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"Il y a 350 ans, saint Jean Eudes, fondateur du Séminaire Saint-Yves, est venu à Rennes en mission d'évangélisation. Les séminaristes aspirent à suivre ses pas missionnaires, à évangéliser, à témoigner de Dieu … En cheminant vers le sacerdoce, ils répondent déjà à cet appel. Depuis la naissance du christianisme, le message de l'Église n'a jamais été aussi peu compris et violemment controversé. Pourtant, rien ne semble altérer l'enthousiasme et la volonté de ces prêtres en devenir qui est aussi forte que celle qui animait saint Jean Eudes. Parmi la communauté du Séminaire Saint-Yves de Rennes, trois d'entre eux témoignent avec force et clairvoyance de la Mission aujourd'hui."

"Dans un rapport intitulé « Comprendre et guérir » paru le 26 juin, la famille Saint-Jean  décortique l'influence sur la communauté de son fondateur, Marie-Dominique Philippe, dont les nombreux abus spirituels et violences sexuelles ont été rendus publics en 2013. Un document que La Vie a pu étudier."

"Un religieux de la communauté de Saint-Jean, déjà condamné à 8 ans d'emprisonnement en mai dernier, a de nouveau été condamné à 14 mois de prison ferme pour agressions sexuelles par le tribunal correctionnel du Puy-en-Velay."

"François-Xavier Cazali, 45 ans, a été élu prieur général des frères de Saint-Jean lors du chapitre général réuni du 30 avril au 10 mai. Dans un contexte marqué par les témoignages d'agressions sexuelles du père Marie-Dominique Philippe, son fondateur, la communauté a réaffirmé sa volonté de regarder son histoire en face"

"Alors qu'un rapport doit être publié par la congrégation lundi 26 juin dans la soirée, les frères de Saint-Jean se sont engagés depuis une dizaine d'années dans un vaste chantier de réforme, qui s'est amplifié à mesure qu'ils découvraient les ressorts et les implications des abus spirituels et sexuels commis par leur fondateur, le père Marie-Dominique Philippe, et par d'autres frères de la communauté depuis 1975."

"Les révélations des agressions sexuelles dont s'est rendu coupable leur fondateur ont contraint les Frères de Saint-Jean à un rude examen de conscience en 2019. Le chapitre général qui s'ouvre mardi 26 avril doit tirer les leçons du passé et ouvrir de nouvelles perspectives pour la communauté."

"Après la publication du rapport de la communauté des frères de Saint-Jean sur le système d'abus instauré par son fondateur, la Conférence des évêques de France et la Conférence des religieux et religieuses ont annoncé mardi 27 juin « encourager un travail de recherche » historique. Objectif : faire la lumière sur les influences des pères Thomas et Marie-Dominique Philippe sur de nombreux milieux."

"Journée de la vie consacrée Le 2 février, l'Église fête la Journée de la vie consacrée. La 1ère journée de la vie consacrée fut célébrée en 1997 à l'initiative du pape saint Jean-Paul II. Elle est pour l'Église l'occasion de prier pour tous les consacrés qui décident de se donner radicalement au Christ. « Entre deux printemps » - Vidéo de la communauté des soeurs de l'Enfant Jésus en lien avec les soeurs de la congrégation des Martyrs de Corée. À l'occasion de la 25ème journée de la Vie Consacrée, « ENTRE DEUX PRINTEMPS » est un regard de JOIE et de GRATITUDE pour ces cinq années où nous avons accueilli nos Soeurs de la Congrégation des Martyrs de Corée."

"Le père Benoît Grière a été nommé commissaire apostolique de la communauté le 3 mars dernier. Il est chargé par Rome d'accompagner les Sœurs apostoliques de Saint-Jean dans leur reconstruction, jusqu'au prochain chapitre généra"

"Chaque année nous sommes invités à fêter la vie consacrée lors d'une journée qui lui est réservée pour nous rappeler que c'est un don que Dieu fait à son Eglise, à nos communautés chrétiennes. C'est le 2 février, jour de la fête de la présentation de Jésus au temple. Cette date a été choisie par le Bienheureux Jean- Paul II. La fête de la présentation de Jésus au temple est aussi connue sous le nom de chandeleur (fête des chandelles) car, dans le récit de l'évangile de Saint Luc,le vieillard Siméon, prenant l'Enfant dans ses bras, l'annonce comme «Lumière pour éclairer les nations» (Luc 2,29 - 32). Ceci explique la traditionnelle utilisation de la lumière des cierges pour cette fête. En faisant coïncider la fête de la présentation de Jésus au temple et la vie consacrée, Jean -Paul II donnait un signe très parlant. En effet ceux et celles qui ont été appelés à vivre la vie consacrée ne témoignent -ils pas, par leur vocation, de cette Lumière qui éclaire toute vie, le Christ - Jésus ?"

"Après la publication de leur rapport sur les abus systémiques commis dans leur communauté, les frères de Saint-Jean ont adressé aux victimes, le 5 juillet, une lettre dans laquelle ils s'engagent à répondre en actes et en vérité à ce rapport. Ancienne sœur apostolique, Karine Viotte est la première victime à avoir tenté d'alerter l'Église, en 1996. Pour La Croix, elle réagit à ce rapport."

"Fruit d'un travail mené avec des historiens, psychologues et théologiens, le rapport publié lundi 26 juin 2023 par la communauté Saint-Jean décrypte le système d'emprise et d'abus sexuels et spirituels mis en place par son fondateur Marie-Dominique Philippe et reproduit par de nombreux frères."

"Le procès d'un religieux de la Communauté Saint-Jean, devant les assises de Saône-et-Loire, pour des agressions sexuelles sur des fillettes et des viols sur une mineure et une majeure, s'est ouvert jeudi 21 mai 2015 au matin."

"« Un si long oubli ». Tel pourrait être le sous-titre du rapport Cavalin. L'affaire, en effet, est caractérisée d'une façon très symptomatique par l'oubli dans laquelle elle était jusqu'au témoignage percutant de Michèle-France Pesneau. Tangi Cavalin aborde ce sujet dans la dernière partie de son livre. Chose étrange, l'amnésie semble avoir enveloppé jusqu'aux principaux concernés, à la faveur de ce qui se passait dans l'Église sous le pontificat de Jean-Paul II. L'Arche de Vanier et les frères de Saint-Jean représentaient des pôles de catholicité assumée et leurs fondateurs des parangons de sainteté. Une réputation qui a tout éclipsé."

"Le renouveau de la vitalité de la foi de l'Eglise passera donc par les communautés de vie consacrée contemplative ; mais aussi par les communautés de fidèles qui vivront la « radicalité » de la foi dans le monde. Je sais bien que le mot peut faire peur dans une société où l'on enregistre une « radicalisation » de certains milieux musulmans : il s'agit là toutefois d'une attitude psychologique, d'ordre politique, qui confine au fanatisme et qui est en effet dangereuse. Mais parce que le mot « radical » vient de « radix » en latin qui veut dire « racine », alors la « radicalité » dont il s'agit ici signifie que la foi doit s'enraciner profondément dans le Christ, présent dans sa Parole et ses Sacrements, source d'une vie chrétienne exigeante, marquée au coin de l'intériorité : « Ce serait un contresens que de se contenter d'une vie médiocre, vécue sous le signe d'une éthique minimaliste et d'une religiosité superficielle », écrivait Saint Jean Paul II dans sa lettre apostolique Au début du Nouveau Millénaire (n. 31)."

"Le pape François a fait connaître ses décisions quant à la crise interne qui secoue depuis quelques années la branche contemplative des Sœœurs de Saint-Jean, en France. Si d'anciennes responsables de la congrégation sont définitivement exclues de la vie religieuse, celles ayant quitté la communauté pourront choisir de créer un nouvel institut religieux. C'est que le délégué pontifical, Mgr Henri Brincard, vient de faire savoir dans une lettre datée du 1er juillet et diffusée deux jours plus tard par l'hebdomadaire La Vie."

"Thomas Joachim, prieur général des Frères de Saint-Jean depuis 2010, fait le point dans La Vie sur le travail de clarification entrepris dans sa congrégation autour de l'enseignement de son fondateur, Marie-Dominique Philippe. "

"Interview Mgr Eric de Moulins-Beaufort, Chapitre général des Frères de Saint Jean"

"À 24 ans, en 1999, Marie-Laure Janssens entre chez les sœurs contemplatives de Saint-Jean (la branche féminine des frères du même nom, appelés aussi « petits gris »). Elle y restera 11 ans. Aujourd'hui mariée et mère de deux enfants, elle affirme avoir été la « victime d'un crime que ni le droit pénal ni le droit de l'Église catholique ne reconnaissent : l'abus spirituel ». Elle déroule dans un livre écrit avec le journaliste Mikaël Corre, Le Silence de la Vierge (Bayard)."

"lors qu'une solution était attendue pour les sœurs contemplatives de Saint Jean, en crise depuis quelques années, Mgr Brincard, l'actuel délégué pontifical, a fait connaître la décision du Saint-Siège par une lettre envoyée le mardi 1er juillet aux sœurs contemplatives"