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Aurialie Jublin

« Voice picking » : dans le casque, mon chef cette machine | Rue89 Eco - 0 views

  • L’homme-robot dirigé par la machine ? On n’en est peut-être pas loin. Même si Gilles Chasson estime que cette technologie est plus une aide qu’autre chose – puisqu’elle réduirait le risque de faire une erreur et le taux d’accidents du travail –, ce système pose question car il s’étend en France.
  • C’est vrai que je travaille plus vite depuis que j’ai le casque et que je suis plus concentré. Mais j’ai moins de contact avec les collègues et ça me demande beaucoup d’énergie. Après sept heures de boulot, je suis beaucoup plus crevé qu’avant. 
  • Outre un rythme de travail accru ne permettant aucune relâche, ainsi qu’une diminution de l’attention portée sur son environnement, ce sont les risques psychosociaux qui interpellent : « une dépendance à la machine  : développement d’un sentiment de déshumanisation du travail (voix synthétique), diminution de la conscience de l’effort (fatigue, risque de troubles musculo-squelettiques (TMS)), suppression de l’autonomie dans l’organisation du travail malgré la possibilité d’arrêter le système à tout moment [...] ; une modification des relations du travail  : la limitation des communications entre collègues et avec la hiérarchie, et la réduction du nombre de passages au bureau préparateur participent à la diminution du lien social et collectif de travail ; une diminution des aptitudes attendues  : l’appauvrissement des tâches, l’absence de visibilité globale de la commande pour construire une palette et la disparition de l’autocontrôle rendent le métier moins attrayant. »
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    Cette technologie, c'est celle du « voice picking ». « Voice » renvoyant à la voix, « picking » exprimant le déplacement, d'une zone de stockage à l'autre, du préparateur de commandes.  En plus de libérer les mains de l'opérateur, cette technologie a deux avantages importants : elle permet d'abord d'augmenter la productivité des travailleurs : ceci évite à l'employeur d'avoir à engager du personnel supplémentaire à des périodes où le nombre de commandes explose. Comme à Noël ; ce système supprime les "ruptures de charge" : ces moments où l'employé cesse de travailler pour regarder un code-barres, une étiquette ou son scanner. »
Aurialie Jublin

Rage contre la machine | Classe éco | Francetv info - 0 views

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    Résumé IA : Pourquoi le niveau de vie baisse-t-il ? La faute à la crise ? Non, son origine lui est antérieure estime Alexandre Delaigue. La stagnation de la démocratisation scolaire alors que la technologie nécessite toujours une meilleure formation explique l'accroissement des écarts de rémunération. La diminution de la fiscalité des plus hauts revenus sans redistribution est l'autre explication. Mais surtout, la technologie est venu bouleverser le rapport au travail en permettant une surveillance inédite des individus, permettant de moins avoir à motiver les salariés. Pour Erik Brynjolfsson et Andrew McAfee, l'évolution des technologies joue aussi un rôle en rendant les compétences plus rapidement obsolètes, en concentrant les gains sur un petit nombre de personnes et en biaisant les gains au bénéfice des détenteurs du capital des entreprises. Demain, l'automatisation pourrait accroître ce phénomène en automatisant des tâches jusqu'à présent qualifiées et donc continuer à diminuer l'apport éducatif. "Si ces tendances se confirment, il sera bien difficile de compter sur l'éducation et la formation pour assurer le revenu du plus grand nombre. Il ne restera que la fiscalité, en particulier la fiscalité du capital, et un niveau de redistribution plus élevé qu'aujourd'hui, par exemple sous la forme d'une allocation universelle. En tout cas, il serait particulièrement hasardeux d'espérer que la sortie de crise viendra rétablir la situation pour les salariés", conclut Alexandre Delaigue.
Aurialie Jublin

21 jobs of the future : a guide to getting and staying employed over the next 10 years ... - 0 views

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    Raisons pour lesquelles ne pas s'inquiéter de l'automatisation et du progrès : - le travail a tjs changé - de nombreux emplois actuels sont horribles - les machines ont besoin d'humains - ne pas sous-estimer l'imagination et l'ingéniosité humaines - la technologie va améliorer tous les aspects de la société - la technologie résout et crée des pb
Aurialie Jublin

After Your Job Is Gone | TechCrunch - 1 views

  • If this scenario plays out, the world will divide into a dwindling minority of the very rich — tech workers, finance barons, and those who inherited their wealth, mostly — living in a handful of idyllic cities dripping with wealth, and/or their summer homes on nearby beaches, lakes, and mountains … and the majority who barely get by, doing occasional contract work or odd jobs for a little extra money, too poor to even visit the places where the rich live, work, and play. Aside from those few with government jobs, there’ll be hardly any middle class at all between those two groups.
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    Article complet sur la disparition des emplois, sur la question "la technologie détruit-elle plus d'emploi qu'elle en créé?" et sur la mise en place d'un revenu minimum
Aurialie Jublin

L'invasion des «métiers à la con», une fatalité économique? | Slate - 0 views

  • David Graeber est bien conscient que personne n’a la légitimité pour décider quels boulots sont utiles et quels boulots sont «foireux». Il ne s’agit même pas d’une distinction entre travail productif et improductif, mais plutôt entre travail socialement utile et travail vidé de sens. D’ailleurs, comme il l’observe, un métier est d’autant moins payé qu’il est utile à la société.
  • Mais la division du travail est en général perçue par les anarchistes comme dénaturant l’individu en le cantonnant à une vie dans laquelle la technique a fait de lui un esclave, bien loin de le libérer. L’opposition entre tâches de conception et tâches d’exécution, la nostalgie vis-à-vis d’un monde où le travailleur n’était pas dépossédé du fruit de son travail ou la critique de la «techno-bureaucratie» sont en effet des thèmes forts de la pensée anarchiste, en lien avec son refus de la hiérarchie sociale
  • Graeber pense que l'explication de ce paradoxe des bullshit jobs n’est pas économique: elle est politique. C’est parce que «la classe dirigeante a réalisé qu’une population heureuse et productive avec du temps libre était un danger mortel» que le travail inutile continue à prospérer.
  • ...3 more annotations...
  • «Contrairement à une vision un peu critique de gauche qui dit que c’est de la faute du grand capital, en fait, il y a sans doute cette logique, mais nous sommes tous bureaucrates. Parce qu’au nom de la sécurité, du principe de précaution, de la facilité de la vie, on promeut cette extension de l’usage de la norme.»
  • Graeber est dans une mentalité qui rappelle celle de la génération Fight Club ou le choix de l’universitaire Matthew Crawford de quitter sa position de professeur pour… ouvrir un atelier de réparation mécanique. Mais le succès retentissant de son petit article, stimulant bien qu’un peu mal fichu, témoigne que derrière leurs écrans, les gens sont nombreux à prendre conscience des sacrifices qu'ils s'infligent en acceptant de telles routines professionnelles.
  • Mais le paradoxe ultime, c’est sans doute que seule une économie pleine de ces emplois jugés inutiles peut produire des textes comme celui de Graeber, des économistes pour le commenter, des journalistes pour le relayer et, plus encore… des gens pour le lire au bureau entre deux échanges d’emails avec le comité de pilotage.
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    "Alors que la technologie devait nous libérer du travail, l'économie contemporaine crée toujours plus de «métiers à la con» que ceux qui les exercent savent parfaitement inutiles, déplore l'anthropologue David Graeber. Ou pourquoi la semaine de 20 heures est encore loin."
Thierry Nabeth

Le Futur du travail - l'Entreprise 3.0 est-elle soluble dans la technologie ? - 0 views

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    Ce billet est plus une réflexion sur la nature du travail et de l'entreprise qu'un exercice de prospective. C'est le prolongement de mes travaux sur l'Entreprise 3.0. J'ai maintenant acquis la conviction que le modèle de l'Entreprise 3.0 est le seul qui résistera à l'avalanche de complexité et de changement du 21e siècle. Il est facile de se persuader que les modèles antérieurs, hiérarchiques et Taylorisés, sont incapables d'absorber ces épreuves. Il est plus intéressant de se poser la question de la capacité de cette « nouvelle entreprise » à résister à l'érosion technologique du nouveau monde qui commence à se dessiner - d'où le sous-titre provocateur de ce billet.
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    Conclusion : Le sujet du « futur du travail » est vaste et complexe, un billet de quelques pages ne peut faire qu'effleurer le sujet, j'aurai donc l'occasion d'y revenir. Pour conclure, je voudrais souligner trois idées qui résument cette première étape de ma réflexion : - Nous allons voir se consolider un réseau d'entreprises multi-échelle avec plus de grandes entreprises internationales (concentration) et plus de petites (qui exploiteront mieux le potentiel de diversification et d'interaction) - L'entreprise 3.0 n'est pas soluble dans la technologie. - L'entreprise 2030 est une entreprise en réseau ouvert - réseau d'équipes internes/ externes - qui exploitent les possibilités sans cesse croissante d'efficacité et de collaboration de la technologie mais qui s'appuie sur les principes de l'entreprise 3.0 (réseaux de petites équipes autonomes travaillant de façon synchrone autour d'une vision commune), parce que la complexité va continuer à augmenter. - La décroissance rapide des emplois dans la production va conduire à une augmentation des services à la personne, en s'appuyant sur des plateformes technologiques. Le passage de l'un à l'autre est forcément un bouleversement culturel et sociétal, avec une période de transition dont la pénibilité sera proportionnelle à la rigidité des choix politiques des pays.
Aurialie Jublin

Quand la technologie épaule les managers - Le Temps - 0 views

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    "Des algorithmes rendent la gestion des ressources humaines plus simple et accessible. Ils analysent les interactions entre les membres d'une équipe pour conseiller les responsables. Explications"
julien camacho

5 conseils clés pour faciliter la mise en œuvre de projets collaboratifs | Le... - 2 views

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    Une collaboration réussie entre le monde académique et les entreprises doit favoriser le transfert de technologie et ainsi créer un écosystème de l'innovation performant. David Simplot-Ryl, directeur du centre de recherche Inria Lille - Nord Europe (un acteur membre du réseau J'Innove en Nord-Pas-de-Calais) délivre ses 5 conseils clés pour faciliter la mise en œuvre de projets collaboratifs.
Aurialie Jublin

Les lieux de travail qui ont changé l'histoire. 2/Le Kibboutz - Mutinerie, es... - 2 views

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    " Le modèle du kibboutz enseigne que lorsque l'on rassemble des gens partageant un idéal et qu'on leur donne les moyens de production, on peut potentiellement refaire société, au point de créer un Etat …" " Le principe de collectivisme ne s'arrête pas à la propriété et à la coopérativité, mais s'applique aussi à la vie sociale (les repas sont pris en commun dans une grande salle, etc.), à l'éducation (les enfants sont élevés par groupes d'âge, et ne voient leurs parents que quelques heures par jour). Les décisions concernant le kibboutz sont soumises à un régime de démocratie participative directe." " Depuis les années 2000, le kibboutz connaît un regain de popularité et sa population croît de nouveau. Certains se sont en effet spécialisés dans des productions à haute valeur ajoutée : haute technologie, agriculture de pointe, industrie de l'armement, … Ils intègrent des bureaux de recherche et développement renommés dans le monde entier. D'autres encore se sont tournés vers les services : le tourisme essentiellement."
anonymous

The home page of Laurie Marrauld, Post-doctoral at Telecom ParisTech - 1 views

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    Post-doc à Télécom Paris tech :  "Mes travaux de recherche s'intéressent à la question de la mobilité « équipée » par les TIC (technologies de l'information et de la communication) et, plus précisément, aux facteurs d'adoption et de diffusion des nouvelles technologies de communication et de collaboration en milieu organisationnel. Dans ce cadre, nous nous intéressons à la notion du « télétravail » dans son acception la plus classique (le travail à domicile), mais également dans les réalités plus diverses qu'il pourrait aujourd'hui recouvrir. Cela signifie toutes les formes de « travail à distance » c'est-à-dire les formes d'organisation et/ou de réalisation du travail hors de la classique unité de temps et de lieu. Nous proposons une approche d'analyse sociotechnique des pratiques de travail « à distance » équipé dans la perspective de l'action située. Dans le cadre d'un projet de création d'une technologie innovante soutenu par OSEO, nous avons réalisé plusieurs études qui ont fait l'objet de rapports et de publications académiques. "
Aurialie Jublin

Billet : Que signifie manager en 2013 ? | Expectra - 0 views

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    "Dans ce cadre, le manager doit revisiter son rôle et assurer quatre missions : - Donner du sens à l'action collective, en permettant à chacun d'insérer ses activités dans une stratégie globale. Selon la parabole des maçons, chacun d'entre nous peut tailler des pierres, construire un mur ou bâtir une cathédrale. Tout dépend de la communication de celui qui détient les plans. - Faire converger les enjeux stratégiques de l'entreprise avec les compétences et aspirations de ses collaborateurs, en positionnant les bonnes personnes sur les bons projets au bon moment. Sachant qu'un développeur informatique est deux fois plus efficace lorsqu'il est motivé, autant lui confier un projet qui l'intéresse, parce qu'il lui permet de renforcer une compétence ou de découvrir une nouvelle technologie, - Proposer un environnement de travail, combinant attentes individuelles et valeurs collectives, permettant à chacun de donner le meilleur de lui-même. On pense immédiatement au télétravail dans le cas de personnes habitant loin de leur lieu de travail. Le manager doit néanmoins veiller au fait que répondre aux attentes (légitimes) individuelles ne crée pas une organisation bancale, ou une culture ne répondant plus aux valeurs de l'entreprise, - Arbitrer une décision quand - et seulement quand - cela est nécessaire. Par exemple, le choix de recruter ou non une personne supplémentaire au sein de l'équipe nécessite de croiser a minima des informations financières organisationnelles et stratégiques. Le manager est parfois le seul à détenir toutes ces informations."
julien camacho

L'énorme potentiel de LinkedIn, le "Facebook sérieux des pros" - Le Nouvel Ob... - 0 views

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    Avec ses 225 millions de profils et ses deux nouveaux utilisateurs chaque seconde, LinkedIn est le réseau social professionnel à la plus forte croissance. Selon une étude intitulée "LinkedIn, the serious network" publiée ce mardi 2 juillet par faberNovel, LinkedIn représente "un géant sous-estimé de la technologie, avec un énorme potentiel".
Aurialie Jublin

Au travail avec mon ordi, sinon rien - 0 views

  • selon une enquête de la société Cisco, menée en avril, 71 % des travailleurs belges utilisent un appareil privé à des fins professionnelles. Plus d'un sur cinq (21 %) estime même que pouvoir travailler à distance constitue un droit et non un privilège, résultat supérieur à la moyenne des pays du nord de l'Europe concernés par l'enquête (17 %).
  • Parmi les employés qui disposent de cet accès à distance, 43 % assurent qu'ils travaillent une heure supplémentaire, voire deux à trois heures de plus pour 38 % d'entre eux.
  • Un sondage mené cette fois par la société de sécurité Trend Micro affirme que 57 % des entreprises installées en Belgique refusent les équipements privés sur le lieu de travail. Principales raisons invoquées : la sécurité informatique et le risque de mélange entre données privées et professionnelles.
  • ...1 more annotation...
  • Ces résultats contrastent avec ceux d'une autre enquête récente, cette fois d'Aruba Networks, selon laquelle 74 % des entreprises du Benelux auraient adopté le Byod. Ce serait le meilleur résultat derrière le Moyen-Orient (80 %), ex aequo avec les pays scandinaves et loin devant la France (58 %) ou l'Allemagne (46 %). L'étude se limitait toutefois à l'Europe, le Moyen-Orient et l'Afrique.
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    Article sur le BYOD et les conséquences pour les entreprises belges
hubert guillaud

Après les protestations - NYTimes.com - 1 views

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    Zeynep Tufecki revient sur comment les manifestations se coordonnent facilement en ligne, en évoquant la dernière manifestation turque qui a rassemblé quelques 100 000 personnes suite à la mort, après près d'un an de coma, d'un jeune collégien, symbole de la résistance civique en Turquie. Il a suffit d'un tweet pour que 100 000 personnes s'assemblent à l'enterrement et manifestent. Les outils sociaux permettent une coordination plus facile pour les manifestants que ne le permettaient les ronéotypes des années 60, rappelle la chercheuse spécialiste des mouvements contestataires. On peut certes tourner en dérision les "J'aime" sur Facebook, il n'empêche qu'ils peuvent avoir des conséquences à long terme. Les pouvoirs en place en sont bien conscients. En Turquie, le premier ministre a désigné les médias sociaux comme une menace pour la société et le Parlement a voté une loi qui augmente sa capacité de censure et de surveillance. Les médias, dans les mains des citoyens peuvent ébranler les régimes dont la légitimité est affaiblie par un contrôle de la sphère publique rendu plus difficile. Mais encore faut-il que les militants trouvent les moyens de passer de la technologie pour rallier les masses à l'utiliser pour changer le pouvoir.
hubert guillaud

La surveillance est un modèle d'affaire - Bruce Schneier - 0 views

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    Google a récemment annoncé qu'il aller commencer à utiliser les photos et les noms des utilisateurs dans certaines annonces, sans votre consentement. Malgré le "Do not track", les grandes entreprises de technologie ne cessent de nous traquer, d'une manière toujours plus agressive, estime le spécialiste en sécurité, Bruce Schneier. Ces entreprises ont systématiquement amélioré leur produit (nous) en réduisant la vie privée des utilisateurs. Le Do not track va permettre d'arrêter l'affichage de publicités personnalisées, mais ne nous garantira en rien l'arrêt du suivi de votre activité en ligne, la revente et la réutilisation des données collectées par devers vous. Plus qu'un Do Not Track, cette loi n'est rien d'autre qu'un "Suivez moi en secret". La plupart des gens ne sont pas conscients des données que les entreprises collectent sur eux, et le Do Not track fait tout pour que cela continue ainsi. Google a une image plus intime de nous que notre épouse, plus intime que nous même... "Google sait exactement ce que je pense, combien de fois j'y pense et quand je m'arrête d'y penser... Et il s'en souvient pour toujours". La NSA n'a pas construit son modèle seul, comme le montre les révélations d'Edward Snowden. Son modèle est né de l'écoute existante dans le monde des entreprises du net. Pour Bruce Schneier, nous avons besoin de réglementations protégeant nos vies privées et limitant ce que ces sites peuvent faire de nos données. "La surveillance est le modèle d'affaire de l'internet". Les principaux sites de l'internet fonctionnent sur le ciblage publicitaire... Tant que nous demeurerons le produit, les entreprises seront peu incitées à nous fournir une réelle intimité."
Aurialie Jublin

Imprimantes 3D : illusoire émancipation par la technologie, par Johan Söderbe... - 1 views

  • Les divagations qui entourent la promotion commerciale de l’imprimante 3D MakerBot, selon lesquelles cette « révolution » permettra aux ouvriers américains licenciés de retrouver un emploi créatif et innovant en se reconvertissant en makers indépendants, n’ont de sens que si l’on occulte l’histoire industrielle de ces outils. La fabrication individuelle permettra peut-être aux ouvriers de renouer avec le savoir-faire et l’inventivité, mais c’est oublier que les emplois d’usine n’ont pas toujours été aussi abrutissants. Et que c’est cette même technologie — qui contribuerait, nous dit-on, à réintroduire des métiers à compétence dans l’économie — qui a rendu le travail en usine si démoralisant.
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    "Les makers ne sont donc pas les héritiers du mouvement ouvrier - ils sont plutôt le résultat historique de la négation de ce mouvement. Ainsi, nombre des figures connues du mouvement maker viennent du MIT, l'institut qui a joué un rôle déterminant dans la création de machines à commande numérique. "
Aurialie Jublin

Les machines feront de nous tous des intermittents - France Culture - 0 views

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    "Ce qu'on craignait depuis la fin du 19ème siècle est en train de se produire, dit Lanier, des machines et des programmes occupent une partie des emplois qui étaient ceux de la classe moyenne, accroissant le fossé entre un prolétariat toujours nécessaire à l'économie numérique et l'élite de cette même économie. La solution de Lanier est intéressante : que le simple fait d'être internaute soit rémunéré, car après tout, en fournissant des données à des entreprises qui ensuite les monnaient, nous créons de la valeur. La solution est très différente du revenu de base inconditionnel mais le constat n'est pas éloigné : le travail change, il faut imaginer de nouvelles formes de rémunération. Ne retrouve-t-on là une question qui est centrale dans l'intermittence : comment rémunérer ce qui est échappe aux vieilles définitions du travail ? Comment penser et caractériser qui est entre le travail ? Est-ce que le chômage est toujours de l'inactivité ? Parfois, on regrette (mais comme on le regrette à d'autres moments de la vie politique, quand on parle des retraites par exemple), que ces discussions ne soient pas l'occasion d'un vrai débat sur le travail, sa nature et son avenir. Car par bien des aspects, l'intermittence pourrait être un laboratoire permettant d'anticiper les mutations que va nous imposer la technologie, plutôt qu'un statut dont on a l'impression que beaucoup aimerait voir le disparaître."
Aurialie Jublin

Google Glass, Oculus Rift… Au delà du gadget, comment la technologie transfor... - 1 views

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    "Lunettes, imprimantes, réalité augmentée... L'appropriation de ces technologies par le grand public semble n'être qu'une question de temps. Les entreprises sont elles aussi concernées. Jusqu'à quel point ?"
Aurialie Jublin

A quoi ressemblera le recrutement du futur ? - 0 views

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    Plate-forme de recrutement en ligne, forum de recrutement virtuel, concours pour gagner votre premier CDI, CV vidéo… La diversification des modes de recrutement par le jeu ou par la technologie s'affiche dans tous les salons professionnels comme sur les écrans d'ordinateurs des directions des ressources humaines. Le réseau LinkedIn vient ainsi de diffuser une carte interactive des compétences disponibles en Europe et aux Etats-Unis à destination des recruteurs. En outre, 75 % des DRH consultent désormais le profil des candidats sur Internet, indiquait en juillet une enquête du cabinet de recrutement Robert Half.
abrugiere

http://journaldumauss.net/IMG/pdf/Feenberg.pdf - 1 views

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    le livre accessible en pdf  repenser la technique. Vers une technologie démocratique 
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