Il était libre, maisinfiniment, jusqu’à ne plus se sentir peser sur terre. Il luimanquait ce poids des relations humaines qui entrave la marche,ces larmes, ces adieux, ces reproches, ces joies, tout ce qu’unhomme caresse ou déchire chaque fois qu’il ébauche un geste, cesmille liens qui l’attachent aux autres, et le rendent lourd. Mais surBark pesaient déjà mille espérances… Et le règne de Bark commençait dans cette gloire du soleilcouchant sur Agadir, dans cette fraîcheur qui si longtemps avaitété pour lui la seule douceur à attendre, la seule étable. Et commeapprochait l’heure du départ, Bark s’avançait, baigné de cettemarée d’enfants, comme autrefois de ses brebis, creusant sonpremier sillage dans le monde. Il rentrerait, demain, dans lamisère des siens, responsable de plus de vies que ses vieux brasn’en sauraient peutêtre nourrir, mais déjà il pesait ici de son vraipoids. Comme un archange trop léger pour vivre de la vie deshommes, mais qui eût triché, qui eût cousit du plomb dans saceinture, Bark faisait des pas difficiles, tiré vers le sol par milleenfants, qui avaient tellement besoin de babouches d’or. VII Tel est le désert. carrera lunettes de soleil Un Coran, qui n’est qu’une règle de jeu, enchange le sable en Empire. Au fond d’un Sahara qui serait vide, sejoue une pièce secrète, qui remue les passions des hommes. Lavraie vie du désert n’est pas faite d’exodes de tribus à la recherched’une herbe à paître, mais du jeu qui s’y joue encore Quelledifférence de matière entre le sable soumis et l’autre ! Et n’en estil pas ainsi pour tous les hommes ? En face de ce déserttransfiguré je me souviens des jeux de mon enfance, du parcsombre et doré que nous avions peuplé de dieux, du royaumesans limites que nous tirions de ce kilomètre carré jamaisentièrement connu, jamais entièrement fouillé. Nous formionsune civilisation close, où les pas avaient un goût, où les chosesavaient un sens qui n’étaient permis dans aucune autre. Querestetil lorsque, devenu homme, on vit sous d’autres lois, duparc plein d’ombre de l’enfance, magique, glacé, brûlant, dontmaintenant, lorsque l’on y revient, on longe avec une sorte dedésespoir, de l’extérieur, le petit mur de pierres grises, s’étonnantde trouver fermée clans une enceinte aussi étroite, une provincedont on avait fait son infini, et comprenant que dans cet infini onne rentrera jamais plus, car c’est dans le jeu, et non dans le parc,qu’il faudrait rentrer. Mais il n’est plus de dissidence. Cap Juby, Cisneros, PuertoCansado, la SaguetElHamra, Dora, Smarra, il n’est plus demystère. lunettes carrera pas cher Les horizons vers lesquels nous avons couru se sontéteints l’un après l’autre, comme ces insectes qui perdent leurscouleurs une fois pris au piège des mains tièdes. Mais celui qui lespoursuivait n’était pas le jouet d’une illusion. Nous ne noustrompions pas, quand nous courions ces découvertes. Le sultandes Milles et Une Nuits non plus, qui poursuivait une matière sisubtile, que ses belles captives, une à une, s’éteignaient à l’aubedans ses bras, ayant perdu, à peine touchées, l’or de leurs ailes.Nous nous sommes nourris de la magie des sables, d’autres peutêtre y creuseront leurs puits de pétrole, et s’enrichiront de leursmarchandises. Mais ils seront venus trop tard. Car les palmeraies interdites, ou la poudre vierge des coquillages, nous ont livré leurpart la plus précieuse : elles n’offraient qu’une heure de ferveur,et c’est nous qui l’avons vécue. Lunettes Carrera Unisexe * * * Le désert ? Il m’a été donné de l’aborder un jour par le cœur.Au cours d’un raid vers l’Indochine, en , je me suis retrouvéen Égypte, sur les confins de la Libye, pris dans les sables commedans une glu, et j’ai cru en mourir. Voici l’histoire. VII Au centre du désert I En abordant la Méditerranée j’ai rencontré des nuages bas. Jesuis descendu à vingt mètres. Les averses s’écrasent contre leparebrise et la mer semble fumer. Je fais de grands efforts pourapercevoir quelque chose et ne point tamponner un mât denavire. http://asfhkljyujm.seesaa.net/article/373126038.html http://pascherpolo5.blog.fc2blog.us/blog-entry-332.html https://groups.diigo.com/group/Sopping-India/content/42l-esclaven-est-jamais-charg-10530295 http://ralphla.blog.qrobo.com/2013/08/27/42l%E2%80%99esclaven%E2%80%99est-jamais-charge/ http://bloggd.org/blog/v/WvRc/42L%E2%80%99esclaven%E2%80%99est+jamais+charg%C3%A9 http://ralphla.blog.com/2013/08/27/42l%E2%80%99esclaven%E2%80%99est-jamais-charge/
Un Coran, qui n’est qu’une règle de jeu, enchange le sable en Empire. Au fond d’un Sahara qui serait vide, sejoue une pièce secrète, qui remue les passions des hommes. Lavraie vie du désert n’est pas faite d’exodes de tribus à la recherched’une herbe à paître, mais du jeu qui s’y joue encore Quelledifférence de matière entre le sable soumis et l’autre ! Et n’en estil pas ainsi pour tous les hommes ? En face de ce déserttransfiguré je me souviens des jeux de mon enfance, du parcsombre et doré que nous avions peuplé de dieux, du royaumesans limites que nous tirions de ce kilomètre carré jamaisentièrement connu, jamais entièrement fouillé. Nous formionsune civilisation close, où les pas avaient un goût, où les chosesavaient un sens qui n’étaient permis dans aucune autre. Querestetil lorsque, devenu homme, on vit sous d’autres lois, duparc plein d’ombre de l’enfance, magique, glacé, brûlant, dontmaintenant, lorsque l’on y revient, on longe avec une sorte dedésespoir, de l’extérieur, le petit mur de pierres grises, s’étonnantde trouver fermée clans une enceinte aussi étroite, une provincedont on avait fait son infini, et comprenant que dans cet infini onne rentrera jamais plus, car c’est dans le jeu, et non dans le parc,qu’il faudrait rentrer. Mais il n’est plus de dissidence. Cap Juby, Cisneros, PuertoCansado, la SaguetElHamra, Dora, Smarra, il n’est plus demystère. lunettes carrera pas cher Les horizons vers lesquels nous avons couru se sontéteints l’un après l’autre, comme ces insectes qui perdent leurscouleurs une fois pris au piège des mains tièdes. Mais celui qui lespoursuivait n’était pas le jouet d’une illusion. Nous ne noustrompions pas, quand nous courions ces découvertes. Le sultandes Milles et Une Nuits non plus, qui poursuivait une matière sisubtile, que ses belles captives, une à une, s’éteignaient à l’aubedans ses bras, ayant perdu, à peine touchées, l’or de leurs ailes.Nous nous sommes nourris de la magie des sables, d’autres peutêtre y creuseront leurs puits de pétrole, et s’enrichiront de leursmarchandises. Mais ils seront venus trop tard. Car les palmeraies interdites, ou la poudre vierge des coquillages, nous ont livré leurpart la plus précieuse : elles n’offraient qu’une heure de ferveur,et c’est nous qui l’avons vécue. Lunettes Carrera Unisexe
* * * Le désert ? Il m’a été donné de l’aborder un jour par le cœur.Au cours d’un raid vers l’Indochine, en , je me suis retrouvéen Égypte, sur les confins de la Libye, pris dans les sables commedans une glu, et j’ai cru en mourir. Voici l’histoire. VII Au centre du désert I En abordant la Méditerranée j’ai rencontré des nuages bas. Jesuis descendu à vingt mètres. Les averses s’écrasent contre leparebrise et la mer semble fumer. Je fais de grands efforts pourapercevoir quelque chose et ne point tamponner un mât denavire.
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