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Aurialie Jublin

Ils ont plusieurs métiers : slasher, mode d'emploi - L'Obs - 0 views

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    "Clown ET agriculteur, informaticien ET caviste… Cumuler petits boulots ou passions à temps partiels mène parfois au burn out ou au découvert à la fin du mois. Quelle est la recette pour ne pas devenir slasher à moitié ? Témoignages."
abrugiere

Les slashers, l'avenir de l'emploi ? | ManpowerGroup - 1 views

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    Une nouvelle catégorie de travailleurs = les slashers, qui mixent périodes de CDD, de CDI, d'auto-entrepreneuriat, d'intérim et de chômage. Un modèle hybride et encore marginal - leur poids étant pour l'heure estimé à 2,5 % de la population active. 
Aurialie Jublin

Slashers et autres mutants sociaux | Le Cercle Les Echos - 1 views

  • cela maintient la personne en activité donc dans une ou plusieurs compétences, critères essentiels en situation de chômage ou de transition. Le slasheur est déjà alerte et agile dans son esprit et ses engagements et activités, il sera d'autant plus flexible pour de nouvelles opportunités professionnelles.
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    "Avoir plusieurs métiers en parallèle : conséquence de la crise, spécificité d'une génération, phénomène de société, typique de notre société en mutation?" Slasher = une particularité contemporaine multicausale : nécessité éco, quête de sens (explorer plusieurs vies), curiosité, accumulation de compétences (augmenter son employabilité)
Aurialie Jublin

« Slashers », pluriactivité et transformations du travail : opportunité ou me... - 2 views

  • La pluriactivité peut avoir des dimensions occupationnelles, cognitives, émotionnelles, organisationnelles et institutionnelles.
  • La pluriactivité peut-être également une question cognitive. On est plus que jamais dans une économie de l’attention. Les tâches se cumulent sur un même temps. Les possibilités d’interruption (emails, WhatsApp, réseaux sociaux, SMS, MMS…) également. La pluriactivité induit de plus en plus de difficultés cognitives
  • Elle est aussi indissociablement une problématique émotionnelle. L’hybridation d’espaces-temps auparavant distincts amène assez naturellement à combiner des émotions auparavant très dissociées.
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  • La pluriactivité a également des dimensions organisationnelles. L’émergence d’une économie des plateformes et les logiques d’innovation ouverte (amenant souvent à regrouper sur les mêmes plateaux des salariés-intrapreneurs avec des startuppers et des freelancers) sont des formes organisationnelles d’hybridation qui n’induisent pas forcément une évolution des chiffres de l’Insee.
  • Enfin, la pluriactivité a une dimension institutionnelle. Si la pluriactivité fait l’objet de règles déjà anciennes à respecter, le législateur a récemment mis en place un cadre juridique plus propice au développement de pratiques d’hybridation
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    "Les exemples abondent autour des nous : journaliste-écrivain, chauffeur privé-gérant d'une supérette, infirmier-professeur de yoga, enseignant en anglais-traducteur, freelancer multiple… Les pluriactifs n'ont jamais été aussi nombreux. Ils incarnent à la fois un espoir (dans la lutte contre le chômage et l'augmentation du niveau de revenu) et une inquiétude (notamment celle d'une société faite de travailleurs plus fragiles et plus dépendants)."
abrugiere

Ces trentenaires qui cumulent des jobs - L'EXPRESS - 0 views

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    Un article, assorti de portraits, qui essaye de comprendre qui sont ces Slashers, et pourquoi ils ont délibérémment choisi de mener plusieurs activités. Les commentaires à l'article sont intéressants, car ils font état d'une situation subie plutôt que choisie.....
abrugiere

Armel Le Coz, 1 870 euros par mois, défricheur dans l'économie du partage - R... - 5 views

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    Les comptes d'Armel Lecoz vus à la loupe....  Ou comment font pour vivre les slashers dans l'économie collaborative
abrugiere

Travailleurs économiquement dépendants : des aliens dans le monde du travail? - 0 views

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    Parmi les « nouvelles formes de travail » qui s'épanouissent en France et en Europe, le travail indépendant dédié à un très faible nombre de clients - voire souvent un seul - est celui qui aujourd'hui interroge le plus la traditionnelle division entre salariat d'une part et entrepreneuriat de l'autre. Alors que la notion de travail pour des tiers, par opposition à un travail salarié, est très classique - l'on pense ici aux professions libérales, aux agriculteurs - ce qui est nouveau en revanche, est l'extension de ce phénomène au monde de l'entreprise. - See more at: http://www.astrees.org/travailleurs-economiquement-dependants---des-aliens-dans-le-monde-du-travail_fr_02_04_art_390.html#sthash.StYk1W9i.dpuf
Aurialie Jublin

Retour vers le futur : quand le capitalisme de plate-forme nous renvoie au « ... - 0 views

  • L’histoire de la théorie des organisations est indissociable de l’essor de la firme managériale. L’un des traits communs des premières théorisations, notamment celle de Ronald Coase en 1937 dans son célèbre article sur « la nature de la firme », est d’opposer le fonctionnement interne de la firme (hiérarchique, contrôlé) à celui (plus horizontal) du marché.
  • Cette distinction fondatrice, qui sert souvent d’introduction aux manuels de théorie des organisations, n’est évidemment plus de mise lorsque l’on se penche sur des plates-formes telles qu’Uber, Airbnb, Taskrabbit ou autres Deliveroo. Ces acteurs ne possèdent pas les actifs nécessaires à la réalisation de l’activité. À l’aide d’algorithmes (qui remplacent une grande partie du travail effectué par le management intermédiaire), les plates-formes pair-à-pair mettent en relation et organisent des transactions marchandes entre offreurs et demandeurs, eux-mêmes indépendants de la plate-forme. Ces « organisations-marché » se construisent sur une hybridation qui rend caduque l’idée d’une différence de nature entre entreprise et marché.
  • Dans la théorie de l’agence, la firme n’est plus vue comme une « entité » identifiable. Au contraire, son enveloppe disparaît au profit d’une « fiction légale », support d’un processus de contractualisation dont l’unique objectif est de maximiser la valeur pour l’actionnaire. De ce point de vue, Uber ou Airbnb, semblent constituer l’incarnation pure et parfaite de la firme « nœud de contrat » : elles se réduisent à une structure centrale légère et flexible (la « fiction légale »), qui pousse la logique d’externalisation à son paroxysme pour toutes les activités productives.
  • ...6 more annotations...
  • Le rôle des plates-formes se résume à contractualiser, mettre en œuvre des algorithmes de mis en relation et de contrôle, et investir massivement en marketing. Mais elles n’ont que très peu d’actifs, ne produisent rien, et revendiquant une position de simple intermédiaire, ne sont pas responsables de grand-chose.
  • Le changement est considérable : là où l’entreprise managériale organisait et transformait le travail, la plate-forme contractualise, externalise, et contrôle à distance. Le travail n’est pas conçu par la plate-forme qui n’en est plus responsable. Le travail est sorti de l’entreprise. Là où l’entreprise était institution, il n’y a plus qu’un marché.
  • Les plates-formes pair-à-pair ne possèdent pas les actifs productifs. C’est donc aux « travailleurs » de constituer et d’apporter le capital nécessaire à la réalisation du travail, quitte à supporter les risques associés. L’individu doit constituer et mobiliser un capital préalable (sous la forme d’un véhicule pour les VTC, d’un bien immobilier dans le cas d’Airbnb) pour exercer son activité.
  • Ce contexte précapitaliste fait écho à de nombreux éléments qui caractérisent le travail sur les plates-formes : la disparition d’un espace de travail géré par l’employeur ; l’indépendance hiérarchique (mais la dépendance économique) des travailleurs qui n’entretiennent pas un lien hiérarchique mais marchand avec l’apporteur d’affaires ; la difficulté à penser une forme d’action et de représentation collective (ou syndicale) ; la difficulté à définir une frontière claire entre les sphères domestique, productive et professionnelle ; l’existence d’un travail pluriel avec des activités d’appoint (qui rappelle les « slashers », ces actifs qui cumulent plusieurs métiers) plutôt qu’une activité unique à temps plein ; enfin l’auto-organisation individuelle (les individus déterminent eux-mêmes leur degré d’engagement sur la plate-forme).
  • Curieux monde que celui d’Uber, dans lequel les travailleurs sont des capitalistes, souvent sans pouvoir, exploités par des manageurs virtuels (les algorithmes) d’une entreprise souvent qualifiée de « sans actifs » ! Dans l’univers des plates-formes, bien plus que la possession d’un capital productif, c’est le pouvoir de marché qui est déterminant.
  • Dans cette perspective, tout actif (matériel ou immatériel) peut être vu comme une ressource dormante, dont la valeur peut et doit être maximisée. Le nouvel « homo collaborans » calcule, arbitre et intègre une éthique financiarisée dans laquelle il gère en permanence sa propre valeur.
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