Skip to main content

Home/ Online Shopping/ Audience Lacoste Soldes Vous
longcha longcha

Audience Lacoste Soldes Vous - 0 views

Polo Lacoste pas cher Soldes

started by longcha longcha on 09 Dec 14
  • longcha longcha
     
    L'huissier réapparut. Il s'avança au milieu du prétoire et dit : « Monsieur le président, Frédéric Larsan n'est pas là. Le juge d'instruction a raison : on n'aura jamais vu quelque chose de plus étrange que ce crimelà… - Avezvous quelque idée du chemin que l'assassin a pu prendre pour s'enfuir ? demandaije. Lacoste Soldes Il est parti vers quatre heures et on ne l'a plus revu. » Rouletabille clama, triomphant : « Ma preuve, la voilà ! - Expliquezvous… Quelle preuve ? demanda le président. - Ma preuve irréfutable, fit le jeune reporter, ne voyezvous pas que c'est la fuite de Larsan. Je vous jure qu'il ne reviendra pas, allez ! … vous ne reverrez plus Frédéric Larsan… » Rumeurs au fond de la salle. Lacoste pas cher
    « Si vous ne vous moquez pas de la justice, pourquoi, monsieur, n'avezvous pas profité de ce que Larsan était avec vous, à cette barre, pour l'accuser en face ? Au moins, il aurait pu vous répondre ! … - Quelle réponse eût été plus complète que celleci, monsieur le pré sident ? … il ne me répond pas ! Il ne me répondra jamais ! J'accuse Lar san d'être l'assassin et il se sauve ! Vous trouvez que ce n'est pas une ré ponse, ça ! … - Nous ne voulons pas croire, nous ne croyons point que Larsan, comme vous dites, « se soit sauvé »… Comment se seraitil sauvé ? Il ne savait pas que vous alliez l'accuser ? - Si, m'sieur, il le savait, puisque je le lui ai appris moimême, tout à l'heure… - Vous avez fait cela ! … Vous croyez que Larsan est l'assassin et vous lui donnez les moyens de fuir ! … - Oui, m'sieur le président, j'ai fait cela, répliqua Rouletabille avec or gueil… Je ne suis pas de la « justice », moi ; je ne suis pas de la « police », moi ; je suis un humble journaliste, et mon métier n'est point de faire ar rêter les gens ! Je sers la vérité comme je veux… c'est mon affaire… Pré servez, vous autres, la société, comme vous pouvez, c'est la vôtre… Mais ce n'est pas moi qui apporterai une tête au bourreau ! … Si vous êtes juste, monsieur le président - et vous l'êtes - vous trouverez que j'ai rai son ! … Ne vous aije pas dit, tout à l'heure, « que vous comprendriez que je ne pouvais prononcer le nom de l'assassin avant six heures et de mie ». Lacoste pas cherJ'avais calculé que ce temps était nécessaire pour avertir Frédéric Larsan, lui permettre de prendre le train de heures , pour Paris, où il saurait se mettre en sûreté… Une heure pour arriver à Paris, une heure et quart pour qu'il pût faire disparaître toute trace de son passage… Cela nous amenait à six heures et demie… Vous ne retrouverez pas Frédéric Larsan, déclara Rouletabille en fixant M. Robert Darzac… il est trop ma lin… C'est un homme qui vous a toujours échappé… et que vous avez longtemps et vainement poursuivi… S'il est moins fort que moi, ajouta Rouletabille, en riant de bon cœur et en riant tout seul, car personne n'avait plus envie de rire… il est plus fort que toutes les polices de la terre. Cet homme, qui, depuis quatre ans, s'est introduit à la Sûreté, et y est devenu célèbre sous le nom de Frédéric Larsan, est autrement célèbre sous un autre nom que vous connaissez bien. Frédéric Larsan, m'sieur le président, c'est Ballmeyer ! - Ballmeyer ! s'écria le président. - Ballmeyer ! fit Robert Darzac, en se soulevant… Ballmeyer ! … C'était donc vrai ! - Ah ! ah ! m'sieur Darzac, vous ne croyez plus que je suis fou, maintenant ! … » Ballmeyer ! Ballmeyer ! Ballmeyer ! On n'entendait plus que ce nom dans la salle. Le président suspendit l'audience. Lacoste Soldes Vous pensez si cette suspension d'audience fut mouvementée. Lacoste Soldes Le pu blic avait de quoi s'occuper. Ballmeyer ! On trouvait, décidément, le ga min « épatant » ! Ballmeyer ! Mais le bruit de sa mort avait couru, il y avait, de cela, quelques semaines. Ballmeyer avait donc échappé à la mort comme, toute sa vie, il avait échappé aux gendarmes. Estil néces saire que je rappelle ici les hauts faits de Ballmeyer ? Ils ont, pendant vingt ans, défrayé la chronique judiciaire et la rubrique des faits divers ; et, si quelquesuns de mes lecteurs ont pu oublier l'affaire de la «Chambre Jaune», ce nom de Ballmeyer n'est certainement pas sorti de leur mémoire. Ballmeyer fut le type même de l'escroc du grand monde ; il n'était point de gentleman plus gentleman que lui ; il n'était point de prestidigitateur plus habile de ses doigts que lui ; il n'était point d' « apache », comme on dit aujourd'hui, plus audacieux et plus terrible que lui. Reçu dans la meilleure société, inscrit dans les cercles les plus fermés, il avait volé l'honneur des familles et l'argent des pontes avec une maes tria qui ne fut jamais dépassée. Polo Lacoste pas cher
    Dans certaines occasions difficiles, il n'avait pas hésité à faire le coup de couteau ou le coup de l'os de mou ton. Polo Lacoste pas cherDu reste, il n'hésitait jamais, et aucune entreprise n'était audessus de ses forces. Étant tombé une fois entre les mains de la justice, il s'échappa, le matin de son procès, en jetant du poivre dans les yeux des gardes qui le conduisaient à la cour d'assises. On sut plus tard que, le jour de sa fuite, pendant que les plus fins limiers de la Sûreté étaient à ses trousses, il assistait, tranquillement, nullement maquillé, à une « pre mière » du ThéâtreFrançais. Il avait ensuite quitté la France pour tra vailler en Amérique, et la police de l'état d'Ohio avait, un beau jour, mis la main sur l'exceptionnel bandit ; mais, le lendemain, il s'échappait en core… Ballmeyer, il faudrait un volume pour parler ici de Ballmeyer, et c'est cet homme qui était devenu Frédéric Larsan ! … Et c'est ce petit ga min de Rouletabille qui avait découvert cela ! … Et c'est lui aussi, ce moutard, qui, connaissant le passé d'un Ballmeyer, lui permettait, une fois de plus, de faire la nique à la société, en lui fournissant le moyen de s'échapper ! À ce dernier point de vue, je ne pouvais qu'admirer Rouleta bille, car je savais que son dessein était de servir jusqu'au bout M. Robert Darzac et Mlle en les débarrassant du bandit sans qu'il parlât. On n'était pas encore remis d'une pareille révélation, et j'entendais dé jà les plus pressés s'écrier : « En admettant que l'assassin soit Frédéric Larsan, cela ne nous explique pas comment il est sorti de la Chambre Jaune ! … » quand l'audience fut reprise.

To Top

Start a New Topic » « Back to the Online Shopping group