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sylvainb

Environnement, Ecologie - Rejoignez la tribu des Végétaliseurs ! - 1 views

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    Un réseau social écologique : débat, partage d'info, sondage... Une grosse partie de la V0.1
sylvainb

Environnement: en France, le public participera aux décisions à partir de 2013 - 0 views

  • PARIS - (AFP) - La participation du public à l'élaboration des décisions concernant l'environnement, prévue par la Constitution, sera effective à partir de 2013 et s'appliquera notamment aux futures demandes de permis de recherche d'hydrocarbures
  • principe de participation n'était pas correctement appliqué.
  • a Constitution depuis février 2005, dispose dans son article 7 que "toute personne a le droit (...) de participer à l'élaboration des décisions publiques ayant une incidence sur l'environnement"
  • ...1 more annotation...
  • Si elle ne change rien pour les permis déjà accordés, cette loi soumet à la participation du public les futures demandes de permis exclusifs pour la recherche d'hydrocarbures, dont les gaz de schiste, estime-t-il.
Tibor Katelbach

Article11 - Tordères : commune autogérée, mode d'emploi - Marion Dumand - 2 views

  • le pouvoir y est aux villageois, et la démocratie, participative. Une expérience d’auto-gestion discrète mais bien rodée.
  • Tordères : commune autogérée, mode d’emploi
  • Nous voulions d’abord décider ensemble de ce que nous souhaitions défendre et ensuite déterminer qui serait candidat, disposé à défendre le bien commun et pas ses propres intérêts.
  • ...32 more annotations...
  • des idées essentielles se sont imposées
  • Que la population soit toujours impliquée dans les décisions du conseil municipal.
  • Que la liste ne soit pas exclusivement composée de notables ni de retraités
  • mais de « gens normaux » : hommes et femmes à parts égales, de tous âges, sans exclure les chômeurs, les précaires ni les personnes arrivant de l’étranger.
  • Quelles priorités pour le village ?
  • Maintenir l’école coûte que coûte.
  • Maintenir les emplois municipaux
  • réflexion sur l’urbanisme
  • protection des zones agricoles et naturelles
  • Continuer à bien vivre ensemble
  • conseil municipal
  • lettre aux habitants
  • tous les habitants du village, enfants et adultes confondus, peuvent à tout moment participer à n’importe quelle commission
  • 5 commissions municipales : Travaux, Environnement et Agriculture, Finances, Affaires sociales, Urbanisme
  • décisions fondamentales se prennent là
  • Les décisions ne sont pas actées si la participation est trop faible
  • Il n’est pas question de décider à la place de tous
  • Les habitants se réunissent par rue, ou par « quartier ». C’est à eux de lister les problèmes qu’ils rencontrent et d’envisager les solutions
  • au conseil municipal, on se contente de chercher le pognon et de voir si c’est jouable
  • faut reconnaître que la Commission Finances n’a aucun succès. Les gens ne se sentent pas compétents. Pourtant, comprendre le budget de la commune, et son fonctionnement, est primordial
  • Trop souvent, à l’échelle de la commune, de la ComCom, du département, les budgets et les questions « délicates » font l’objet de réunions officieuses, où l’on débat, questionne, se met d’accord. Puis, au conseil, dans les réunions ouvertes au public, les décisions sont votées en deux minutes. Elles demeurent incompréhensibles pour les non-initiés, ce qui est à mon sens dramatique.
  • Le problème de ce système est lié à l’usure de l’engagement
  • il faut que les mômes s’emparent de l’histoire de leur village. Même s’ils sont, par nature, un peu conservateurs
  • Un maire peut se sentir un peu seul ; il doit (ré)apprendre la discussion, la confiance, la discrétion, parce qu’il y a des moments que tu ne partages ni avec le conseil ni avec les commissions, des moments qui te plongent dans l’intimité des familles.
  • l’essentiel des prises de décisions qui concerne son fonctionnement est, comme pour n’importe quelle autre commune, régi par des lois et des règles instaurées par un Etat et une Constituti
  • on auxquelles nous obéissons
  • le quotidien communal dépend en large partie des dotations d’Etat qui sont versées, mais également des aides d’autres collectivités territoriales (Conseil Général, Communauté de Communes, etc.) sans lesquelles on crèverait tout bonnement
  • Trop souvent, ce qui bouffe les villages, ce sont de très vieilles querelles jamais réglées, notamment les querelles municipales.
  • La base de ce fonctionnement participatif, c’est la pacification. Ce que l’article ne précise pas, c’est qu’une des premières choses qui ait été faite a été de parler avec la liste adverse et de l’inviter à participer à la vie communale
  • commune de Beckerich
  • au Luxembourg, qui en plus et d’ici quelques mois devrait être autonome énergétiquement
  • Les habitants ont également décidé de « sortir de l’euro » à leur manière en lançant leur monnaie locale
Tibor Katelbach

Vandoncourt, un village auto-géré depuis 1971 : démocratie participative-déli... - 0 views

  • Vandoncourt, un village auto-géré depuis 1971 : démocratie participative-délibérative & contrôle populaire
  • sentiment largement partagé par la population dans son ensemble, c’est bien celui de l’impuissance généralisée du citoyen face aux grands problèmes de notre temps
  • Ce haut lieu d’expérimentation sociale, qui a vu naître le théoricien anarchiste Proudhon et les coopératives ouvrières,
  • ...30 more annotations...
  • expérimente le pouvoir réel aux citoyens, la démocratie directe, depuis quarante ans, et ça marche
  • on est plus intelligents à plusieurs que seul
  • de retour de Madagascar,  et tombées amoureuses là-bas des célèbres « conseils des sages » sous les arbres à palabres
  • on fonctionne au consensus, pas à la majorité, comme à « Mada »
  • Le village devient un village sans maire, sans hiérarchie, autonome. Démocratie directe va de pair avec autogestion et  contrôle populaire
  • Au fil du temps, les habitants ont dû apprendre beaucoup de choses
  • français et étrangers, peuvent participer dès l’âge de 15 ans
  • La démocratie communale, qui permet réellement aux citoyens d’exercer leur pouvoir, n’est-elle pas le meilleur moyen de dépasser l’impuissance caractérisée de nos sociétés ?
  • Ne pourrions nous imaginer la fin des régions, communautés, départements, et un unique échelon territorial, la commune
  • disposant de tous les pouvoirs et financements (éducation, formation, routes, etc.) des divers échelons actuels ?
  • Ne pourrions nous imaginer des banques municipales, où les habitants d’une même commune mettrait leur argent, qui pourrait servir directement sur le territoire de la commune, dotées ou pas de monnaies nouvelles et permettant une relocalisation de la production ?
  • Ne pourrions nous imaginer des coopératives communales pour sortir de la concurrence débile et mortifère ?
  • Utopisons plus loin encore : et si, pour les prochaines élections municipales, nous décidions, dans un premier temps, de créer 1 000 Vandoncourt
  • Un tel saut démocratique ne porte t-il pas en germe, appliqué de partout, la véritable solution aux problèmes majeurs de notre temps, puisque, par définition, le peuple ne peut agir contre lui même ? 
  • Le matériel municipal n’a d’autre vocation que de servir la vie locale
  • Pas besoin de quérir une autorisation pour utiliser photocopieuse, téléphone locaux, panneaux municipaux. Il y a parfois encombrement, pléthore d’informations, télescopage de convocations. C’est la rançon d’un système qui pousse très loin la liberté d’expression. A Vandoncourt au moins, le vocable de maison commune n’est pas usurpé.
  • Tu as envie, tu veux… fais-le ! Le village t’aideras!
  • vingt- cinq siècle après une définition de Périclès: la politique, gestion de la cité. Par tous,
  • C’est à Vandoncourt que fut créé le premier tri sélectif des déchets. Il y a 30 ans ! C’est à Vandoncourt que l’on s’opposa à l’enrésinement. La population empêcha l’office national des forêts de planter dix hectares d’épicéas qui auraient détruit une partie de la flore. C’est à Vandoncourt que l’on pris très tôt position dans les grandes luttes nationales
  • Au fil du temps, l’intelligence collective a mis en place des infrastructures comme le chauffage bois collectif
  • La fin est contenue dans les moyens, comme l’arbre dans la semence
  • A Vandoncourt, rarement la démocratie directe a été porté aussi loin. Mais à la différence de l’autre démocratie – formelle et déléguée -celle-ci est une lutte permanente contre l’autorité ; et plus encore contre le conditionnement de l’individu
  • Les structures de démocratie directe, participative ne sont pas seulement le remède aux maladies de carences, aux esclavages nouveaux engendrés par notre société, mais l’un des moyens pour un autre type de société.
  • En France, les structures de démocratie participative ont encore du mal, ne serait-ce que parce qu’elles progressent dans un environnement hostile (état centralisateur, notables, presse locale, mentalités d’assistés).
  • la possibilité de se réunir pour forger des outils, la capacité de prendre en charge son propre développement, de maîtriser sa propre évolution.
  • Un modèle exemplaire, un pilier de l’économie distributive
  • Et chaque fois, des personnes venues de tous horizons réussissent l’impossible : décider, organiser et bâtir ensemble une nouvelle société plus juste. La démocratie participative directe étant à la fois un des principaux piliers de l’économie distributive, mais aussi le pilier le plus complexe à mettre en place, nous avons là plusieurs exemples réussis pouvant inspirer un modèle de transition vers une société distributive.
  • Pourquoi le concept ne s’est pas exporté efficacement ?
  • C’est pas faute d’avoir essayé pour certains !… mais sans réussir à garder la dynamique plus d’un mandat électoral. A Vandoncourt, on vous dira que c’est sans doute parce que leur taille n’était pas idéale, ou qu’ils n’ont pas réussi à trouver comment gouverner ensemble, ou encore que le contexte porteur dont ils ont bénéficié n’y était pas, ne leur permettant pas de dépasser les difficultés qui sont bien réelles…
  • Vandoncourt, un village auto-géré depuis 1971 : démocratie participative-délibérative & contrôle populaire
Tibor Katelbach

Anciela - Présentation d'Anciela - 0 views

  • Anciela est une association engagée en faveur d'une citoyenneté active face aux défis écologiques actuels et à venir. Anciela développe différents programmes d'actions permettant aux citoyens de s'informer et de réfléchir ensemble aux solutions collectives et citoyennes à mettre en œuvre face aux défis écologiques.
  • Le programme « citoyenneté et environnement » est une programme d'actions permettant aux citoyens d'imaginer ensemble des solutions, sous la forme de mesures publiques ou de projets collectifs, face aux défis écologiques. Le but de ce programme est de favoriser la participation des citoyens à la construction d'une société plus écologique et plus solidaire.
  • Anciela organise des activités participatives ouvertes à tous les citoyens en faveur d'une citoyenneté active face aux défis écologiques. Dans ces événements, chacun à la parole pour imaginer des solutions collectives et citoyennes face à un ou plusieurs défis écologiques !
Tibor Katelbach

Chōnaikai - Wikipédia - 0 views

  • C'est alors qu'apparurent les chōnaikai, associations informelles prenant le relai des anciennes structures communautaires de villages ou de quartiers.
  • au point que les américains les feront interdire durant les premières années de l'occupation de l'archipel.
  • Aujourd'hui, les chōnaikai sont très structurés puisqu'il existe au niveau national, une fédération de chōnaikai
  • ...6 more annotations...
  • L'automatisme de l'adhésion
  • Tout ménage qui s'installe dans un quartier est invité à adhérer au chōnaikai. Même si cette adhésion n'est pas obligatoire, elle est cependant indispensable pour faciliter la vie quotidienne de l'adhérent dans son environnement. Les ménages qui ne rejoignent pas le chōnaikai de leur quartier seront traités comme des étrangers ou du moins comme des gens de passage. Les étudiants ou les jeunes salariés qui logent dans une chambre louée, ne sont pas traités comme des adhérents à part entière, puisqu'ils sont considérés comme membre du ménage de leur propriétaire.
  • Le chōnaikai partage souvent le même territoire que la commune, et constitue ainsi une sorte de municipalité « bis »
  • De ce fait, il est amené par la municipalité « officielle » à sous-traiter certains dossiers, considérant alors le chōnaikai comme un interlocuteur incontournable pour la vie de la commune.
  • la plupart des informations municipales parviennent aux habitants par le biais du chōnaikai
  • l'esprit frondeur du chōnaikai n'a pas disparu pour autant, n'hésitant pas parfois à faire du lobbyisme pour défendre les intérêts des habitants du quartier, notamment en matière de défense de l'environnement, par l'organisation de manifestation ou la signature de pétitions. Conscient de son influence sur ses adhérents, le chōnaikai peut également appeler ses membres à voter pour tel ou tel candidat lors des scrutins électoraux.
sylvainb

Ile de la Réunion - Band Cochon : "oser critiquer et demander des comptes" - ... - 0 views

  • Ce n'est pas la problématique des déchets qui est un tabou c'est le fait d'oser critiquer et de demander des comptes ainsi que de rappeler les articles de la loi et demander son application : c'est vraisemblablement considéré comme électoralement antipathique
  • Logiquement s'attaquer au problème et le mettre au grand jour ne devrait pas être risqué, mais être considéré comme d'utilité publique.
  • Ici personne au pouvoir ne tolère vraiment la critique, ils n'y sont pas habitués et dès le départ nous avons subi différentes attaques : quelques tentatives de piratage du site Web et du serveur : nous savons qui c'est puisqu'ils ont laissé leur adresse IP mais là n'est pas le débat, ils savent que nous savons cela suffit ...
  • ...5 more annotations...
  • Être indépendant signifie pouvoir dire la vérité. À partir du moment où vous êtes subventionnés par une collectivité, il est difficile de la pointer du groin au sujet de ce qui ne va pas.
  • Fondamental. Partant du principe qu'on ne mord pas la main qui vous nourrit, nous avons préféré ne pas demander d'argent public car demander des subventions reviendrait à tuer le mouvement de protestation que représente Band Cochon. Cette indépendance n'est pas que financière, elle est aussi intellectuelle et morale. Nous avons la mémoire longue. Nous n'avons pas oublié comment certains mouvements ont été récupérés.
  • Au début, Saint-Paul, la pionnière des inscrits a en effet joué le jeu en signalant les sites nettoyés
  • Nous avons eu quelques épisodes où les services en charge du nettoyage ont déclaré à la mairie des sites nettoyés alors qu'ils ne l'étaient pas : un chasseur nous en a averti. Nous avons donc relayé l'information auprès du service environnement et nous avons le sentiment que c'est à partir de ce moment-là qu'ils se sont fait plus rares dans leurs interventions.
  • bandcochon.re
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    L'expérience de Band Cochon sur la mise en place de leur plateforme. Pas simple de s'intégrer dans le monde politique réunionnais... 
Tibor Katelbach

Big Data : vers l'ingénierie sociale ? « InternetActu.net - 1 views

  • modélisation mathématique de la société
  • “Le café est-il bon ou mauvais pour nous ? Et le sucre ? Avec des milliards de personnes qui consomment ces produits depuis des siècles, nous devrions avoir les réponses. A la place, nous avons des opinions scientifiques qui semblent changer chaque jour. Nous avons besoin de raviver les sciences sociales en construisant des livings labs pour tester et prouver les idées pour construire des sociétés construites sur les données.”
  • c’est la circulation des idées qui est au coeur de nos échanges et c’est en favorisant cette circulation que l’analyse des données permettra de transformer le monde, de favoriser et accélérer l’innovation
  • ...14 more annotations...
  • Ce que j’ai appris de ces expériences est que beaucoup des idées traditionnelles que nous avons sur nous-mêmes et le fonctionnement de la société sont fausses. Ce n’est pas seulement le plus brillant qui a les meilleures idées, c’est celui qui est le meilleur à récolter les idées des autres. Ce n’est pas seulement le plus déterminé qui mène le changement, c’est celui qui est le plus profondément engagé avec des gens qui partagent les mêmes idées que lui. Et ce n’est pas la richesse ou le prestige qui motive le plus les gens, c’est le respect et l’aide de leurs pairs”.
  • l’essentiel de nos comportements se prédit de l’exposition que nous avons de comportements exemplaires d’autres personnes. Nous sommes avant tout des
  • “homo imitant”.
  • En observant les traders les plus performants sur ce réseau social, Pentland montre que lorsque l’influence sociale est trop forte, elle génère des réactions moutonnières, faisant que tous les utilisateurs adoptent la même stratégie qui n’est pas la plus efficace
  • Pour prendre de bonnes décisions, les investisseurs doivent avoir suffisamment de diversité dans leurs réseaux pour à la fois connaître la norme des comportements et avoir suffisamment de diversité pour être en veille sur des idées nouvelles, surprenantes et inspirantes.
  • la panique et les modes sont les normes” et rendent plus difficile la possibilité de prendre de bonnes décisions
  • construire des outils logiciels – capables de garder la trace de la provenance des idées
  • la clef de l’intelligence sociale repose dans la diversité
  • Quand un réseau a trop de boucles, et donc que les mêmes idées circulent encore et encore ou que les canaux de communication externes (ceux qui aident les gens à explorer la diversité) sont trop similaires, alors la circulation des idées s’atrophie par manque de diversité
  • En Suisse, rapporte-t-il récemment au Times, des étudiants de l’Institut fédéral de technologie ont mis en place un réseau social numérique pour inciter les utilisateurs à faire attention à leur consommation d’énergie, en créant un système de récompense provenant de son réseau social. Une forme d’incitation qui a permis de faire diminuer la consommation d’énergie des participants de 17%
  • Ce sont les liens sociaux forts qui mobilisent les gens à agir…
  • la meilleure stratégie d’apprentissage dans des environnements complexes consiste à passer 90% de ses efforts dans l’exploration, pour trouver et copier les bons modèles et ne réserver que 10 % à faire ses propres expérimentations, afin d’adapter ces modèles
  • Pour Pentland, l’analyse des réseaux sociaux permet de comprendre que les incitations pour être efficaces doivent se concentrer sur les gens qui ont le plus de liens sociaux et d’interactions avec les autres. En fait, estime Pentland, pour changer les comportements individuels, il ne faut pas tant chercher à agir sur eux, que se concentrer sur la modification des connexions entre les gens. Pour le dire autrement, l’économie comportementale ne doit pas chercher à modifier les comportements individuels, mais doit agir sur le social. La logique est claire. L’échange entre les gens a beaucoup de valeur pour eux, et c’est en faisant levier sur ces échanges pour générer une pression sociale que nous modifierons les comportements…
  • Pour Pentland, reprenant et affinant d’une certaine manière les idées d’un Richard Florida sur la classe créative, la productivité d’une ville peut-elle être prédite par la manière dont voyagent les idées et la façon dont les citoyens accèdent à ces nouvelles idées. Et ce niveau de circulation des idées est intrinsèquement fonction de la facilité d’accès et d’interaction entre les habitants d’une même ville.
Tibor Katelbach

BALLAST Bookchin : écologie radicale et municipalisme libertaire - 1 views

  • Le désaccord est partie fondamentale du champ politique
  • Favorable à la règle de majorité, Bookchin s’en explique en montrant comment le principe du consensus souvent prôné par les anarchistes peut conduire en pratique à des manipulations tyranniques et à écarter toute possibilité de dissidence.
  • Prétendre l'éliminer, c'est à la fois ignorer les évidences anthropologiques et verser à courte échéance dans le fossé totalitaire. Il prône donc le maintien d'un principe majoritaire dans le cadre d'une démocratie directe (assemblées locales des communes) superposée à un système confédéral (conseils des délégués des communes)
  • ...26 more annotations...
  • Il est entendu qu’un tel système fonctionne sur la base du volontariat et du débat ouvert.
  • En ce sens, et la boucle se referme, il est indispensable que la technologie permette de libérer du temps pour les activités civiques. L’éducation au débat, et la capacité à y participer, la païdeia et la maïeutique grecques, sont des conditions fondamentales pour le bon fonctionnement de ces unités et de la Commune des communes qui serait amenée à gérer les problèmes intercommunaux.
  • Le municipalisme libertaire est ainsi défini comme « la dernière chance pour un socialisme orienté vers des institutions populaires décentralisées ». Cette nouvelle politique civique, conçue comme un « contre-pouvoir capable de placer en contrepoint à l’État centralisé des assemblées et des institutions confédérales », réactualise des « traditions vécues » (la démocratie athénienne, les réunions municipales de la Nouvelle-Angleterre, les assemblées de section de 1793) pour réinventer une politique participative
  • revalorise la notion de « peuple » en tant qu’il est à la fois le destinataire et le responsable de l’intérêt général
  • celle-ci réhabilite la notion de Cité contre celle d’État (sans pour autant s’abstraire de toute forme d’organisation — on la ramène simplement à échelle humaine) 
  • enfin s’appuie sur une intelligentsia radicale qui ne peut pas être « cet assortiment d’intellectuels rachitiques qui peuplent les universités et instituts de la société occidentale », mais plutôt une « strate de penseurs qui animent une vie publique essentielle par leur recherche de la communication avec leur environnement social » (des gens comme Périclès dans l’Antiquité ou Diderot pour les Lumières). Sans eux, « les anarchistes seront face au danger très réel de voir leurs idées se transformer en dogmes et de devenir eux-mêmes des succédanés hautains d’un mouvement mort »
  • À terme, cette confédération communale, Commune des communes fonctionnant en réseau et sans chef unique, a bien pour vocation de remplacer les États-nations et de se doter d’une constitution et de règles « qui soient aussi démocratiques, aussi rationnelles, aussi flexibles, et aussi créatrices que possible. Rejeter une telle constitution […] serait retomber encore une fois dans les jugements arbitraires, fondés sur la croyance mystique en une nature humaine invariable qui est magiquement bienveillante »
  • ans complot ni violence, sans renversement sanglant ni purge, par récupération progressive des prérogatives étatiques et reprise en main des pouvoirs centralisés, l’on force à l’abdication le pouvoir existant, l’armée déserte et l’on invente un nouveau monde.
  • Murray Bookchin croyait aux milices populaires et défendait le port d’arme individuel
  • Janet Biehl infléchira sa pensée dans un sens plus clairement non-violent, pariant sur une transformation progressive de la société sous l’égide d'un État conçu comme allié, fixant le cadre ordonné dans lequel ces associations libertaires peuvent prospérer sans pour autant ouvrir la porte à des dérives locales de nature tyrannique.
  • engendre l’amènent à rompre en 1999 avec le milieu anarchiste, qu’il juge incapable de se projeter dans la construction d’un projet positif, trop divisé en chapelles à courte vue.
  • Désormais, il ne se dira plus anarchiste mais communaliste
  • à la fin de sa vie
  • bien resté anarchiste, dans une configuration communaliste
  • au sens où il récuse toute subordination arbitraire à une quelconque autorité.
  • Il recherche donc, comme l’ont toujours fait les anarchistes conséquents, cette quadrature du cercle qui garantirait ensemble l’organisation et la liberté, la sécurité et la justice, le respect et la jouissance.
  • d’irénisme
  • une vision un peu naïve de l’Histoire, oublieuse de la violence réelle des rapports de pouvoir
  • une accélération trop forte risque toujours de provoquer de drôles d'accidents : révolutions manquées, confisquées, dévoyées
  • Soyez résolus de ne plus servir et vous voilà libre.
  • a question des modalités pratiques d’organisation et de redistribution des ressources de cette société d’entraide – pensée bien avant lui par Kropotkine,  visant un abandon de l’échange marchand, pose là encore des difficultés redoutables
  • Comment s’opérerait exactement la municipalisation des services publics et comment conçoit-on la propriété en mode coopératif ?
  • Les recherches sur le post-capitalisme n’en sont qu’à leurs balbutiements… Les nouvelles technologies notamment, désormais alliées objectives du système capitaliste marchand qui les a inventées, ne se conçoivent plus  sans start-up américaines, usines chinoises et consommateurs africains
  • L’utopie technophile de Bookchin, si elle n’a pas complètement fait long feu (les Anonymous ou des affaires comme celles de Snowden démontrant bien qu’il subsiste quelques interstices de liberté), reste à réinventer.
  • l’homme est–il assez intelligent pour construire la société rationnelle qui lui permettrait d’atteindre un « optimum » de justice et d’égalité ?
  • l’avidité n’est-elle pas un moteur plus puissant même que le désir d’entraide ?
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