Le secrétaire américain à la Défense, Donald Rumsfeld, qui n'a pas réagi aux propos de Tony Blair, a en revanche jugé hier que Kofi Annan avait «complètement tort» sur Guantanamo. Dix ans d'une traque en trompe-l'oeil depuis la fin de la guerre en Bosnie PENDANT plus de dix ans, les opinions publiques ont été bercées par les promesses non tenues de la communauté internationale. Dupées par des simulacres d'opérations menées par l'Otan en Bosnie pour obtenir l'arrestation de Ratko Mladic et de Radovan Karadzic, les anciens chefs militaire et politique des Serbes de Bosnie, inculpés de génocide, de crimes contre l'humanité et de crimes de guerre par le Tribunal pénal international (TPI) pour l'ex-Yougoslavie. Endormies par le désintérêt manifeste des capitales européennes sur le sort de ceux qui sont considérés comme les principaux responsables des massacres commis pendant la guerre de Bosnie (1992-1995). Cette époque est-elle révolue ?«La capture de Mladic n'était pas plus envisagée par les Français que par leurs alliés... achat lunettes ray ban aviator écrit le journaliste Jacques Massé dans un livre (1) consacré à la question paru cette semaine . Le consensus pour ne rien faire était général... Aucune disposition de l'Accord de Dayton n'obligeait expressément les forces multinationales à coopérer avec le TPI.» Ce manque de volonté politique a permis à Mladic de rester en Bosnie, sans être inquiété, entre la signature des Accords de Dayton qui ont mis fin à la guerre (décembre 1995) et la fin de l'année 1997.Un marché promettant l'impunité à KaradzicA l'époque, les Occidentaux invoquaient, pour justifier leur inaction, la difficulté du terrain montagneux de Bosnie, qui fournissait de nombreuses caches aux criminels de guerre. achat lunettes ray ban pas cher Ils craignaient qu'une arrestation provoque de violentes réactions qui pourraient faire capoter la paix et remettre en cause la stabilisation du pays. «La recherche de la paix était présumée «incompatible» avec celle d'une justice pure et dure», poursuit Jacques Massé. A ces raisons officielles s'ajoutait, au-delà du tropisme proserbe des dirigeants français, la suspicion d'un éventuel soutien qui aurait été accordé par Paris à Mladic en échange de la libération de deux pilotes français retenus par les forces serbes de Bosnie en 1995. Côté américain, l'accord verbal qui aurait été passé entre Richard Holbrooke, principal artisan des Accords de Dayton, et Radovan Karadzic un marché promettant l'impunité à Karadzic en échange de son retrait de la vie politique expliquerait le peu d'entrain des troupes américaines.Tout change en 1996. Le résultat des élections générales d'après-guerre confirme l'emprise des partis nationalistes et ethniques en Bosnie. Les Occidentaux réalisent que la liberté dont bénéficient Mladic et Karadzic est une entrave à la normalisation du pays. achat lunettes soleil ray ban Ils menacent. Mladic est contraint de se cacher. L'ancien général déménage ensuite à Belgrade. La capitale de la Serbie, où il possède une maison, est jugée plus sûre. Hormis le fait qu'aucune force de l'Otan n'y patrouille, Mladic peut compter sur la bienveillance du président Slobodan Milosevic et sur la protection fournie par ses réseaux de soutien dans l'armée serbe et l'Eglise orthodoxe. On l'aperçoit souvent dans la capitale serbe. Il dîne dans des restaurants chics, fréquente les matchs de football, se montre à des fêtes d'anniversaire.
started by stlwdwl2 on 30 Aug 14
écrit le journaliste Jacques Massé dans un livre (1) consacré à la question paru cette semaine . Le consensus pour ne rien faire était général... Aucune disposition de l'Accord de Dayton n'obligeait expressément les forces multinationales à coopérer avec le TPI.» Ce manque de volonté politique a permis à Mladic de rester en Bosnie, sans être inquiété, entre la signature des Accords de Dayton qui ont mis fin à la guerre (décembre 1995) et la fin de l'année 1997.Un marché promettant l'impunité à KaradzicA l'époque, les Occidentaux invoquaient, pour justifier leur inaction, la difficulté du terrain montagneux de Bosnie, qui fournissait de nombreuses caches aux criminels de guerre. achat lunettes ray ban pas cher Ils craignaient qu'une arrestation provoque de violentes réactions qui pourraient faire capoter la paix et remettre en cause la stabilisation du pays. «La recherche de la paix était présumée «incompatible» avec celle d'une justice pure et dure», poursuit Jacques Massé. A ces raisons officielles s'ajoutait, au-delà du tropisme proserbe des dirigeants français, la suspicion d'un éventuel soutien qui aurait été accordé par Paris à Mladic en échange de la libération de deux pilotes français retenus par les forces serbes de Bosnie en 1995. Côté américain, l'accord verbal qui aurait été passé entre Richard Holbrooke, principal artisan des Accords de Dayton, et Radovan Karadzic un marché promettant l'impunité à Karadzic en échange de son retrait de la vie politique expliquerait le peu d'entrain des troupes américaines.Tout change en 1996. Le résultat des élections générales d'après-guerre confirme l'emprise des partis nationalistes et ethniques en Bosnie. Les Occidentaux réalisent que la liberté dont bénéficient Mladic et Karadzic est une entrave à la normalisation du pays. achat lunettes soleil ray ban
Ils menacent. Mladic est contraint de se cacher. L'ancien général déménage ensuite à Belgrade. La capitale de la Serbie, où il possède une maison, est jugée plus sûre. Hormis le fait qu'aucune force de l'Otan n'y patrouille, Mladic peut compter sur la bienveillance du président Slobodan Milosevic et sur la protection fournie par ses réseaux de soutien dans l'armée serbe et l'Eglise orthodoxe. On l'aperçoit souvent dans la capitale serbe. Il dîne dans des restaurants chics, fréquente les matchs de football, se montre à des fêtes d'anniversaire.