Livre: Homo economicus, prophète (égaré) des temps nouveaux - Daniel Cohen - 0 views
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Aurialie Jublin on 04 Sep 12La société devient de plus en plus compétitive. Un monde néo-darwinien où les plus faibles sont éliminés et soumis au mépris des vainqueurs est en train de s'imposer. Dans les entreprises comme dans les couples, les indicateurs de bien-être reculent. Car la compétition sans la coopération ne fonctionne pas. Pour l'économiste Daniel Cohen, rien n'est inéluctable dans ces évolutions. Mais à l'heure où des milliards d'humains se pressent aux portes d'un modèle occidental défaillant, il y a urgence à repenser le rapport entre la quête du bonheur individuel et la marche des sociétés. Prolongeant les réflexions de son précédent livre, La Prospérité du Vice, l'auteur nous entraîne de la Rome antique au Pékin d'aujourd'hui en passant par l'Amérique, dressant une vaste carte des plaisirs et des peines du monde contemporain. Un essai aussi provocateur qu'intelligent.
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Aurialie Jublin on 04 Sep 12Notes suite à son intervention sur France Inter le 4 sept http://www.franceinter.fr/player/reecouter?play=444457 : Retrouver le gout du bonheur dans un modèle concurrentiel Homo œconomicus : personnage de fiction, devenu le modèle néo-classique en économie, et même un prophète Ex : directeur d'un centre de don de sang décide de donner une prime aux donneurs pour augmenter le nombre de dons, or c'est l'inverse qui se passe -> la prime financière a détruit la prime morale / les économistes oublient le souci moral L'homme moral quitte la salle quand l' Homo œconomicus y rentre Paradoxe : L'accumulation de richesse extraordinaire n'a pas haussé le niveau de bien être des sociétés depuis les années 50. Marchandisation, capitalisme financier, course au profit et à l'enrichissement incitation financière même au sein de l'entreprise, la valeur travail se délite -> appauvrissement de la société Homo-sapiens grande capacité d'adaptation mais incapable d'anticiper sur ses affects Travail - empreinte dans la matière (Lévis-strauss) Equilibre dans les années 50/60 entre coopération et compétition Syndicats - force de coopération Individu par défaut (Robert Castel) 3 forces : - Capitalisme financier (faire des résultats, contrainte sur les salariés) - Mondialisation triste - mise en concurrence, hausse de la compétition - Société de l'information/Avènement du numérique participe au délitement de la société, car c'est levier de mise en concurrence, qui pousse à se comparer aux autres ; pousse à la compétition plutôt qu'à la coopération (même si ya des communautés virtuelles) Putnam Société post-matérialiste - dernière forme de liberté, sortir de la nécessite, des besoins, redonner du sens à la coopération / réfléchir au mieux plutôt qu'au plus