Christine Lagarde véhicule un cliché : les Européens du Sud, irresponsables, qui ont profité de l'euro pendant dix ans, doivent désormais payer.
Pour le Guardian, la directrice du FMI feint néanmoins d'oublier que les emprunteurs ne sont imprudents que s'ils trouvent... des prêteurs imprudents. Et de rappeler qu'à l'été 2010, aux prémices de la crise de l'euro, alors que Christine Lagarde était ministre de l'économie et des finances, les banques françaises étaient les plus exposées en Grèce.