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sac longchamp Cuir

started by uerozhiyo uerozhiyo on 27 Aug 13
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    communique l’ordre, une attaque absurde et désespérée qui doitenlever, dans cette banlieue ouvrière, quelques maisons changéesen forteresses de ciment. Le capitaine hausse les épaules etrevient à nous : Les premiers d’entre nous, ditil, qui semontreront… puis il pousse deux verres de cognac, vers unsergent, qui se trouve ici, et vers moi : Tu sors le premier, avec moi, ditil au sergent. Bois et vadormir. Le sergent est allé dormir. Autour de cette table, noussommes une dizaine à veiller. Dans cette pièce bien calfatée, dontnulle lumière ne filtre, la clarté est si dure que je cligne des yeux.J’ai glissé un regard, il y a cinq minutes, à travers une meurtrière. sac longchamp Cuir
    Ayant enlevé le chiffon qui masquait l’ouverture, j’ai aperçu,englouties sous un clair de lune qui répandait une lumièred’abîme, des ruines de maisons hantées. Quand j’ai remis enplace le chiffon il m’a semblé essuyer le rayon de lune comme unecoulée d’huile. Et je conserve maintenant dans les yeux l’image deforteresses glauques. Ces soldats sans doute ne reviendront pas, mais ils se taisent,par pudeur. Cet assaut est dans l’ordre. On puise dans uneprovision d’hommes. On puise dans un grenier à grains. Sac a Main longchamp On jetteune poignée de grains pour les semailles. Et nous buvons notre cognac. Sur ma droite, on dispute unepartie d’échecs. Sur ma gauche, on plaisante. Où suisje ? Unhomme, à demi ivre, fait son entrée. Il caresse une barbe hirsuteet roule sur nous des yeux tendres. Son regard glisse sur lecognac, se détourne, revient au cognac, vire, suppliant, sur lecapitaine. sac longchamp
    Le capitaine rit tout bas. L’homme, touché par l’espoir,rit aussi. Un rire léger gagne les spectateurs. Le capitaine reculedoucement la bouteille, le regard de l’homme joue le désespoir, etun jeu puéril s’amorce ainsi, une sorte de ballet silencieux qui, àtravers l’épaisse fumée des cigarettes, l’usure de la nuit blanche,l’image de l’attaque prochaine, tient du rêve. Et nous jouons, enfermés bien au chaud dans la cale de notrenavire, cependant qu’audehors redoublent des explosionssemblables à des coups de mer. Ces hommes se décaperont tout à l’heure de leur sueur, deleur alcool, de l’encrassement de leur attente dans les eauxrégales de la nuit de guerre. Je les sens si près d’être purifiés.

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