"Du 8 au 10 novembre, tous les séminaristes de France seront réunis dans la cité mariale, pour une démarche spirituelle commune. Ils sont environ 800, répartis en une trentaine de lieux de formation, selon des critères qui ont beaucoup changé depuis Vatican II. Il ne fait pas de doute que les mentalités ont beaucoup évolué dans l'Église. Ainsi, c'est la communauté Saint-Martin, en l'ancienne abbaye d'Évron, qui reçoit aujourd'hui le plus de candidats au sacerdoce ; près du quart du total des nouveaux entrants pour la France. Qui aurait dit, il y a quarante ans, que le port de la soutane, loin d'être un obstacle, serait désormais un motif de rejoindre un séminaire plutôt qu'un autre ? Il ne s'agit sûrement pas pour les intéressés de se « retrancher du monde », mais au contraire d'être Signes dans le monde. C'est ce qu'expliquait le père Zanotti-Sorkine, depuis la Cannebière de Marseille où il était clairement identifié aux yeux de tous comme « homme de Dieu », par tous les passants, qu'ils soient chrétiens, non-croyants, ou… musulmans."
"Après l'avoir annoncé puis suspendu sa décision au cours du mois de juin, Mgr Josef de Kesel, archevêque de Malines-Bruxelles, a prononcé, par un décret du 15 juillet, la dissolution de cette fraternité de prêtres et de séminaristes accueillie dans la capitale belge depuis 2012."
"À la suite de l'émoi suscité par l'annonce du diocèse de Malines-Bruxelles de ne plus accueillir la Fraternité des Saints-Apôtres, l'archevêque du lieu, Mgr Jozef De Kesel, a reçu des fidèles attachés à cette jeune communauté.
L'évêque belge a déféré sa dissolution, pour laisser à un évêque français le temps d'éventuellement manifester son intention d'en prendre la responsabilité."
"En tant que prêtre, quelle est votre mission sur terre?
Rappeler aux hommes que la vie éternelle existe. Tout homme, au moment de sa mort, qu'il soit chrétien, musulman, juif, ou même athée rencontre Jésus et découvre qu'il a été sauvé par Lui. Je le crois. Aujourd'hui, la majorité des gens se retrouve sans espérance, convaincue que la vie s'arrête à quatre-vingts ans ou quatre-vingt-dix ans. Ce qui génère un désespoir ambiant. L'Eglise doit rappeler inlassablement que la mort n'est pas un mur mais une porte qui ouvre sur un bonheur infini."