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started by uerozhiyo uerozhiyo on 31 Aug 13
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    Ils allaient piano, piano, procédant par de légers cancans, sur labonté de l’affaire, dits d’oreille à oreille. Ils n’exploitaient le patient,l’actionnaire, qu’à domicile, à la Bourse, ou dans le monde, par cette rumeur habilement créée et qui grandissait jusqu’au tutti d’une Cote àquatre chiffres…. Mais, quoique nous soyons entre nous et que nous puissions toutdire, je reviens làdessus, dit Couture. Vous êtes orfèvre, monsieur Josse ? dit Finot. Finot restera classique, constitutionnel et perruque, dit Blondet. Oui, je suis orfèvre, reprit Couture pour le compte de qui Cérizet venait d’être condamné en Police Correctionnelle. Je soutiens que la nouvelle méthode est infiniment moins traîtresse, plus loyale, moins assassine que l’ancienne. solde longchamp sac
    La publicité permet la réflexion et l’examen. Siquelque actionnaire est gobé, il est venu de propos délibéré, on ne lui apas vendu chat en poche. L’Industrie… Allons, voilà l’Industrie ! s’écria Bixiou. L’Industrie y gagne, dit Couture sans prendre garde à l’interruption.Tout Gouvernement qui se mêle du Commerce et ne le laisse pas libre,entreprend une coûteuse sottise : il arrive ou auMaximum ou au Monopole. Selon moi, rien n’est plus conforme aux principes sur la liberté ducommerce que les Sociétés par actions ! Y toucher, c’est vouloir répondredu capital et des bénéfices ce qui est stupide. En toute affaire, les bénéfices sont en proportion avec les risques ! Qu’importe à l’Etat la manièredont s’obtient le mouvement rotatoire de l’argent, pourvu qu’il soit dansune activité perpétuelle ! Qu’importe qui est riche, qui est pauvre, s’il y atoujours la même quantité de riches imposables ? D’ailleurs, voilà vingtans que les Sociétés par actions, les commandites, primes sous toutes lesformes, sont en usage dans le pays le plus commercial du monde, en Angleterre, où tout se conteste, où les Chambres pondent mille ou douzecents lois par session, et où jamais un membre du Parlement ne s’est levépour parler contre la méthode… Curative des coffres pleins, et par les végétaux ! dit Bixiou, lescarottes ! Voyons ? dit Couture enflammé. sac longchamp pliage Vous avez dix mille francs, vousprenez dix actions de chacune mille dans dix entreprises différentes. Vous êtes volé neuf fois… (Cela n’est pas ! le public est plus fort que quique ce soit ! mais je le suppose) une seule affaire réussit ! (par hasard !D’accord ! On ne l’a pas fait exprès ! Allez ! blaguez ? ) Eh ! bien, leponte assez sage pour diviser ainsi ses masses, rencontre un superbe placement, comme l’ont trouvé ceux qui ont pris les actions des mines deWortschin. Messieurs, avouons entre nous que les gens qui crient sontdes hypocrites au désespoir de n’avoir ni l’idée d’une affaire, ni la puissance de la proclamer, ni l’adresse de l’exploiter. La preuve ne se fera pasattendre. Avant peu vous verrez l’Aristocratie, les gens de cour, les Ministériels descendant en colonnes serrées dans la Spéculation, et avançant des mains plus crochues et trouvant des idées plus tortueuses queles nôtres, sans avoir notre supériorité. Quelle tête il faut pour fonderune affaire à une époque où l’avidité de l’actionnaire est égale à celle del’inventeur ? Quel grand magnétiseur doit être l’homme qui crée un Claparon, qui trouve des expédients nouveaux ! Savezvous la morale de ceci ? Notre temps vaut mieux que nous ! nous vivons à une époqued’avidité où l’on ne s’inquiète pas de la valeur de la chose, si l’on peut ygagner en la repassant au voisin : on la repasse au voisin parce quel’avidité de l’Actionnaire qui croit à un gain, est égale à celle du Fondateur qui le lui propose ! Estil beau, Couture, estil beau ! dit Bixiou àBlondet, il va demander qu’on lui élève des statues comme à un bienfaiteur de l’Humanité. Il faudrait l’amener à conclure que l’argent des sots est de droit divinle patrimoine des gens d’esprit, dit Blondet. longchamp pliage sac
    Messieurs, reprit Couture, rions ici pour tout le sérieux que nous garderons ailleurs quand nous entendrons parler des respectables bêtisesque consacrent les lois faites à l’improviste. Il a raison. Quel temps, messieurs, dit Blondet, qu’un temps où dèsque le feu de l’intelligence apparaît, on l’éteint vite par l’applicationd’une loi de circonstance. Les législateurs, partis presque tous d’un petitarrondissement où ils ont étudié la société dans les journaux, renfermentalors le feu dans la machine. Quand la machine saute, arrivent les pleurset les grincements de dents ! Un temps où il ne se fait que des lois fiscaleset pénales ! Le grand mot de ce qui se passe, le voulezvous ? Il n’y a plusde religion dans d’Etat ! Ah ! dit Bixiou, bravo, Blondet ! tu as mis le doigt sur la plaie de laFrance, la Fiscalité qui a plus ôté de conquêtes à notre pays que les vexations de la guerre. Dans le Ministère où j’ai fait six ans de galères, accouplé avec des bourgeois, il y avait un employé, homme de talent, qui avaitrésolu de changer tout le système des finances. Ah ! bien, nous l’avons joliment dégommé.

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