Quitte à sauter la case... syndicats. Alors certes, la réforme du dialogue social vise à les rendre incontournables dès lors qu'il s'agit de réformer le Code du travail. Mais dans les centrales, on sait que « ce qu'une loi peut faire, une autre peut le défaire ».Les débats actuels autour du curriculum vitae anonyme alimentent par exemple la méfiance des syndicats. achat de sac a main longchamp Créée par voie d'amendement à la loi sur l'égalité des chances, cette obligation faite aux entreprises de recourir au CV anonyme n'a pas rencontré l'assentiment des partenaires sociaux qui, dans leurs négociations sur la diversité, ont préféré en recommander la simple « expérimentation ». Anticipant sur la réforme du dialogue social, Gérard Larcher, ministre délégué à l'Emploi, a tenu compte de leur avis et suspendu la publication du décret d'application du CV anonyme... au grand dam des députés qui supportent mal de voir les syndicats s'immiscer dans le débat parlementaire. Autant dire qu'il sera sans doute encore plus difficile de convaincre le Parlement de voter des lois directement issues des négociations entre syndicats. Ces derniers le savent, qui ne croient pas totalement voir la réforme du dialogue social s'appliquer. achat de sac longchamp pas cher Autant donc prendre date dès maintenant avec le prochain président de la République. Et lui signaler que tant le patronat que les syndicats ont vocation à négocier ensemble pour faire aboutir les réformes. Bref, qu'en s'installant à l'Élysée, son prochain locataire devra composer avec ce territoire bilatéral où sont examinées et négociées les réformes avant que l'État ne s'en empare.Mais cette affirmation de l'autorité des partenaires sociaux ne va pas de soi, pas plus que ce rôle de pivot de la réforme qu'ils cherchent à s'octroyer. S'il est facile aux syndicats de serrer les rangs « contre », il leur est beaucoup plus dur de s'unir « pour ». Sur la question de la réforme du Code du travail au sens large, ils ne s'accordent pour l'instant que sur le plus petit dénominateur commun : la nécessité de sécuriser les parcours professionnels. Pour le reste, les propositions des uns et des autres demeurent très éloignées. achat de sac longchamps en ligne Avant même la réunion d'aujourd'hui au Medef, tous le reconnaissent d'ailleurs sans détour. Jean-Claude Mailly (FO) : « Cela m'étonnerait beaucoup que nous débouchions sur une position commune. » Jacques Voisin (CFTC) : « Nous allons essayer d'élaborer le constat le plus partagé possible mais je ne me fais pas d'illusions. » Maryse Dumas (CGT) : « Il est vrai que si l'on prend chacune de nos propositions séparément, certaines sont incompatibles. » Bernard Van Craeynest (CGC) : « Nous allons tester la capacité des uns et des autres à traiter de ces sujets délicats. »Un des objectifs majeurs de la réunion sera donc de prévenir le futur président que sa légitimité politique toute neuve devra respecter la légitimité syndicale. Chacun à sa façon, les deux favoris du moment l'ont d'ailleurs bien compris.
started by bifeng5 on 15 Aug 14
Créée par voie d'amendement à la loi sur l'égalité des chances, cette obligation faite aux entreprises de recourir au CV anonyme n'a pas rencontré l'assentiment des partenaires sociaux qui, dans leurs négociations sur la diversité, ont préféré en recommander la simple « expérimentation ». Anticipant sur la réforme du dialogue social, Gérard Larcher, ministre délégué à l'Emploi, a tenu compte de leur avis et suspendu la publication du décret d'application du CV anonyme... au grand dam des députés qui supportent mal de voir les syndicats s'immiscer dans le débat parlementaire. Autant dire qu'il sera sans doute encore plus difficile de convaincre le Parlement de voter des lois directement issues des négociations entre syndicats. Ces derniers le savent, qui ne croient pas totalement voir la réforme du dialogue social s'appliquer. achat de sac longchamp pas cher Autant donc prendre date dès maintenant avec le prochain président de la République. Et lui signaler que tant le patronat que les syndicats ont vocation à négocier ensemble pour faire aboutir les réformes. Bref, qu'en s'installant à l'Élysée, son prochain locataire devra composer avec ce territoire bilatéral où sont examinées et négociées les réformes avant que l'État ne s'en empare.Mais cette affirmation de l'autorité des partenaires sociaux ne va pas de soi, pas plus que ce rôle de pivot de la réforme qu'ils cherchent à s'octroyer. S'il est facile aux syndicats de serrer les rangs « contre », il leur est beaucoup plus dur de s'unir « pour ». Sur la question de la réforme du Code du travail au sens large, ils ne s'accordent pour l'instant que sur le plus petit dénominateur commun : la nécessité de sécuriser les parcours professionnels. Pour le reste, les propositions des uns et des autres demeurent très éloignées. achat de sac longchamps en ligne
Avant même la réunion d'aujourd'hui au Medef, tous le reconnaissent d'ailleurs sans détour. Jean-Claude Mailly (FO) : « Cela m'étonnerait beaucoup que nous débouchions sur une position commune. » Jacques Voisin (CFTC) : « Nous allons essayer d'élaborer le constat le plus partagé possible mais je ne me fais pas d'illusions. » Maryse Dumas (CGT) : « Il est vrai que si l'on prend chacune de nos propositions séparément, certaines sont incompatibles. » Bernard Van Craeynest (CGC) : « Nous allons tester la capacité des uns et des autres à traiter de ces sujets délicats. »Un des objectifs majeurs de la réunion sera donc de prévenir le futur président que sa légitimité politique toute neuve devra respecter la légitimité syndicale. Chacun à sa façon, les deux favoris du moment l'ont d'ailleurs bien compris.