'Administration américaine. Avant de s'en expliquer dans ses Mémoires, il avait réagi en juin 1944 en s'opposant à l'Amgot (Allied Military Government of Occupied Territories), que les Américains s'apprêtaient à implanter dans toute la Normandie et qui aurait placé les territoires français libérés sous tutelle américaine. L'épuration qui eut lieu dans toutes les administrations, les nationalisations, les spoliations, les procès - même s'ils furent souvent tardifs - faits à quelques grands profiteurs de guerre, lui semblèrent suffisants. On dira que « Safehaven » n'est pas l'Amgot. nike blazer pas cher femme 38 Les points de ressemblance sont cependant assez forts pour que l'on y songe à la lecture de ce livre qui mériterait débat. Un débat au cours duquel on demanderait aux auteurs pour quelles raisons, généreux en documents allemands et américains, ils se sont montrés avares en documents d'origine française. Les cinq volumes de la délégation française à la commission d'armistice de Wiesbaden sont absents, comme sont absents tous les documents français qui permettraient de condamner sur preuves « l'action » de René Pleven, premier compagnon de De Gaulle, ministre des Finances à la Libération et soupçonné, au long de plusieurs pages, de soutien aux banques collaborationnistes ! Quel dommage cet oubli chez des auteurs qui ont tant, si bien, et si longtemps travaillé ! PESER dans la campagne de l'UMP sans pour autant être un maillon fort de la Sarkozie : c'est la contradiction que cherche à résoudre Jean-François Copé, ministre du Budget et porte-parole du gouvernement. Il y a un mois et demi, le ministre avait créé un club politique, générationfrance.fr., en faisant le pari qu'il l'aiderait en ce sens. Tactique en partie réussie : hier, près de 1 000 personnes s'étaient inscrites pour assister au lancement officiel du club et écouter ses premières propositions sur l'identité française. baskets nike blazer femme pas cher Jean-François Copé avait également invité Jean-Pierre Raffarin, une quinzaine de parlementaires, ainsi que deux ministres, le sarkozyste Brice Hortefeux et le chiraquien Christian Jacob. « Après un mois et demi de travail, les membres du club sont venus à la conclusion que travailler sur la notion d'identité était un des moyens d'enrayer le processus infernal d'explosion de cette nation », explique Jean-François Copé, qui plaide pour « remettre la réussite au coeur de tout, instaurer une République du respect ainsi qu'une réhabilitation de la citoyenneté ». Il faut, ajoute-t-il avec des accents à la Villepin, « aller plus vite, plus haut et plus fort », et lancer des états généraux sur l'identité.« Aucune ambiguïté »Ministre depuis près de cinq ans, Jean-François Copé a expliqué à plusieurs reprises qu'il soutiendrait, le moment venu, le « candidat de la droite le mieux placé ». Aux membres de son club, il a expliqué au début novembre qu'« il n'y avait aucune ambiguïté dans son positionnement ».Mais les rapports de Copé avec Sarkozy, et en particulier avec son entourage, ne sont pas au zénith, même s'il a été invité à participer au projet législatif de l'UMP. Sa proximité longtemps revendiquée avec Dominique de Villepin, ajoutée à une relation personnelle compliquée avec le président de l'UMP expliquent cet état de fait. nike blazer femme pas cher noir et rose D'où l'idée de ce club, qui permet à Copé de s'exprimer, d'occuper les médias, et de se faire une place dans la campagne. « C'est aussi une volonté de débattre à long terme. L'horizon de générationfrance.fr ne s'arrête pas au 6 mai 2007 », affirme-t-il. EH OUI, les « Arabes » ont une pensée ! Il faudra s'y faire, même si cela contrevient à l'imagerie du barbu fanatisé, éructant des slogans devant les ambassades occidentales. Louis Massignon, Henri Corbin et d'autres avaient déjà mis en évidence le foisonnement intellectuel qui a nourri ce que nous appelons, souvent la « pensée arabo-musulmane ». Le dessein de Dominique Urvoy, universitaire spécialiste de l'islam à l'université de Toulouse-Le Mirail, qui a écrit plusieurs livres consacrés à cette religion, est de retracer l'évolution des principaux courants issus de la révélation coranique depuis ses prémices jusqu'aux mouvements modernistes du XXe siècle, en passant par l'apogée de cette civilisation que l'on peut situer entre le IXe et le XIIe siècle.
started by bifeng5 on 15 Nov 14
Les points de ressemblance sont cependant assez forts pour que l'on y songe à la lecture de ce livre qui mériterait débat. Un débat au cours duquel on demanderait aux auteurs pour quelles raisons, généreux en documents allemands et américains, ils se sont montrés avares en documents d'origine française. Les cinq volumes de la délégation française à la commission d'armistice de Wiesbaden sont absents, comme sont absents tous les documents français qui permettraient de condamner sur preuves « l'action » de René Pleven, premier compagnon de De Gaulle, ministre des Finances à la Libération et soupçonné, au long de plusieurs pages, de soutien aux banques collaborationnistes ! Quel dommage cet oubli chez des auteurs qui ont tant, si bien, et si longtemps travaillé ! PESER dans la campagne de l'UMP sans pour autant être un maillon fort de la Sarkozie : c'est la contradiction que cherche à résoudre Jean-François Copé, ministre du Budget et porte-parole du gouvernement. Il y a un mois et demi, le ministre avait créé un club politique, générationfrance.fr., en faisant le pari qu'il l'aiderait en ce sens. Tactique en partie réussie : hier, près de 1 000 personnes s'étaient inscrites pour assister au lancement officiel du club et écouter ses premières propositions sur l'identité française. baskets nike blazer femme pas cher Jean-François Copé avait également invité Jean-Pierre Raffarin, une quinzaine de parlementaires, ainsi que deux ministres, le sarkozyste Brice Hortefeux et le chiraquien Christian Jacob. « Après un mois et demi de travail, les membres du club sont venus à la conclusion que travailler sur la notion d'identité était un des moyens d'enrayer le processus infernal d'explosion de cette nation », explique Jean-François Copé, qui plaide pour « remettre la réussite au coeur de tout, instaurer une République du respect ainsi qu'une réhabilitation de la citoyenneté ». Il faut, ajoute-t-il avec des accents à la Villepin, « aller plus vite, plus haut et plus fort », et lancer des états généraux sur l'identité.« Aucune ambiguïté »Ministre depuis près de cinq ans, Jean-François Copé a expliqué à plusieurs reprises qu'il soutiendrait, le moment venu, le « candidat de la droite le mieux placé ». Aux membres de son club, il a expliqué au début novembre qu'« il n'y avait aucune ambiguïté dans son positionnement ».Mais les rapports de Copé avec Sarkozy, et en particulier avec son entourage, ne sont pas au zénith, même s'il a été invité à participer au projet législatif de l'UMP. Sa proximité longtemps revendiquée avec Dominique de Villepin, ajoutée à une relation personnelle compliquée avec le président de l'UMP expliquent cet état de fait. nike blazer femme pas cher noir et rose
D'où l'idée de ce club, qui permet à Copé de s'exprimer, d'occuper les médias, et de se faire une place dans la campagne. « C'est aussi une volonté de débattre à long terme. L'horizon de générationfrance.fr ne s'arrête pas au 6 mai 2007 », affirme-t-il. EH OUI, les « Arabes » ont une pensée ! Il faudra s'y faire, même si cela contrevient à l'imagerie du barbu fanatisé, éructant des slogans devant les ambassades occidentales. Louis Massignon, Henri Corbin et d'autres avaient déjà mis en évidence le foisonnement intellectuel qui a nourri ce que nous appelons, souvent la « pensée arabo-musulmane ». Le dessein de Dominique Urvoy, universitaire spécialiste de l'islam à l'université de Toulouse-Le Mirail, qui a écrit plusieurs livres consacrés à cette religion, est de retracer l'évolution des principaux courants issus de la révélation coranique depuis ses prémices jusqu'aux mouvements modernistes du XXe siècle, en passant par l'apogée de cette civilisation que l'on peut situer entre le IXe et le XIIe siècle.