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Le réseau québécois de télésanté (RQT) est un regroupement de passionnés de télésanté qui a pour mission la promotion et l'utilisation optimale de la télésanté à des fins cliniques, éducatives et de recherche aux fins d'amélioration de la santé des populations. Il se veut un carrefour d'échange et de partage de connaissance pour l'ensemble des acteurs de la télésanté au Québec : patients, professionnels de la santé, gestionnaires, enseignants, experts et chercheurs et évaluateurs dans divers domaines, comme : les télésoins, la télépsychiatrie, la téléréadaptation, la formation et l'E-learning, les évidences pour la prise de décision, le plan d'affaires, la technologie et les équipements, la gestion de changement, la recherche et l'évaluation.

Inforoute Santé du Canada (Inforoute) a chargé Praxia Information Intelligence et Gartner Consulting de faire une étude, à l'échelle pancanadienne, visant à connaître l'utilisation de la technologie en télésanté et les avantages obtenus jusqu'à présent. Comme le rapport Avantages et adoption de la télésanté : Lier les patients et les prestateurs dans l'ensemble du Canada, la télésanté a apporté un certain nombre d'avantages en matière d'accès, de qualité et de productivité aux cliniciens, aux patients et au réseau de santé.

En lien avec les priorités ministérielles, et dans le cadre du mandat qui a été confié aux représentants de la télésanté dans les 4 RUIS du Québec, la Télésanté est dorénavant un axe de développement majeur au sein du RUIS McGill. Le but ultime est d'offrir à la population une meilleure accessibilité et continuité aux services spécialisés, dans le respect de la hiérarchisation des soins.

Pour obtenir des soins spécialisés, les habitants des régions éloignées et rurales sont souvent obligés de parcourir de grandes distances, ce qui entraîne d'importantes dépenses, des inconvénients et, dans certains cas, l'aggravation des affections sous-jacentes. Le programme d'investissement Télésanté d'Inforoute Santé du Canada (Inforoute) appuie les projets des administrations publiques qui donneront aux patients des collectivités éloignées accès à des services de soins de santé pertinents et en temps opportun. Ces améliorations seront le fruit de solutions électroniques qui facilitent la transmission de données sur la santé et la prestation de services entre les patients et leurs prestateurs de soins autorisés, peu importe l'endroit où ils se trouvent.

La télésanté a peut-être le vent en poupe au Canada, mais pas au Québec, où la révolution de la médecine à distance au moyen d'outils informatiques a encore des allures de petite brise. En 2010, le Québec a fermé la marche avec seulement une dizaine de séances de télémédecine pour 10 000 habitants. C'est la moitié moins que la Nouvelle-Écosse, qui le précède, dix fois moins qu'en Ontario et quarante fois moins qu'au Nunavut, le premier de classe.

extrait: Québec International soutient la mise en œuvre de projets structurants pour le développement des créneaux d'excellence de l'économie régionale. L'agence s'appuie sur la démarche ACCORD (Action concertée de coopération régionale de développement) initiée par le gouvernement du Québec. Québec International est le coordonnateur désigné de cette démarche pour la région de la Capitale-Nationale. Le Consortium Télésanté et Mobilité clinique est issu de cette démarche de concertation. À l'instar du dynamisme de l'industrie des technologies médicales, il regroupe des entreprises de la région métropolitaine de Québec offrant des produits et solutions novatrices permettant la réduction de coûts et l'amélioration de l'accessibilité aux soins. Un projet de démonstration technologique d'efficience clinique est actuellement en cours dans le réseau de la santé du Québec.

La télésanté ne date pas d'hier au Québec, mais les progrès dans ce domaine n'ont jamais cessé, notamment au Centre hospitalier universitaire de Québec (CHUQ), pionnier dans le domaine dans tout l'est du Québec. Dès 1992, les premières échographies cardiaques provenant de Rimouski étaient scrutées par des spécialistes de Québec. Depuis, les avantages pour les patients en région, qui n'ont plus à se déplacer aussi souvent dans les grands centres, ne sont plus à démontrer.

"Le communiqué de presse officiel vient d'être publié. 14 projets pilotes de services numériques dans le domaine de l'e-santé ont été sélectionnés et bénéficieront d'un soutien financier dans le cadre des Investissements d'avenir. Retenus en raison de leur caractère innovant et des perspectives de valorisation économique qu'ils ouvrent, ces projets représentent un investissement total par les lauréats, entreprises et partenaires, de plus 57 millions d'euros ; ils recevront une aide globale de 23 M€ : les subventions s'échelonnant de 300 K€ à 4 M€ par projet."

Extrait: Cinq entreprises spécialisées dans des technologies différentes (Almerys, Fujitsu, Domedic, Hospitalis et Mirego) ont allié leurs expertises pour mettre sur pied un système de suivi des soins de santé à domicile qui permet de s'assurer à distance de la bonne condition des patients et d'optimiser les visites rendues à ce patient.

Le secteur de la santé, tant au Québec que dans le reste du Canada est en continuelle évolution et on y remarque d'importantes transformations, tant au niveau de sa structure, que dans la façon dont les soins sont dispensés. De nombreuses innovations médicales, telle la miniaturisation des techniques chirurgicales, introduisent de nouvelles formes de traitement favorisant l'ambulatoire à l'hospitalisation. Ainsi, ce que nous appelons communément le virage ambulatoire entraîne une réforme et une modernisation majeures de nos modèles traditionnels d'organisation des soins de santé. Les épisodes de soins peuvent désormais être écourtés et tronqués en sous-épisodes offerts à des moments différents et en plusieurs points de services comprenant l'urgence, la clinique externe, la clinique médicale et le CLSC. Les patients reviennent à plusieurs occasions et passent alors sous la responsabilité d'équipes de soins différentes provenant de diverses organisations retenues pour leur structure d'interventions et de coûts financiers mieux adaptée à la gravité et la nature des cas traités. Cette délocalisation de l'offre de soins est poussée à l'extrême lorsque les patients reçoivent leurs soins à leur propre domicile. Dans certaines circonstances, le patient est responsabilisé et doit lui-même se prodiguer ses propres soins et communiquer à intervalles réguliers son état de santé à un ou plusieurs professionnels du réseau.

Depuis l'implantation des Réseaux universitaires intégrés de santé (RUIS), le CHUS dessert le Centre-du-Québec et une partie de la Montérégie pour les soins surspécialisés, notamment en cardiologie, en neurochirurgie, en oncologie médicale et chirurgicale ainsi qu'en néonatologie. Pour tout savoir sur le RUIS et le volet académique, consultez les liens ci-dessous.