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Aurialie Jublin

QVT et collectifs « heureux » : le rôle du manager - Metis - 0 views

  • la déconnexion des dirigeants au terrain, une problématique déjà évoquée par Michel Crozier et approfondie aujourd'hui par l'un de ses continuateurs, François Dupuy, auteur notamment de La fatigue des élites, Lost in management et La faillite de la pensée managériale. On retrouve justement la problématique de la quantophrénie et du chiffre. En effet, plus les dirigeants s'éloignent des processus de travail et ont du mal à les cerner et plus ils demandent du reporting, des données. Il y a alors une grande partie de l'énergie des opérateurs qui est dérivée, déviée vers la production de chiffres.
  • on est en France dans ce contexte particulier d'un taylorisme dont on a des difficultés à sortir. En même temps, ces vingt dernières années il y a eu un effort extrêmement important sur l'éducation : le niveau moyen s'est considérablement élevé et de plus en plus de jeunes sortent de l'université. Ainsi, des personnes de mieux en mieux formées se trouvent confrontées à des marges de manœuvre de plus en plus réduites. D'où cet intérêt vis-à-vis de l'entreprise libérée qui existe aussi en Belgique, mais nulle part à ce point ailleurs en Europe. D'où aussi le nombre important de jeunes qui veulent créer leur startup, préférant la liberté et le dynamisme à la contrainte. Cet esprit entrepreneurial est l'aspect positif, mais il y a un gros revers, c'est le désengagement d'autres personnes dans l'entreprise et ce que l'on appelle « la grève du zèle ». Quand tout le monde suit les consignes à la lettre, cela bloque le travail et les organisations. Cela prouve que l'hyper-prescription du travail n'est pas un gage de performance, ni sur le plan économique ni sur le plan humain.
  • En France, on a souvent une vue assez critique sur le management, on a même tendance à le diaboliser. Mais, pour moi, il ne faut pas aller dans le sens de ce que voudrait nous faire croire l'entreprise libérée qui développe son « modèle idéal » : dialogue direct entre le chef d'entreprise - le libérateur - et ses collaborateurs. J'estime au contraire que ce modèle est détestable dès que l'entreprise atteint une certaine taille et doit composer avec la complexité. L'étude de Technologia que j'ai mentionnée montre à quel point la fréquence et la qualité de la relation avec le manager de proximité sont déterminantes pour construire la QVT. Lorsqu'il y a un désaccord ou un conflit, on doit trouver les moyens de les résoudre. S'il n'y a plus personne pour le faire les tensions montent et les risques psychosociaux (RPS) avec. Même si les machines et algorithmes peuvent apporter un certain nombre d'informations, la dimension humaine est irremplaçable.
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    "La QVT qu'est ce que c'est ? Qu'est-ce qui pousse les dirigeants à s'en emparer ? Et pourquoi ne pas aller vers l'entreprise libérée ? Les collectifs sont-ils morts ? Dans un entretien croisé, une conversation entre Yves Grasset, sociologue du travail et auteur de Nourrir le collectif - sortir de l'individualisation pour sauver le travail et Martin Richer spécialiste de la Responsabilité Sociale des Entreprises et co-auteur du rapport Qualité de vie au travail : un levier de compétitivité, ces questions vont trouver réponse... et le manager sa juste place."
Aurialie Jublin

LinkedIn ouvre son programme "influenceurs" à tous ses membres | L'Atelier - 2 views

  • En ouvrant son programme de partage de contenu à tout le monde, la plateforme espère que ses membres produiront un flux régulier de contenu partageable pour les professionnels d’entreprise, de la même façon que Facebook avec son fil d’actualité composé en grande partie de photos à destination de son réseau d’amis. LinkedIn va utiliser un algorithme pour identifier les articles qui auront le vent en poupe par les lecteurs pour ensuite les mettre en avant et les distribuer de façon plus large. En outre, LinkedIn permet aujourd’hui à ses utilisateurs de suivre des personnes qui ne sont pas dans leur réseau et de construire leur propre groupe de suiveurs, à la manière de Twitter. Chacun pourra alors devenir un influenceur sur LinkedIn sans avoir la notoriété de Bill Gates. LinkedIn insère aussi des annonces dans le fil d’actualité des utilisateurs, afin d’avoir des revenus publicitaires.
  • L’objectif de cette modification, est de rendre l’interface sociale, un lieu où chaque membre peut devenir productif et réussir sa carrière professionnelle, pas seulement dans le cadre de la recherche d’emploi ou de personne.
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    "LinkedIn a ouvert son programme « influenceurs » à tous ses utilisateurs, leur permettant ainsi de publier du contenu, de suivre des personnes et de gagner des « followers », à la manière de Twitter."
Aurialie Jublin

Recruteurs cherchent "gens bizarres", "procastinateurs" et "habitués à l'échec" pour réussir transformation numérique - 0 views

  • Pour la sociologue Brené Brown, un “inconfortable sentiment de vulnérabilité” est aujourd’hui nécessaire pour faire du “bon travail”. Une vulnérabilité qui s’exprime parfois dans un trop-plein de perfectionnisme : la procrastination, tendance à tout remettre au lendemain, réaction d’auto-défense et d’inhibition face à la performance et la perspective de l’accomplissement d’une tâche.
  • Une autre raison, plus fondamentale, tiendrait à l’évolution même du monde du travail, de plus en plus “déstructuré“. Entendre, faisant de plus en plus appel à l’autonomie, entre un management plus horizontal, une entreprise appelée à être de plus en plus décloisonnée et la nature même des fonctions allant en se complexifiant et se recomposant en permanence. La “transformation numérique”,  enjeu d’actualité pour les entreprises qui sont en voie de répercuter les conséquences de la révolution numérique dans leurs business models et leurs organisations, nécessite ainsi la “remise en question permanente”
  • Notant qu’à Google, “la proportion de gens sans diplôme universitaire a augmenté avec le temps”, Laszlo Bock dessine un avenir du recrutement où, loin des algorithmes, les références et les qualifications ne sont pas gages de succès. L’entreprise dispose de trois critères-clés pour assurer un bon recrutement : Plus que le QI et même l’expertise, les capacités cognitives telles que la capacité à apprendre et la curiosité Le leadership, mais un leadership moderne, dit “leadership émergent”, qui correspond à la capacité critique à savoir “prendre le lead” mais aussi, lorsqu’il le faut, renoncer au pouvoir et L’humilité et la maîtrise de soi, notamment l’humilité intellectuelle et une attitude collective de “problem-solving”
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    "Google engage de moins en moins de jeunes diplômés sortis de grandes universités prestigieuses. Un signe pour l'avenir du recrutement ? La capacité à savoir échouer, nouvelle vertu cardinale dans la recherche d'emploi ? Alors que les jeunes entrepreneurs vont jusqu'à se rencontrer dans des Fuck Up Nights pour partager leurs échecs, les recruteurs semblent également de plus en plus se tourner vers ces profils aptes à "rater avec grâce"."
hubert guillaud

Les scientifiques doivent être les fers de lance de l'usage éthique des Big Data - Politico.com - 1 views

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    Pour le physicien Albert-László Barabási, le spécialiste de l'analyse des réseaux, la façon dont la NSA recueille les données personnelles des américains a brisé le modèle traditionnel qui lie la science et la société. La plupart des technologies ont plusieurs usages (pensez à l'énergie atomique, au génie génétique...) et on ne peut pas pour autant décider d'arrêter toute recherche du fait des risques qu'elles comportent. Au lieu de cela, les scientifiques doivent faire preuve de transparence sur les risques et les abus possibles et parvenir à un consensus avec la société pour l'usage de ces technologies. Les scientifiques dont les travaux ont alimenté la NSA ont échoués à montrer les dangers de ces outils. Les politiques, enivrés par la puissance de ces outils, n'ont pas réussi à faire que leur utilisation respecte les cadres strictes de la constitution. Les Big Data sont un saint Graal. Ils promettent de mettre à jour les lois mathématiques qui régissent la société. Barabási explique qu'il a lui-même utilisé des données de millions d'utilisateurs de téléphone mobile pour faire des analyses, sauf que les siennes étaient anonymisées afin de ne pas nuire aux utilisateurs. Mais oui, la fouille de données peut être une arme, reconnaît le chercheur. Il peut être tout aussi dommageable que la bombe atomique. Il empoisonne la confiance. Il peut cibler des combattants, mais aussi des civils innocents. Utilisée comme une arme, elle doit être traitée comme une arme. Et Barabási d'en appeler au concept de la non-prolifération pour tenter de trouver une règle d'apaisement en rendant public les outils, en prônant le désarmement et l'utilisation pacifique. Pour cela, il faut tisser une nouvelle alliance avec la société en amendant les droits de l'homme par le droit de propriété de ses données. Il faut réaffirmer que les données (mon historique et modèle de navigation, mes habitudes de consommation, mon historique de
Aurialie Jublin

La fin est proche: les ordinateurs peuvent s'apprendre des choses entre eux, comme jouer à Pac-Man | Slate.fr - 3 views

  • «Dans le futur, la machine-enseignante pourrait, par exemple, permettre aux robots d'usine vieillissants d'enseigner à leur équipement de remplacement», imagine Gizmodo.
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    "Des chercheurs de l'université d'Etat de Washington ont en effet créé des «ordinateurs qui peuvent enseigner à d'autres ordinateurs», poursuit Gizmodo. Et le site de la fac en question de compléter: «[Ils] ont développé une méthode permettant à un ordinateur de donner des conseils et de transmettre des compétences à un autre ordinateur d'une manière qui imite la façon dont un vrai enseignant et un étudiant pourraient interagir.»"
Aurialie Jublin

Les machines feront de nous tous des intermittents - France Culture - 0 views

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    "Ce qu'on craignait depuis la fin du 19ème siècle est en train de se produire, dit Lanier, des machines et des programmes occupent une partie des emplois qui étaient ceux de la classe moyenne, accroissant le fossé entre un prolétariat toujours nécessaire à l'économie numérique et l'élite de cette même économie. La solution de Lanier est intéressante : que le simple fait d'être internaute soit rémunéré, car après tout, en fournissant des données à des entreprises qui ensuite les monnaient, nous créons de la valeur. La solution est très différente du revenu de base inconditionnel mais le constat n'est pas éloigné : le travail change, il faut imaginer de nouvelles formes de rémunération. Ne retrouve-t-on là une question qui est centrale dans l'intermittence : comment rémunérer ce qui est échappe aux vieilles définitions du travail ? Comment penser et caractériser qui est entre le travail ? Est-ce que le chômage est toujours de l'inactivité ? Parfois, on regrette (mais comme on le regrette à d'autres moments de la vie politique, quand on parle des retraites par exemple), que ces discussions ne soient pas l'occasion d'un vrai débat sur le travail, sa nature et son avenir. Car par bien des aspects, l'intermittence pourrait être un laboratoire permettant d'anticiper les mutations que va nous imposer la technologie, plutôt qu'un statut dont on a l'impression que beaucoup aimerait voir le disparaître."
Aurialie Jublin

Bernard Stiegler : « l'emploi salarié va devenir minoritaire » - 1 views

  • L’emploi salarié va devenir minoritaire. À partir de là il faut réfléchir à une redistribution d’un nouveau genre. Une redistribution contributive, basée non plus sur le temps de travail mais plutôt sur le modèle des intermittents du spectacle. Il faudrait avoir la possibilité de s’investir régulièrement dans des projets contributifs, qui pourraient être marchands ou non. Les projets d’intérêts généraux seraient financés par la puissance publique. Le business serait un cas particulier parmi des tas d’autres modèles.
  • À coté de l’ancien monde, des alternatives émergent. L’économie collaborative peut en être une, à condition qu’elle ne soit pas récupérée par le consumérisme, devenant alors une amélioration à la marge. L’économie collaborative peut-être aussi une manière de déporter vers le consommateur une partie du travail. Tout cela mérite d’être analysé à chaque fois sur pièce.
  • En fait l’économie collaborative en tant que telle ne m’intéresse que dans la mesure où elle permet de penser ce que serait l’économie de la contribution évoquée précédemment. Or il existe une économie contributive toxique. C’est celle de Facebook. Une économie dans laquelle la valeur d’une firme réside dans le contenu que ses utilisateurs fournissent. Des algorithmes permettent de l’exploiter grâce à un marketing chirurgical, qui cible et trace précisément produits et personnes. On retombe alors dans le consumérisme. L’abrutissement.
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  • Il existe une autre économie contributive dont la matrice est le logiciel libre ou l’open-source. Elle développe une activité industrielle qui s’appuie sur des communautés et le développement libre du savoir. C’est ce qu’on appelait dans les années 80 l’ingénierie simultanée, mais le web permet de le penser à plus grande échelle. À l’image de Wikispeed, la voiture développée par des internautes du monde entier. On partage les responsabilités, les savoirs, les bénéfices. C’est de la « déprolétarisation » au sens où Marx entendait la prolétarisation comme une perte du savoir, induite par l’arrivée des machines.
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    "Alors que les technologies numériques dynamitent les paradigmes du XXe siècle, le philosophe appelle à pousser le web vers un modèle économique basé sur la contribution volontaire et la co-création."
Aurialie Jublin

affordance.info: Même pas peur : le salaire de l'Uber. - 0 views

  • Au-delà des avancées technologiques qui permettront l'automatisation d'un certain nombre de tâches, d'emplois ou de métiers, les critères d'une "uberisation" sont clairement posés dans cette interview d'Olivier Ezratty. En 1ère ligne des "uberisables" on trouve : "ceux qui génèrent de l'insatisfaction client" (des médecins aux plombiers pour - par exemple - raccourcir les délais d'attente et favoriser la mise en contact directe) "ceux susceptibles d'être désintermédiés par des plateformes d'évaluation", c'est à dire ceux qui nécessitent une forte évaluation client distribuée en pair à pair (ici les plateformes sont déjà en place pour l'hôtellerie et la restauration par exemple, mais pourraient s'étendre à d'autres "métiers) "ceux qui sont dans une situation de quasi-monopole" (les taxis donc, mais aussi, dans un tout autre registre ... l'éducation) "les métiers de service dans l'aide à la personne" (de la livraison à domicile en passant par la recherche de nounous ou de cours particuliers)
  • A l'aube du 21ème siècle, c'est la même question qu'il faut poser une fois acté le remplacement d'un certain nombre de tâches et de fonctions par des automates / algorithmes / robots, etc. Ces nouvelles formes de "travail journalier à la tâche", ce "salariat algorithmique" sera-t-il un privilège ou un droit ?  S'il doit devenir un privilège (c'est pour l'instant ce vers quoi nous nous dirigeons), alors il ne permettra qu'à quelques-uns d'accentuer leurs rentes en déployant une idéologie libérale devant laquelle notre actuel capitalisme dérégulé fera office de gentillet kolkhoze ; le modèle du Mechanical Turk d'Amazon deviendra la norme, on cotisera tous à la sécurité sociale de Google, nos points retraites seront chez Amazon, notre banque s'appellera Apple et Facebook fera office de mairie et d'état-civil. Fucking Brave New World. Pour qu'il puisse exister comme un droit, alors, plutôt que de lâcher 200 képis à la poursuite de pauvres auto-entrepreneurs ou d'interdire une application, c'est aujourd'hui que notre classe politique doit lire du Michel Bauwens (cf supra), c'est son rôle de faire en sorte que LE Droit puise offrir à chaque citoyen la possibilité de réinstaller au coeur d'un système outrancièrement individualiste l'horizon d'une représentation et d'une négociation collective possible. C'est aujourd'hui également que la question de savoir ce qui relève du bien commun inaliénable, dans nos usages sociaux comme dans nos ressources naturelles, doit être posée.  Bref, Candide avait raison : il nous faut cultiver notre jardin. Mais le cultiver en commun. Le cultiver comme un bien commun. Sinon on va tous se faire uberiser. A sec.
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    "Du côté de l'uberisation du monde et de nos amis les taxis, les derniers jours ont été riches d'enseignements et ont accessoirement permis à ma navritude (c'est un peu comme la bravitude) d'atteindre des niveaux jusqu'ici inégalés devant tant d'incurie politique."
Aurialie Jublin

Et si les techno-optimistes avaient tort? | Slate.fr - 0 views

  • Tout semble plaider donc en faveur de la thèse d’une excitation démesurée de nos contemporains vis-à-vis du changement technologique, sauf que ce dernier aura néanmoins un impact très puissant sur un plan fondamental de l’organisation des sociétés, celui de l’emploi. La probabilité que les machines et algorithmes se substituent à l’emploi humain est à présent bien établie: en particulier, on sait que ces technologies détruisent de l’emploi de qualifications moyennes et faibles, quand les salariés très qualifiés ont plutôt tendance à en profiter, ce qu’on nomme le biais de compétence du changement technologique. Ce que l’investisseur de la Silicon Valley Marc Andreessen a résumé d’une formule lapidaire: le marché du travail va se scinder en deux parties, «les gens qui donnent des ordres aux ordinateurs et ceux à qui les ordinateurs donnent des ordres».
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    "En dépit d'une grande agitation autour du potentiel de rupture des nouvelles technologies, les gains de productivité sont-ils définitivement derrière nous?"
Aurialie Jublin

Comment Google surveillera ses salariés pendant 100 ans pour optimiser sa politique RH - 1 views

  • L’entreprise américaine communique en effet de manière récurrente sur son approche scientifique des RH, comme le rappelait récemment son VP People Operations, Laszlo Bock, qui a contribué à réintroduire une dose de “certitude scientifique dans la manière dont on construit de bons environnements de travail, dont on maintient une culture de la très haute performance auprès de ses équipes, dont on maximise la productivité ou on améliore le bien-être”.
  • Depuis déjà plusieurs années, Google a quant à lui développé la data analysis  et une logique de R&D sur tous les pans ou presque de sa politique RH, afin d’“apporter le même degré de rigueur dans les décisions humaines que dans l’ingénierie“ – avec deux limites clairement posées, confidentialité et transparence : mise en oeuvre de KPI pour développer le leadership (Projet Oxygène) ; utilisation de méthodes de recherche et développement pour optimiser productivité, bien-être au travail… ou santé, en arrivant par exemple à la conclusion que la réduction de la taille des assiettes, à la cantine, réduirait l’apport calorique moyen (le “People & Innovation Lab”, modèle d’innovation RH “data-drivée” en voie de se répandre) ; développement d’un algorithme mathématique et de modèles prédictifs pour anticiper les envies de départ des collaborateurs, augmenter la diversité dans sa politique de promotion ou calculer la probabilité d’un recrutement réussi (“Project Janus”) ; etc.
  • La première session de gDNA, qui, espère le DRH, sera reproduite tous les ans pendant un siècle, a permis de distinguer deux catégories de “Googlers” : les “segmenteurs” (31% des salariés) dressent une barrière psychologique entre le stress du travail et le reste de leur vie : ils semblent peu affectés par la porosité – accrue par la technologie – entre les deux mondes et font de la déconnexion un élément important de bien-être  ; les “intégrateurs” (69% des salariés) vivent quant à eux un plus grand continuum entre vie professionnelle et vie personnelle, qu’il s’agisse d’actualiser frénétiquement son application boîte mail sur son smartphone avant d’aller se coucher ou de réserver ses prochaines vacances entre deux réunions. Avec le bien-être à la clé ? gDNA nuance : la moitié de ces intégrateurs souhaiteraient davantage “segmenter”.
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  • “Les datas de gDNA nous permettent de moduler nos pratiques RH en anticipant les besoins des salariés“, explique Laszlo Bock : et si le DRH précise que c’est sur le long terme que la “People Science” pourra dessiner de grandes tendances et appréhender le futur du travail, elle permet dès aujourd’hui d’adapter sa politique aux besoins réels. En l’occurrence : le design d’environnements de travail facilitant la déconnexion, une initiative – aux effets, positifs, quantifiés – obligeant les salariés à éteindre leurs devices (ou apps) professionnels en passant par l’accueil avant de rentrer chez eux, mais aussi, au quotidien, un management adapté auprès des segmenteurs, les encourageant notamment à ignorer les e-mails en dehors des heures de travail.
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    "Google collecte les données des utilisateurs... mais aussi celles de ses salariés. L'une des clés du succès de la firme américaine, qui a dépassé début février Exxon au rang de deuxième capitalisation boursière du monde, serait précisément l'approche scientifique de sa gestion RH. Cas d'école, avec une étude centenaire pour anticiper le futur du travail et mettre le bien-être en datas."
Aurialie Jublin

Pour recruter, plus besoin de chefs : il y a des programmes informatiques - Le nouvel Observateur - 0 views

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    Reprend bcp d'éléments d'IA sur le sujet (Petland, Sociometrics Solution, Evolv)
Aurialie Jublin

Luc, coursier à vélo : « Les boîtes à pizza pèsent un âne mort » - Rue89 - L'Obs - 0 views

  • Il n’y a pas de chef des coursiers. Il y a des leaders. Il y a des gens qui prennent des initiatives pour le groupe, pour tout ce qui est demandes syndicales on va dire. Même si on est indépendants. Ils jouent le rôle de représentants, officieusement au moins. Ce sont des gens qui parlent plus que d’autres, qui sont là depuis plus longtemps que les autres, et donc qui forcément et naturellement prennent le « lead » sur les questions de salaires, de conditions de travail ou autres
  • On a un groupe Facebook où tout le monde peut donner ses idées, et où eux ils répondent directement, et on voit ensemble ce qu’on peut améliorer. Ils savent très bien que sans les livreurs ils sont rien du tout. J’ai l’impression que leur but, c’est d’aller dans notre sens, et nous aider. Parce que, si demain il n’y a plus de livreurs, il n’y a plus de Take Eat.
  • Il y a aussi une gazette qu’on reçoit tous les mois qui s’appelle La Gazette des coursiers, qui reprend les news du mois, qui rappelle les consignes de sécurité, les chiffres du mois précédent. Mais on communique beaucoup plus par Facebook.
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    "Sur son vélo, Luc parle de « l'algo » comme d'autres parlent d'un collègue un peu lourd. L'algo, c'est l'algorithme qui l'envoie aux quatre coins de Paris pour livrer des plats."
Aurialie Jublin

Travail : 4 propositions pour éviter la précarisation généralisée | Usbek & Rica - 0 views

  • Première piste d’évidence : briser la neutralité, l’équivalence des différents types de travail, ou plutôt d’emplois.
  • Une deuxième piste supposerait, pour être tracée, de revaloriser les métiers du care, du soin, de l’éducation et du service à la personne, qui relèvent d’une intelligence pratique et empathique qu’aucune machine ne remplacera jamais. Mais il s’agit également, dans les réponses individuelles comme dans le modèle de travail à encourager, de refuser la fragmentation de l’individu et des communautés. De considérer toujours les gens comme bien plus que juste des clients, juste des patients, juste des usagers, juste des bénévoles, juste des patrons, juste des travailleurs ou juste des parents.
  • Une troisième clé, sur laquelle parie à juste titre Dominique Méda, consiste à oublier la boussole imbécile et destructrice du PIB ainsi que les billevesées de la croissance purement comptable pour mieux construire la nouvelle économie d’une reconversion écologique radicale – mais sans s’illusionner sur quelque retour au plein emploi… Nous pourrions d’ailleurs associer à ce sésame environnemental et non entropique l’horizon de la « société des communs » telle qu’aimeraient par exemple la construire Michel Bauwens et les acteurs de la P2P Foundation. Ce qui supposerait d’inventer un nouveau régime de valeur, où « des citoyens qui s’organisent pour nettoyer une plage à la suite d’une marée noire » ne feraient pas baisser la mesure de ce qui « compte » (aujourd’hui le PIB), « là où le bateau qui l’a provoquée crée de la valeur, puisqu’il engendre une activité économique liée à la réparation de ses propres dommages[3]. 
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  • Enfin, quatrième chemin, plus complexe encore à engager : la réforme en profondeur, en Allemagne et surtout en France, de notre modèle social, que les sociologues qualifient de « corporatiste conservateur », pour la raison qu’il ne conçoit l’inscription dans la société, et donc la protection sociale, qu’au filtre du groupe professionnel, en particulier du chef de famille, c’est-à-dire d’un statut (teinté de machisme) qui ne tient qu’à l’emploi salarié et à lui seul[4]. Ce système devient totalement absurde dès lors que la majorité desdits emplois seraient assurés par des machines, sauf à accorder une retraite et des droits sociaux aux robots et aux algorithmes.
  • Le « comment » de cette route vers l’horizon mouvant d’une société non plus gouvernée par l’emploi mais par un travail au sens d’œuvre, de care et de singularité personnelle et collective, reste évidemment à creuser. L’une des voies envisageables, défendue par les auteurs du Manifeste accélérationniste[5], Nick Strinek et Alex Williams, tient en deux mouvements intenses et apparemment contradictoires : d’une part accélérer le remplacement de l’humain par les machines, afin d’éliminer au plus vite les tâches nous transformant nous-mêmes en femmes et hommes machines ; d’autre part baisser au plus vite le temps de travail et instaurer un revenu universel suffisant, supérieur au SMIC, donc à terme de 1 100 à 1 500 euros par mois.
  • Cette somme, bien sûr, serait infinançable à très court terme, d’où l’idée, défendue par la revue Multitudes et Yann Moulier-Boutang, d’y ajouter une radicale refonte de la fiscalité selon les principes de la taxe pollen, ponctionnant tous les flux d’argent plutôt que les revenus, quitte à instaurer d’abord une taxe européenne sur ceux issus du trading haute fréquence pour financer le revenu universel
  • Une autre piste, portée par Bernard Stiegler et l’association Ars Industrialis, consiste à élargir le statut de l’intermittence à l’ensemble de la population et à instaurer pour ce faire un revenu contributif. Le statut d’intermittent – et donc le droit à toucher ce revenu – nécessiterait d’acquérir et de transmettre en permanence ses connaissances, ses savoir-faire et savoir-être
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    "« Réinventer le travail sans l'emploi. Pourquoi le numérique nous contraint à changer notre conception du travail ». Tel est le titre de la note écrite pour l'Institut Diderot par l'essayiste Ariel Kyrou. L'auteur a souhaité partager ce texte avec Usbek & Rica, dans une version légèrement augmentée. Le dernier épisode de ce feuilleton réflexif sur le futur du travail présente quatre pistes majeures pour bien anticiper les bouleversements nés de l'innovation technologique et pour contrer les mécanismes de précarisation actuellement en cours."
Aurialie Jublin

"Je rêve d'un monde sans emploi !" | Society Magazine - 0 views

  • Par exemple, il y a ce géant mondial de la restauration qui est en train de tester des caméras intelligentes d’Augustin Marty, ce sont des appareils qui détectent les plats sur votre plateau et déterminent votre addition. Le coût d’installation complet est de 30 000 euros. Un caissier au SMIC coûte à l’employeur 18 000 euros par an, donc au bout de 21 mois, le matériel est déjà rentabilisé. Si vous partez du principe que les 50 000 caissiers en France perçoivent le SMIC, l’économie pourrait s’élever à 940 000 euros par an. On voit bien que du point de vue du business, c’est une super solution. Mais là où cela devient compliqué, c’est au niveau de l’image. Vous ne pouvez pas virer tant de personnes sans en pâtir un peu. Du coup, la plupart du temps, quand quelqu’un part à la retraite ou dans une autre entreprise, il n’est pas remplacé.
  • il y a aussi des situations comme celle d’Intermarché. L’enseigne a fait appel à au cabinet Eurodecision, spécialisé dans l’optimisation logistique. Celui-ci a calculé comment rendre plus rentable les magasins Intermarché en s’appuyant sur des algorithmes. Résultat: les entrepôts dans le Gers ont fermé puis ont tous été regroupés 80 kilomètres plus loin, dans un centre automatisé, et 200 personnes ont été licenciées. Celles qui ont accepté d’aller dans le nouvel entrepôt font les mêmes gestes tous les jours, à une vitesse folle. Elles sont elles-mêmes robotisées.
  • Le problème aujourd’hui est que les gens se définissent par leur travail, c’est le prestige social. C’est pour cela que l’on se sent si mal au chômage. Il faut que la société évolue, il faut que l’on arrête de regarder celui qui n’a pas d’emploi comme un perdant. Si notre société du futur est une société qui regarde de haut ces gens-là, cela posera un problème. L’autre souci, c’est notre système actuel : dans le monde et l’économie tels qu’ils sont organisés, il est inconcevable de vivre sans salaire, la rémunération est ce qui fait vivre les gens.
  •  
    "Chaque mois ou presque, c'est la même histoire : le chômage augmente. Et si ce n'était qu'un début ? Et si dans les années à venir, la situation s'aggravait à cause des nouvelles technologies et de l'intelligence artificielle ? Et si l'emploi allait tout simplement emprunter la voie de la disparition ? C'est bien l'avis de la journaliste et auteure Tiffany Blandin qui, dans son dernier livre, Un monde sans travail ?, prédit un futur où l'homme aura beaucoup de temps libre."
Aurialie Jublin

Startup Expensify's "smart" scanning technology used humans hired on Amazon Mechanical Turk - Quartz - 0 views

  • The line between automation and humans blurs more often than Silicon Valley might like to admit. Facebook hired thousands of people this year to moderate content on its social network, after algorithms repeatedly failed to do the job. Uber depends on more than 2 million drivers worldwide to provide rides every day, as well as employees at headquarters to make sure enough of those drivers are on the road. Behind much of Google’s digitization of books and maps is random people on the internet, conscripted using reCaptcha. Expensify is just another example.
  • The receipts on Mechanical Turk belonged to “less than 0.00004% of users—none of whom are paying customers,” Barrett said, adding that, at any rate, there is nothing important on a receipt, “that’s why receipts are so commonly thrown out—because they are literally garbage.” Also: “anybody concerned by the real-world risks of a vetted, tested transcriptionist reading their Uber receipt should probably consider the vastly more immediate and life-threatening consequences of getting into that stranger’s car in the first place.”
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