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Aurialie Jublin

The new artisans of the network era | Harold Jarche - 0 views

  • Knowledge artisans are amplified versions of their pre-industrial counterparts. Augmented by technology, they rely on their networks and skills to solve complex problems and test new ideas. Small groups of highly productive knowledge artisans are capable of producing goods and services that used to take much larger teams and resources. In addition to redefining how work is done, knowledge artisans are creating new organizational structures and business models, such as virtual companies, crowd-sourced product development, and alternative currencies.
  • Knowledge artisans are often more contractual, more independent and shorter-term than previous information age employees. Because of their more nomadic nature, artisanal workers will bring their own learning networks. Companies will need to accept this in order to get work done. Also, training departments must be ready to adapt to knowledge artisans by allowing them to  collaborate and connect with their external online networks.
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    Are knowledge workers the new artisans of the network era? If so, can you call yourself a knowledge worker if you are not allowed to choose your own tools? How about managing your own learning?
Aurialie Jublin

La Renaissance des Artisans … en col blanc? - 1 views

  • Et si les Managers devenaient des  Artisans du Savoir? Les environnements complexes sont la nouvelle norme.Il  est essentiel de développer son relationnel, car pour avancer dans le  savoir complexe, il faut partager.. et ça prend du temps de partager le savoir implicite, alors il faut réserver du temps pour donner du sens, réfléchir, et converser. Tout cela représente un changement significatif de la manière de travailler , mais ça peut être maîtrisé avec un socle stable de « PKM » pratiqué par des Artisans de la connaissance interdépendants et autonomes. Quand tout le monde est engagé dans la quête de sens, toute l’organisation peut beaucoup mieux sentir où elle doit se diriger.
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    "Aujourd'hui, la plupart des organisations s'interrogent sur l'impact des bouleversements technologiques sur la nature du "travail". Il est d'autant plus difficile d'y voir clair que, dans le contexte actuel de transformations économiques et politiques et de raréfaction des ressources naturelles, tout devient plus  complexe." Il faudrait : - promouvoir la créativité et l'initiative - structurer le développement des réseaux personnels et organiser les sources d'informations - maîtriser le nouveau langage des réseaux et communautés numériques
Aurialie Jublin

Artisan 2.0 | Le nouvel Economiste - 2 views

  • Alain Bosetti évoque les trois “super pouvoirs de l’entrepreneur numérique” dont il a fait un thème de débat au dernier salon des micro-entreprises qu’il préside. “Ubiquité, certes, mais aussi facilité et proximité”, résume-t-il.
  • Le taux de pénétration des nouveaux usages est faible chez les artisans traditionnels qui ont pourtant un tout aussi grand profit à tirer de l’innovation que les créateurs de nouveaux marchés.
  • “Il y a toute une culture numérique à développer pour donner à cette catégorie d’entrepreneurs et d’artisans les outils et la formation qui leur permettront d’acquérir les bons réflexes”, estime Catherine Barba en regrettant un potentiel inexploité par les chambres de commerce et d’industrie dans ce domaine.
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    Entrepreneurs individuels et petites producteurs, les grands bénéficiaires de la révolution numérique qui s'ignorent encore. Alors qu'ailleurs les nuages s'amoncellent, les conditions favorables continuent à s'accumuler pour l'entrepreneur "unipersonnel mais multinational". Les prospectivistes comme Joël de Rosnay - qui a inventé la formule - avaient vu dès les débuts de l'Internet la révolution à l'horizon. Les coûts allaient chuter, les possibilités d'interrelations offertes par le Web 2.0 se multiplier, l'Internet 3.0, celui des objets qui communiquent entre eux, se mettre en marche. A chaque étape, les "petits" accèdent, dans les mêmes conditions que les "gros", à un espace mondial. Ils ont aujourd'hui l'opportunité de développer une aire qui n'appartiendra qu'à eux, car les géants ne savent s'y mouvoir, l'hyper-proximité. Le numérique réduit l'immensité du temps comme de l'espace. Les petits producteurs sont les mieux placés pour tirer profit de son égale capacité à mailler l'infiniment proche. Le monsieur du 3e étage ignorait que son voisin fabriquait des clés à pipe avec son imprimante 3D. Demain, il les lui achètera en direct au lieu d'aller perdre un après-midi dans les embouteillages. Outils : dropbox, evernote, cloud, réseau social, applications, crowd funding
Aurialie Jublin

Alain Griset : pourquoi les cadres se rêvent artisans - 0 views

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    "Alain Griset est président de l'Assemblée permanente des Chambres de métiers et de l'artisanat. Il nous explique pourquoi de plus en plus de cols blancs plaquent le bureau pour devenir restaurateur, caviste ou ébéniste..." A cela trois raisons principales, explique Alain Griset : d'abord, la quête de sens perdue dans l'entreprise classique ; ensuite, la possibilité d'être autonome avec le statut d'artisan ; enfin, le chômage qui oblige les cadres à reconsidérer leur vision de l'artisanat.
hubert guillaud

Comment la technologie détruit la classe moyenne - NYTimes.com - 0 views

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    Sommes-nous en danger de perdre la "course contre la machine", comme l'affirment Erik Brynjolfsson et Andrew McAfee dans leur livre ? Les machines intelligentes nous menacent-elles de la misère à long terme, comme le prophétisent les économistes Jeffrey D. Sachs et Laurence J. Kotlikoff ? Avons-nous atteint la fin du travail, comme le déplore Noah Smith dans The Atlantic ? Les économistes ont pourtant toujours rejeté l'hypothèse selon laquelle l'augmentation de la productivité du travail réduit inévitablement l'emploi, notamment car celui-ci se déplace. Les ordinateurs et les robots ne sauront pas demain faire toutes les tâches à moindre coût. S'ils excellent dans les tâches de routines, ces tâches ne sont pas le fait de tous les emplois. Les robots et les machines ont du mal à remplacé ceux qui accomplissent des tâches abstraites (qui nécessitent la résolution de problèmes) et les tâches manuelles qui exigent de pouvoir s'adapter à une situation ou de l'interaction avec des humains. "L'informatisation a donc favorisé la polarisation de l'emploi, au profit d'emplois très bien payés et très mal payés, tandis que les emplois dans le milieu ont diminué." "Donc, l'informatisation ne réduit pas la quantité des emplois, mais plutôt dégrade la qualité des emplois pour un sous-ensemble important de travailleurs" Ce changement de la structure de l'emploi explique en partie la hausse des inégalités de revenus. Pour répondre à ce défi, l'avenir est assurément à une meilleure éducation et notamment avec la croissance de la demande en emplois semi-spécialisés, combinant tâches de routines et tâches abstraites, comme le font les "nouveaux artisans", métiers de la réparation ou certains types de services à la personne.
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    Sommes-nous en danger de perdre la "course contre la machine", comme l'affirment Erik Brynjolfsson et Andrew McAfee dans leur livre ? Les machines intelligentes nous menacent-elles de la misère à long terme, comme le prophétisent les économistes Jeffrey D. Sachs et Laurence J. Kotlikoff ? Avons-nous atteint la fin du travail, comme le déplore Noah Smith dans The Atlantic ? Les économistes ont pourtant toujours rejeté l'hypothèse selon laquelle l'augmentation de la productivité du travail réduit inévitablement l'emploi, notamment car celui-ci se déplace. Les ordinateurs et les robots ne sauront pas demain faire toutes les tâches à moindre coût. S'ils excellent dans les tâches de routines, ces tâches ne sont pas le fait de tous les emplois. Les robots et les machines ont du mal à remplacé ceux qui accomplissent des tâches abstraites (qui nécessitent la résolution de problèmes) et les tâches manuelles qui exigent de pouvoir s'adapter à une situation ou de l'interaction avec des humains. "L'informatisation a donc favorisé la polarisation de l'emploi, au profit d'emplois très bien payés et très mal payés, tandis que les emplois dans le milieu ont diminué." "Donc, l'informatisation ne réduit pas la quantité des emplois, mais plutôt dégrade la qualité des emplois pour un sous-ensemble important de travailleurs" Ce changement de la structure de l'emploi explique en partie la hausse des inégalités de revenus. Pour répondre à ce défi, l'avenir est assurément à une meilleure éducation et notamment avec la croissance de la demande en emplois semi-spécialisés, combinant tâches de routines et tâches abstraites, comme le font les "nouveaux artisans", métiers de la réparation ou certains types de services à la personne.
Aurialie Jublin

La fin de l'artisanat numérique - 0 views

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    Extrait : Ce que nous appelons le Web 2.0 n'est autre que la consécration des plateformes. Quand elles ne nous ponctionnent pas directement de l'argent, elles s'approprient nos photos, vidéos, articles, tweets… qu'elles monétisent grâce à la publicité. Ce tour de passe-passe s'effectue sous le couvert du partage. Nous offrons notre travail, en échange les plateformes engrangent de fantastiques bénéfices qu'elles réinvestissent pour étouffer davantage les artisans. Les business angels ne s'y trompent pas. Ils ne soutiennent presque que les plateformes. Plutôt que de pousser l'innovation, ils encouragent le développement des outils qui vampirisent une myriade de producteurs artisanaux auxquels on promet tantôt la fortune, tantôt la reconnaissance. En vérité, seules les plateformes s'enrichissent, c'est-à-dire les plus hauts degrés de la pyramide. Cette stratégie n'épargne aucun domaine. Les blogs sont agrégés, aspirés, hébergés de plus en plus ouvertement par les médias dès lors plateformisés. Il revient moins cher de développer des technologies d'agrégation que de payer des journalistes. De leur côté, les réseaux sociaux comme Facebook plateformisent notre vie. Nos contenus une fois analysés se transforment en supports publicitaires ultra-ciblés. Nous dévoilons non seulement nos désirs, affinités et habitudes mais aussi ceux de nos amis, allant jusqu'à trahir leur géolocalisation. La plateformisation ouvre la porte à un espionnage consenti.
abrugiere

Andre Gorz - YouTube - 2 views

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    Le travail est une invention du capitalisme industrielle.  DAns l'antiquité, le travail ne se déroulait pas dans la sphère publique. Les femmes travaillaient (ou sinon les esclaves), les hommes faisaient de la politique. Le travail était mal vu. Au Moyen-âge : il n'y avait pas de travail mais des besognes, des peines, des labeurs (paysan), l'oeuvre (des artisans).  Max Weber
Aurialie Jublin

Autoentrepreneurs : « Pour moi, ce statut a été une révolution » | Rue89 Eco - 0 views

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    Témoignages sur les avantages du statut d'autoentrepreneur : - Se créer un travail à défaut d'en trouver - Eviter le RSA - Avoir des horaires flexibles - Ne pas subir les contraintes imposées par un employeur - Compléter sa retraite - Arrondir ses fins de mois - Ne plus travailler au noir - Apprendre de nouvelles compétences - Payer ses charges après avoir encaissé ses recettes - Créer ou maintenir une activité Mais - Effet pervers : une concurrence déloyale pour les intermittents, pas forcement pour les artisans
Aurialie Jublin

Vers un exode urbain numérique ? - Mutinerie - 2 views

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    "la campagne n'a jamais été le terreau adapté au salariat. L'exode rural concernait essentiellement des indépendants (agriculteurs, artisans…) quittant ce mode de travail pour le salariat et il est à parier que l'exode urbain s'inscrira dans le mouvement inverse." " L'exode urbain sera principalement mené par des indépendants."
Aurialie Jublin

Technology and jobs: Coming to an office near you | The Economist - 0 views

  • Even if new jobs and wonderful products emerge, in the short term income gaps will widen, causing huge social dislocation and perhaps even changing politics. Technology’s impact will feel like a tornado, hitting the rich world first, but eventually sweeping through poorer countries too. No government is prepared for it.
  • Worse, it seems likely that this wave of technological disruption to the job market has only just started. From driverless cars to clever household gadgets (see article), innovations that already exist could destroy swathes of jobs that have hitherto been untouched. The public sector is one obvious target: it has proved singularly resistant to tech-driven reinvention. But the step change in what computers can do will have a powerful effect on middle-class jobs in the private sector too.
  • One recent study by academics at Oxford University suggests that 47% of today’s jobs could be automated in the next two decades.
  • ...3 more annotations...
  • At the same time, the digital revolution is transforming the process of innovation itself, as our special report explains. Thanks to off-the-shelf code from the internet and platforms that host services (such as Amazon’s cloud computing), provide distribution (Apple’s app store) and offer marketing (Facebook), the number of digital startups has exploded. J
  • f this analysis is halfway correct, the social effects will be huge. Many of the jobs most at risk are lower down the ladder (logistics, haulage), whereas the skills that are least vulnerable to automation (creativity, managerial expertise) tend to be higher up, so median wages are likely to remain stagnant for some time and income gaps are likely to widen.
  • The main way in which governments can help their people through this dislocation is through education systems. One of the reasons for the improvement in workers’ fortunes in the latter part of the Industrial Revolution was because schools were built to educate them—a dramatic change at the time. Now those schools themselves need to be changed, to foster the creativity that humans will need to set them apart from computers. There should be less rote-learning and more critical thinking. Technology itself will help, whether through MOOCs (massive open online courses) or even video games that simulate the skills needed for work.
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    "INNOVATION, the elixir of progress, has always cost people their jobs. In the Industrial Revolution artisan weavers were swept aside by the mechanical loom. Over the past 30 years the digital revolution has displaced many of the mid-skill jobs that underpinned 20th-century middle-class life. Typists, ticket agents, bank tellers and many production-line jobs have been dispensed with, just as the weavers were."
Aurialie Jublin

Fini l'ouvrier du 20e siècle, place au nouvel artisan... numérique - 1 views

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    "Grâce à ces outils, nous sommes de plus en plus nombreux à travailler à notre compte ; à travailler d'où nous voulons. L'infrastructure est distribuée, les grandes entreprises n'en ont plus le monopole. L'outil n'est plus nécessairement associé à une entité économique unique." "Le nouvel artisanat numérique place l'homme - avec ses compétences, ses affinités et ses envies - au centre du processus productif. Celui-ci n'est plus un rouage de la machine, il reprend la maîtrise de son métier et sa production retrouve un peu du caractère sacré d'autrefois. Les grandes entreprises n'échapperont pas à cette lame de fond, elles doivent rapidement repenser leur mode d'organisation sous peine de voir les meilleurs se détourner d'un avenir d'autrefois."
Aurialie Jublin

Auscultation d'une logique artisanale - Management post-moderne - 1 views

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    "L'entreprise moderne avait une logique industrielle. Les organisations postmodernes auront une logique artisanale, cad : - autonomie - créativité - responsabilité - vocation - intelligence - dépassement
Aurialie Jublin

Tous co-workers ! - MetisEurope.eu - 1 views

  • Que leur situation soit voulue ou subie, ils se tiennent en marge des organisations et des cadres collectifs d'action conçus en priorité pour les salariés. Héritiers des paysans, des artisans et des professions libérales, ils cultivent un état d'esprit fait d'indépendance et de l'assurance que procure la maîtrise de savoir-faire spécifiques et recherchés. Travailleurs individuels passés par la case « chômage » et qui ont créé leur propre emploi en vendant des prestations qu'ils exécutent eux-mêmes, ils sont plus proches des journaliers, tâcherons et nourrices des siècles précédents et comme eux obnubilés par la peur du lendemain.
  • Les Fermes de Figeac, « coopérative agricole et de territoire » réunit des activités agricoles, de transformation, de commerce et de production d'électricité grâce à l'exploitation collective de panneaux photovoltaïques, et bientôt d'éoliennes, en considérant le territoire comme un « vecteur de développement » et en misant sur les circuits courts, les labels de qualité, les énergies renouvelables et la coopération, y compris pour collecter et investir l'épargne locale.
  • Chacun à sa manière illustre parfaitement la définition très éclairante de l'autonomie d'Alain Ehrenberg: « L'autonomie, telle qu'elle se donne à voir dans la vie d'aujourd'hui n'est pas seulement la capacité kantienne à se donner des lois. Elle est un système qui se décompose en valeurs et en normes de choix -fondées sur la propriété de soi- se référant à la nécessité d'être pro-actif dans l'action, et pas seulement réactif- qui se manifestent à travers les trois aspects de l'indépendance, de la compétition et de la coopération. L'autonomie aujourd'hui est le système de relations englobant toutes ces notions qui peuvent être complémentaires ou contradictoires selon les contextes ».
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  • Comme nous tous, ils cherchent à concilier un besoin de sécurité et une part d'utopies personnelles, sociales ou politiques. Mais différemment de beaucoup d'entre nous - et sans vouloir nous imposer leur choix - ils n'en croient plus le salariat capable. Le lien de subordination qui lui est inhérent le disqualifie à leurs yeux. Ils cherchent avec optimisme et enthousiasme de nouvelles formes de travail mêlant technologies et convivialité, business plan et militantisme, indépendance et coopération. Le collectif y est synonyme d'échanges « entre pairs », d'enrichissement, d'entraide et in fine de sécurité, mais les organisations syndicales sont absentes de leur univers.
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    "Qu'y a-t-il de commun entre un web designer, un photographe, un apiculteur, un couvreur-zingueur, un avocat, un coiffeur itinérant, un assistant maternel ? Ils peuvent tous être homme ou femme, bien sûr, mais beaucoup d'entre eux exercent (légalement) leur activité sans être salariés. En France, en 2012, un peu plus de 11% des actifs occupés, tous secteurs confondus, sont qualifiés de « non salariés »."
Aurialie Jublin

Et si l'économie du partage annonçait la fin du salariat ? - 0 views

  • Bref, la société salariale serait dépassée. « N'oublions pas d'ailleurs que, jusqu'en 1930, en France mais également dans nombre de pays développés, la forme d'emploi dominante était le travail indépendant », souligne Denis Pennel. Un mode d'organisation compatible avec une grande diversité d'emplois : « Dès le XIXe siècle, il existait un grand nombre de catégories de travailleurs, mais les différences s'organisaient plus autour de métiers exercés qu'autour des statuts d'emplois.» Voilà donc le modèle défendu implicitement par les tenants de la «share eco-nomy» : une économie où chacun est son propre patron, une économie d'avant le salariat, ce mode d'organisation sociale qui semble soudain démodé.
  • Comme le relevait le sociologue Robert Castel dans son livre phare «Les métamorphoses de la question sociale, chronique du salariat», ce statut a longtemps été, jusqu'au début du XXe siècle, l'apanage d'une minorité. Et pas de la plus chanceuse : être salarié, au milieu du XIXe siècle, c'était faire partie de la lie de la société. On peine à imaginer aujourd'hui, dans notre société dominée par ce mode d'organisation sociale, tout ce que le statut de salarié pouvait avoir de dégradant, dans une France encore largement agricole, où les agriculteurs plus ou moins riches mais pour la plupart d'entre eux propriétaires, ou espérant le devenir, étaient les plus nombreux, aux côtés des artisans et bourgeois. Le salarié, c'était celui qui n'avait rien. Aucun patrimoine. Rien que ses bras. C'était donc, initialement, le prolétaire. Un prolétaire souvent en marge de la société, effrayant le bourgeois, relevant des classes dites alors «dangereuses».
  • Ce combat social-démocrate est passé surtout par la création progressive, durant la première moitié du XXe siècle, de ce que Robert Castel a appelé, après certains penseurs de la fin du XIXe siècle, la «propriété sociale». Quésaco ? Le fait d'accorder aux «travailleurs» à la situation toujours incertaine, faute de patrimoine, un certain nombre de garanties, sous forme d'assurances collectives, touchant les accidents du travail, la maladie et la vieillesse. Ces garanties constituent comme des droits de propriété acquis progressivement sur la société - on pense aux retraites, bien sûr.
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  • Comme le souligne Robert Castel, avec l'avènement de la propriété sociale, progressivement accordée aux salariés au début du XXe siècle, on assiste alors à la constitution d'un nouveau rapport salarial. Le salaire ne représentait jusqu'alors que la rétribution ponctuelle d'une tâche : la plupart des salariés étaient, en effet, payés à la tâche. La montée en puissance de la propriété sociale change cette situation. Le salaire, désormais, «assure des droits, donne accès à des prestations hors travail (maladies, accident, retraite) et permet une participation élargie à la vie sociale». En minant le salariat, devenu la caractéristique d'une économie industrielle qui serait dépassée, l'économie du partage sape les fondations de cet édifice patiemment bâti qu'est la propriété sociale.
  • en évitant toute contribution au système social, ou alors en y contribuant très faiblement, un adepte de l'économie du partage concourt à la dégradation de la situation financière des régimes sociaux. Lesquels, à force de mal se porter, finiront par être remis en cause, au détriment des salariés. La boucle sera alors bouclée.
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    "La logique de l'économie du partage, c'est celle de la fin du salariat, admettent même ses plus ardents défenseurs. Avec, pour conséquence, une impossibilité croissante de financer la protection sociale, et donc le risque de faire disparaître le modèle français de sécu"
Aurialie Jublin

Reconversion professionnelle dans l'artisanat: une aubaine pour les cadres et pour l'artisanat! | Ithaque Coaching - 0 views

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      Au Hit-parade des bifurcations et chemins de traverse professionnels, l'artisanat arrive en bonne position, à juste titre ! Une fois qu'ils se sont suffisamment frottés à la vie professionnelle et à ses cahots et complications, nombreux sont les cadres qui mettent de côté les préjugés parentaux qui poussent plus souvent à devenir médecin, ingénieur ou avocat que plombier ou coiffeur et se décident à explorer les territoires inattendus d'un secteur dynamique et plein d'opportunités.
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