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started by bifeng4 on 05 Aug 14
  • bifeng4
    #1 bifeng4 on 05 Aug 14
     
    Peu s'offusquent de cette « privatisation » de l'intérêt général par une instance gouvernementale (ou territoriale). Sur l'ensemble de cette situation, de son évolution actuelle, à partir de quel « seuil » fautil réagir ? Fautil avoir les preuves que la censure est déjà installée dans nos têtes et déjà à l'oeuvre ? La ministre a tellement intériorisé les attentes du régime qu'elle en a trop fait : elle a rendu visible ce qui ne devait pas l'être si vite. C'est exactement comme ce journaliste de Paris Match qui a, de luimême, retouché les bourrelets du président de la République. Il en a trop fait. Il a fait une faute : il a rendu visible l'invisible. Les serviteurs zélés sont dangereux pour un pouvoir. avis sur polo lacoste pas cherMichel Simonot commentaire La discussion est fermée : vous ne pouvez pas poster de nouveaux commentaires. acheter un polo lacoste pas cher
    Culture le Octobre La chronique théâtrale de JeanPierre Léonardini Dostoïevski frappe fort par deux fois Fiodor Dostoïevski (), en qui Nietzsche voyait « le seul qui m'ait appris quelque chose en psychologie », est doublement à l'affiche dans des textes français d'André Markowicz, dont on sait l'âpre et scrupuleuse fidélité à la langue d'origine. Avec son accord, Antoine Bourseiller a adapté l'Idiot, l'émondant de maints personnages afin de resserrer l'intrigue dans sa mise en scène (). Cela tourne autour de Nastassia Philippovna, jeune femme libre, donc compromise, qui attire les hommes comme des mouches. La voici tirée à hue et à dia entre le protecteur qui la viola jadis ; Gania, le secrétaire arriviste et cupide du général Epantchine, lequel compte faire sa maîtresse de la belle si ce subalterne parvient à l'épouser ; Rogojine, riche moujik au sang chaud, et le prince Mychkine, mystique, épileptique, âme d'enfant dont la seule présence pure, pour le meilleur ou le pire, révèle les autres à euxmêmes. faux polo lacoste pas cher On connaît l'histoire. On ne s'en lasse pas, surtout que Bourseiller, sur un petit plateau quasi nu (décor d'Alexandre de Dardel), avec un rien d'accessoires et des ombres et lumières (Yves Lefebvre) farouchement contrastées, insuffle au drame une allure tourbillonnante dans laquelle le grotesque a sa part, sans que jamais soit sacrifiée en chacun la descente aux enfers de l'être, qui semble sans cesse scruté sous le sourcil froncé d'un Christ d'icône, ce qui fit dire à Bernanos que « tout Dostoïevski est à refaire catholiquement ». La juste part du ridicule ou de l'abjection échoit dans le jeu à certaines figures la générale Epantchine (MarieDo Fréval), Lebedev (Steve Bedrossian), Gania (Christian Lucas) par exemple tandis que le luxe effréné de la passion en bonne et due forme revient au triangle humain désirant envers et contre tous constitué par Rogojine, le prince Mychkine, Nastassia Philippovna. avis site polo lacoste pas cher Au premier, Hervé Sogne prête un emportement tout en nerfs tendus, d'autant plus sensible que passe sur ses traits l'ombre d'une ressemblance avec Patrick Dewaere. Alexandre Ruby, dans ce rôle de l'Idiot qu'illustra Gérard Philipe dans un film d'aprèsguerre, dessine avec finesse la sorte d'ingénuité librement consentie qui affirme le personnage en un type proprement original, chez qui la souffrance n'est que l'indispensable symptôme de la sainteté. Jade Duviquet, enfin, à la minceur rousse électrique, impose sur toute la gamme des affects, en Nastassia Philippovna de la perdition sociale à la demande d'amour inextinguible au sein du dérèglement systématique l'évidence éclatante de l'héroïne née du génie de Dostoïevski, celui qui, d'après Proust, a apporté « au monde cette beauté nouvelle et mixte d'un visage de femme ». Stanislas Grassian a adapté et mis en scène le Songe de l'oncle, seul essai dramatique de l'auteur de Crime et châtiment (). grossiste polo lacoste pas cherEncore un prince, mais vieux, gâteux, édenté, chauve avec perruque, sans plus rien de son corps initial, tel ce héros d'Edgar Poe qui le soir au coucher démonte ses membres l'un après l'autre. Marco Cadore l'interprète de fort réjouissante manière, tel un épouvantail déjeté autour duquel s'agitent de sinistres fantoches de la province russe en course pour le titre et la fortune de l'infirme, ainsi qu'un duo de fiancés clandestins romantiques. Cette farce noire, dans laquelle Dostoïevski jette tout à trac son mépris pour la chiennerie sociale sans miséricorde où l'argent tient le haut du pavé, Stanislas Grassian l'orchestre hardiment dans un appareil visuel simple mais efficace, vraie boîte à jouer (scénographie de François de Lamothe), avec le concours de comédiens (outre Marco Candore et Grassian y compris, on trouve Jacques Courtès, Lise Hervio, Claudia Morin, Isis Philippe, Axelle Simon et Luc Altadill, par ailleurs auteur et interprète de la musique, grinçante, heurtée) qui prennent un plaisir visible à narrer cette fable pittoresque. avis sur polo lacoste pas cher
    Laurence Février a le don d'écoute. Les gens, mis en confiance, se confient à elle. Cela donne, entre autres, Ils habitent la Goutted'Or (). Trois paroles juxtaposées ; celles d'une élue de ce quartier grouillant de contradictions, d'une jeune Africaine, d'un marchand de journaux longtemps expatrié.Ces discours nés de leur existence, trois interprètes (Laurence Février, Martine Maximin, Charlie Nelson) les livrent en toute lisibilité. C'est d'une vérité criante. Le témoignage individuel se tresse ici, en toute complexité, à l'art de dire spécifique au théâtre. faux polo lacoste pas cher On apprend ainsi mille choses sur nos semblables, nos frères, dès lors qu'ils s'expriment librement sur leur réalité quotidienne. La scène, du coup, concourt à une sorte de radiographie sociopolitique du monde, à une tentative d'élucidation à toutes fins utiles, sans morale subsidiaire. ()Théâtre Mouffetard, jusqu'au octobre. ()Épée de Bois, jusqu'au octobre. lot de polo lacoste pas cher()Lucernaire, jusqu'au octobre. commentaire La discussion est fermée : vous ne pouvez pas poster de nouveaux commentaires.Culture le Octobre Les LETTRES françaises Retour aux sources Avec Je ne suis pas Victor Hugo, Olivier Barbarant poursuit une quête autobiographique indissociable des espoirs et des désastres de son temps. grossiste polo lacoste pas cher
    Je ne suis pas Victor Hugo, d'Olivier Barbarant. Éditions Champ Vallon, pages, euros. Dans Temps mort : journal imprécis, écrit il y aura bientôt dix années, Olivier Barbarant menait une joute douloureuse contre la mort et contre le temps. Il découvrait au fil des sentiments et des émotions qu'il ne vivait, ne survivait que par la force des mots qui permettent d'entrer en relation avec le monde et de se délivrer de son propre abîme. lot polo lacoste pas cher Je ne suis pas Victor Hugo réaffirme ce même sentiment du monde mais dans une quête d'une autre nature, celle des origines. Qui suisje ? Pourquoi écrire comme j'écris, moi qui ne suis pas capable d'affabulation et qui donc ne serai jamais Victor Hugo ? À ces questions, guère originales et ne cherchant pas à l'être, Olivier Barbarant tente de répondre par une démarche peu commune chez les écrivains de sa génération puisqu'elle revendique à la fois le lyrisme et l'implication de l'individu dans l'histoire. Placé sous le signe de Colette, le livre s'ouvre sur un subtil univers de sensations récréées par le songe : pâleur des paysages champenois enneigés, noir et blanc des photographies de famille, « lumière de plâtras ».

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