Cette incertitude a provoqué de brefs affrontements en soirée entre forces de l'ordre et jeunes militantskurdes à Diyarbaki, la grande ville du sud-est à majorité kurde de la Turquie, ont constaté desjournalistes de l'AFP.r Plusieurs dizaines de manifestants ont tiré des coups de feu en l'air et érigé des barricades de pneusenflammés devant le siège local du HDP. "Si le HDP reste sous les 10%, ce sera la guerre", a lancé l'und'eux.- 'Peur de l'instabilité' -La police a dispersé la foule avec des gaz lacrymogènes et des canons à eau.Selon les résultats partiels, le Parti républicain du peuple (CHP, social-démocrate) arrivait en deuxièmeplace avec 24,5% des voix, suivi du Parti de l'action nationaliste (MHP, droite) avec près de 12%, tousdeux en fort recul par rapport à juin.La quasi-totalité des sondages avant le scrutin ne créditaient l'AKP que de 40 à 43% des intentions devote, un score insuffisant pour gouverner seul."Je suis complètement effondré mais ces résultats signifient que le peuple s'accommode très bien de lasituation actuelle", a réagi Sevim, un étudiant en droit de l'université d'Istanbul. sac longchamp pas cher neuf "Le peuple a legouvernement qu'il mérite"."La peur de l'instabilité en Turquie, ajoutée à la stratégie d'Erdogan se posant en "homme fort qui peutvous protéger" l'ont emporté", a pour sa part commenté l'analyste Soner Cagaptay, du Washington Institute,sur son compte Twitter.Dans un climat de tensions marqué par la reprise du conflit kurde et la menace jihadiste venue de Syrie,MM. Erdogan et Davutoglu se sont posés en seuls garants de l'unité et de la sécurité du pays sur le thème"l'AKP ou le chaos"."Cette élection était nécessaire à cause du résultat incertain du scrutin du 7 juin", a encore plaidédimanche M. Erdogan en votant en famille à Istanbul. "Il est évident combien la stabilité est importantepour notre pays", a-t-il ajouté. sac de voyage longchamp pas cher Depuis l'élection du 7 juin, le climat politique s'est considérablement alourdi en Turquie.- 'Nous croyons en lui' -En juillet, le conflit armé qui oppose depuis 1984 les rebelles du Parti des travailleurs du Kurdistan(PKK) aux forces de sécurité turques a repris dans le sud-est à majorité kurde du pays, et enterré lefragile processus de paix engagé il y a trois ans."La violence du PKK semble avoir beaucoup coûté au HDP et porté Erdogan à la victoire", a regretté l'anciendéputé CHP Aykan Erdemir.L'attaque suicide perpétrée il y a trois semaines à Ankara par deux kamikazes proches du groupe Etatislamique (EI), qui a fait 102 morts, a en outre ravivé dans le pays la peur de la violence jihadistevenue de Syrie.Cette dégradation de la situation sécuritaire inquiète de plus en plus les alliés occidentaux d'Ankara, àcommencer par l'Union européenne (UE), confrontée à un flux croissant de réfugiés, pour l'essentielsyriens, en provenance de la Turquie.Face au discours du pouvoir, les rivaux de M. Erdogan avaient appelé les électeurs à sanctionner sa dériveautoritaire, illustrée cette semaine encore par un raid spectaculaire de la police contre le siège de deuxchaînes de télévision proches de l'opposition. sac a dos longchamp pas cher "Il se voit comme le chef religieux d'un califat", avait raillé avant le scrutin le chef de file du HDPSelahattin Demirtas. "Certains veulent rétablir le sultanat dans ce pays, ne les y autorisez pas !", avaitexhorté son homologue du CHP, Kemal Kiliçdaroglu.Longtemps salué comme l'homme du miracle économique turc, le chef de l'Etat est, depuis les émeutes deGezi en 2013, dénoncé pour ses manières fortes.Mais il reste très populaire dans le pays. "Nous croyons en lui, nous lui faisons confiance et, avecl'aide de Dieu, nous pouvons tout réussir", s'est réjoui Yasin Aslan, un des partisans en liesse dans lesrues d'Istanbul. "Mon coeur battra pour l'AKP jusqu'au bout", a renchéri Cemile Bayrak, une femme voiléede 40 ans.Le groupe Etat islamique (EI) a revendiqué dans une vidéo diffusée dimanche sur internet lesmeurtres d'un militant antijihadiste et de l'un de ses amis, retrouvés décapités vendredi dans le sud dela Turquie.
"Le peuple a legouvernement qu'il mérite"."La peur de l'instabilité en Turquie, ajoutée à la stratégie d'Erdogan se posant en "homme fort qui peutvous protéger" l'ont emporté", a pour sa part commenté l'analyste Soner Cagaptay, du Washington Institute,sur son compte Twitter.Dans un climat de tensions marqué par la reprise du conflit kurde et la menace jihadiste venue de Syrie,MM. Erdogan et Davutoglu se sont posés en seuls garants de l'unité et de la sécurité du pays sur le thème"l'AKP ou le chaos"."Cette élection était nécessaire à cause du résultat incertain du scrutin du 7 juin", a encore plaidédimanche M. Erdogan en votant en famille à Istanbul. "Il est évident combien la stabilité est importantepour notre pays", a-t-il ajouté. sac de voyage longchamp pas cher Depuis l'élection du 7 juin, le climat politique s'est considérablement alourdi en Turquie.- 'Nous croyons en lui' -En juillet, le conflit armé qui oppose depuis 1984 les rebelles du Parti des travailleurs du Kurdistan(PKK) aux forces de sécurité turques a repris dans le sud-est à majorité kurde du pays, et enterré lefragile processus de paix engagé il y a trois ans."La violence du PKK semble avoir beaucoup coûté au HDP et porté Erdogan à la victoire", a regretté l'anciendéputé CHP Aykan Erdemir.L'attaque suicide perpétrée il y a trois semaines à Ankara par deux kamikazes proches du groupe Etatislamique (EI), qui a fait 102 morts, a en outre ravivé dans le pays la peur de la violence jihadistevenue de Syrie.Cette dégradation de la situation sécuritaire inquiète de plus en plus les alliés occidentaux d'Ankara, àcommencer par l'Union européenne (UE), confrontée à un flux croissant de réfugiés, pour l'essentielsyriens, en provenance de la Turquie.Face au discours du pouvoir, les rivaux de M. Erdogan avaient appelé les électeurs à sanctionner sa dériveautoritaire, illustrée cette semaine encore par un raid spectaculaire de la police contre le siège de deuxchaînes de télévision proches de l'opposition. sac a dos longchamp pas cher
"Il se voit comme le chef religieux d'un califat", avait raillé avant le scrutin le chef de file du HDPSelahattin Demirtas. "Certains veulent rétablir le sultanat dans ce pays, ne les y autorisez pas !", avaitexhorté son homologue du CHP, Kemal Kiliçdaroglu.Longtemps salué comme l'homme du miracle économique turc, le chef de l'Etat est, depuis les émeutes deGezi en 2013, dénoncé pour ses manières fortes.Mais il reste très populaire dans le pays. "Nous croyons en lui, nous lui faisons confiance et, avecl'aide de Dieu, nous pouvons tout réussir", s'est réjoui Yasin Aslan, un des partisans en liesse dans lesrues d'Istanbul. "Mon coeur battra pour l'AKP jusqu'au bout", a renchéri Cemile Bayrak, une femme voiléede 40 ans.Le groupe Etat islamique (EI) a revendiqué dans une vidéo diffusée dimanche sur internet lesmeurtres d'un militant antijihadiste et de l'un de ses amis, retrouvés décapités vendredi dans le sud dela Turquie.
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