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Aurialie Jublin

Economie du partage : les limites d'une utopie // Les Echos - 5 views

  • Le discours promettant de se libérer de l'engagement lié au salariat en travaillant comme cuisinier pendant deux ou trois heures, puis comme chauffeur, apparaît comme une utopie. » Au départ mis en avant comme le moyen d'obtenir un revenu de complément utile en temps de crise, l'échange (rémunéré) de services entre particuliers pose particulièrement problème quand il devient le seul moyen de subsistance. « Dès qu'un individu cherche à en faire son activité principale, il risque de tomber dans la précarité »
  • Au lieu d'un monde où chacun se retrouve sur un pied d'égalité, à la fois producteur et consommateur, la montée en puissance des plates-formes peut aboutir au résultat inverse. S'ils ne sont certes plus sous les ordres d'un employeur, comme dans le modèle classique, les travailleurs risquent de se retrouver dépendants des plates-formes, de leurs règles et de leurs systèmes de notation - la notation par les clients et le référencement venant remplacer la hiérarchie. Dans ce scénario, les travailleurs risquent de devenir paradoxalement plus isolés : « Enlever les intermédiaires, c'est aussi enlever des institutions collectives », estime Damien Demailly, pour qui « le discours qui se construit autour de l'économie du partage peut être aussi bien libertaire qu'ultralibéral ».
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    "Précarisation du travail Les premières attaques sont venues d'acteurs directement menacés : chauffeurs de taxi contre UberPop à Paris ou Bruxelles, ou hôteliers contre Airbnb à New York. Au-delà de ces conflits très médiatisés, des questions commencent à émerger sur la condition des travailleurs du partage. Le lancement début avril à New York d'UberRush, un service de coursiers à pied ou à vélo, a été vu par l'influente revue américaine « The Atlantic » comme « le triomphe de l'économie de la récession »  : un monde où le partage vient toucher même des activités jugées précaires et mal payées. Dans le dernier numéro du mensuel « Fast Company », la journaliste Sarah Kessler raconte un mois passé à tenter de survivre uniquement avec des petits boulots trouvés sur TaskRabbit, une plate-forme d'enchères présentée comme l'« eBay du travail » : « Au lieu de la révolution du travail promise, je n'ai trouvé que des tâches pénibles, un faible salaire et un système défavorable pour les salariés. »"
Aurialie Jublin

Et si l'économie du partage annonçait la fin du salariat ? - 0 views

  • Bref, la société salariale serait dépassée. « N'oublions pas d'ailleurs que, jusqu'en 1930, en France mais également dans nombre de pays développés, la forme d'emploi dominante était le travail indépendant », souligne Denis Pennel. Un mode d'organisation compatible avec une grande diversité d'emplois : « Dès le XIXe siècle, il existait un grand nombre de catégories de travailleurs, mais les différences s'organisaient plus autour de métiers exercés qu'autour des statuts d'emplois.» Voilà donc le modèle défendu implicitement par les tenants de la «share eco-nomy» : une économie où chacun est son propre patron, une économie d'avant le salariat, ce mode d'organisation sociale qui semble soudain démodé.
  • Comme le relevait le sociologue Robert Castel dans son livre phare «Les métamorphoses de la question sociale, chronique du salariat», ce statut a longtemps été, jusqu'au début du XXe siècle, l'apanage d'une minorité. Et pas de la plus chanceuse : être salarié, au milieu du XIXe siècle, c'était faire partie de la lie de la société. On peine à imaginer aujourd'hui, dans notre société dominée par ce mode d'organisation sociale, tout ce que le statut de salarié pouvait avoir de dégradant, dans une France encore largement agricole, où les agriculteurs plus ou moins riches mais pour la plupart d'entre eux propriétaires, ou espérant le devenir, étaient les plus nombreux, aux côtés des artisans et bourgeois. Le salarié, c'était celui qui n'avait rien. Aucun patrimoine. Rien que ses bras. C'était donc, initialement, le prolétaire. Un prolétaire souvent en marge de la société, effrayant le bourgeois, relevant des classes dites alors «dangereuses».
  • Ce combat social-démocrate est passé surtout par la création progressive, durant la première moitié du XXe siècle, de ce que Robert Castel a appelé, après certains penseurs de la fin du XIXe siècle, la «propriété sociale». Quésaco ? Le fait d'accorder aux «travailleurs» à la situation toujours incertaine, faute de patrimoine, un certain nombre de garanties, sous forme d'assurances collectives, touchant les accidents du travail, la maladie et la vieillesse. Ces garanties constituent comme des droits de propriété acquis progressivement sur la société - on pense aux retraites, bien sûr.
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  • Comme le souligne Robert Castel, avec l'avènement de la propriété sociale, progressivement accordée aux salariés au début du XXe siècle, on assiste alors à la constitution d'un nouveau rapport salarial. Le salaire ne représentait jusqu'alors que la rétribution ponctuelle d'une tâche : la plupart des salariés étaient, en effet, payés à la tâche. La montée en puissance de la propriété sociale change cette situation. Le salaire, désormais, «assure des droits, donne accès à des prestations hors travail (maladies, accident, retraite) et permet une participation élargie à la vie sociale». En minant le salariat, devenu la caractéristique d'une économie industrielle qui serait dépassée, l'économie du partage sape les fondations de cet édifice patiemment bâti qu'est la propriété sociale.
  • en évitant toute contribution au système social, ou alors en y contribuant très faiblement, un adepte de l'économie du partage concourt à la dégradation de la situation financière des régimes sociaux. Lesquels, à force de mal se porter, finiront par être remis en cause, au détriment des salariés. La boucle sera alors bouclée.
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    "La logique de l'économie du partage, c'est celle de la fin du salariat, admettent même ses plus ardents défenseurs. Avec, pour conséquence, une impossibilité croissante de financer la protection sociale, et donc le risque de faire disparaître le modèle français de sécu"
abrugiere

Du collaboratif au contributif : vers le 3ème web - Kaizen magazine - 3 views

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    La contribution, c'est ce qui procède de la déprolétarisation, à savoir, ce qui a été mis en œuvre à travers la création du logiciel libre. Dans celui-ci, les créateurs développent un travail industriel qui ne repose pas sur une division du travail et une perte de savoir de la part de ceux qui travaillent, facteurs qui constituent le véritable processus de la prolétarisation. L'économie contributive est tout autre : elle repose sur le développement et le partage du savoir. Selon l'IRI, l'économie des data et de leur partage est contributive si les utilisateurs construisent, traitent et partagent les données personnelles de manière réflexive, délibérée, critique, élaborée. Les utilisateurs doivent être associés à la conception même de tout ce qui consiste à tirer un parti de ces données. Ce doit être en l'occurrence ce que le philosophe Gilbert Simondon appelait un processus d'individuation collective. La question des big data ou calcul intensif nécessitera une intelligence collective très fortement renouvelée.
Aurialie Jublin

Vers un pair à pair de l'innovation sociale ouverte ? - @ Brest - 1 views

  • Apprendre à collaborer entre des milliers de personnes à reconnaître le travail de chacun à organiser les apports contributifs est une révolution méthodologique dans une société habituée à gérer la rareté. C’est du fonctionnement des communautés de contributeurs du logiciel libre et de wikipédia que nous avons appris de nouvelles méthodologies qui crée de nouvelles richesses partagées. Ce sont de nouveaux rapport sociaux qui encouragent et valorisent le pouvoir d’agir des contributeurs et ne sont plus essentiellement basés sur la fonction, le titre ou la place hiérarchique.Dans un monde numérique où la copie ne coûte rien, les données ouvertes, les logiciels libres, les ressources éducatives libres, et nos pratiques de la musique ou des films copiés sont issus de ce changement de paradigme de la rareté vers l’abondance qui nous fait découvrir la richesse des échanges de pair à pair et du partage.
  • La coopération ouverte est un profond changement de culture dans une société où le travail est organisé de manière cloisonnée et hiérarchique. Apprendre à donner à voir, copier, réutiliser, partager demande du temps parce que ce n’est pas dans nos habitudes.L’expérience nous montre que la coopération qui partage et mutualise est une expérience souvent irréversible. Nous prenons goût à cette forme de co-production où chacun-e est invité-e à co-produire, où sont reconnus celles et ceux qui font plutôt que les responsables hiérarchiques.
  • Aujourd’hui l’innovation ouverte progresse dans les entreprises où elle stimule la créativité, dans les services où elle favorise l’implication des personnes, dans le tiers secteur où elle est facteur d’innovation sociale.
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    En donnant à voir des dizaines d'initiatives, nous nous rendons compte que l'innovation sociale ouverte est abondante sur le territoire du pays de Brest (et ailleurs si la même démarche est engagée). Les centaines de personnes concernées ont souvent en commun un souci de partage, de solidarité, de territoires en transition. En appliquant les méthodologies collaboratives issues du logiciel libre et des projets autour des biens communs numériques nous souhaitons explorer un pair à pair des acteur-ice-s de l'innovation sociale ouverte qui contribue au mieux vivre ensemble et à la transformation du territoire.
Aurialie Jublin

L'économie collaborative ne partage que les restes - Influencia - 1 views

  • Ceci est le point culminant logique d’un processus qui a commencé il y a trente ans lorsque les entreprises ont commencé à sacrifier des emplois à temps plein pour des travailleurs temporaires, indépendants ou freelancers et consultants. C’était un moyen de déplacer les risques et inconnues sur le travailleur et une façon de contourner les lois du travail imposant des standards minimums de salaire, du nombre d’heures et des conditions de travail. Celles là mêmes qui permettent aux employés de se mettre ensemble pour négocier des salaires et bénéfices plus intéressants.
  • Les partisans de l’économie collaborative soulignent également que comme le travail à la demande continue de grandir, les travailleurs assemblent leur force pour acheter une assurance et d’autres bénéfices en groupe. Mais, clairement, ils ne se rassemblent pas pour négocier une part plus importante du revenu ou des horaires plus fixes. Cela s’appellerait un syndicat – quelque chose dont Uber, Amazon et les autres entreprises à la demandent ne veulent pas entendre parler.   Certains économistes font l’éloge du travail à la demande car c’est une façon plus efficace d’utiliser une force de travail. Mais le plus gros challenge économique auquel nous faisons face n’est pas l’efficacité. C’est la distribution du travail et une redistribution plus équitable de ses gains. Sur ce dernier sujet, l’économie de partage (des restes), sur certains points, nous renvoie encore bien en arrière...
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    "Et si l'économie collaborative en plus de ne pas profiter à tout le monde tuait le rêve du partage équitable et nous renvoyait à une époque où les droits et la protection des employés étaient inexistants ? La thèse de Robert Reich, l'ancien ministre du travail de Bill Clinton, méritait bien une traduction."
Aurialie Jublin

L'économie du partage vient d'être transposée au marché du travail: devez-vou... - 0 views

  • Grâce à ces « missions », ces employés peuvent montrer leurs compétences, et espérer décrocher un contrat de travail pérenne.  De plus, ils profitent de la possibilité de travailler sur des plages horaires de leur choix, ce qui peut être intéressant pour les parents de jeunes enfants.
  • Pour le moment, les emplois pourvus par Wonolo sont surtout des emplois requérant peu de formation et comportant des tâches répétitives, mais on peut aussi imaginer que de nouvelles applications soient adaptées à des emplois plus exigeants en termes de qualifications. Lorsque ce sera le cas, l’effet sera de transférer le risque économique sur les employés, ce qui rendra le travail moins sûr et moins stable, en particulier pour les employés les moins qualifiés, explique Susan Houseman, une économiste du travail à l’Upjohn Institute.
  • Enfin, cette tendance ne fait que corroborer les prévisions du Rapport Intuit 2020, paru en décembre 2013, et qui indiquait que 40% de la population active seront composés de contractuels, d'intérimaires, d'indépendants et de freelances en 2020.
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    "L'économie du partage vient d'être transposée sur un nouveau domaine : le marché du travail. Noam Scheiber du site New Republic observe avec inquiétude les débuts d'une nouvelle app, «  Wonolo » (contraction de « Work. Now. Locally « , 'Travaillez. Maintenant. Localement'). Créée par 2 développeurs de San Francisco, Yong Kim et AJ Brustein, elle permet aux entreprises américaines de diffuser des offres d'emplois pour des postes qui doivent être pourvus sur des délais très courts, dans l'après-midi, ou dès le lendemain matin, par exemple. "
julien camacho

Économie du partage : quelle forme dans le monde de l'entreprise ? - E-media,... - 0 views

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    Un article concis qui fait la synthèse des formes d'aménagement du temps de travail et de contributions liées à la diffusion de nouveaux outils. Les individus partagent leur temps sur plusieurs activités à hauteur de leurs compétences, et participent à différents projets. L'entreprise devient la plateforme logicielle ouverte de l'économie contributive.
julien camacho

[Infographie] Bureaux et coworking en Ile de France: il reste beaucoup de places - Madd... - 0 views

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    Dans cette infographie proposée par Bureaux à Partager, plateforme de location de bureaux et de coworking, il est annoncé d'entrée que 13% des espaces de travail sont libres en Ile de France, ce qui représente 100 000 appartements d'une superficie de 60 m2, uniquement sur le territoire francilien. Une enquête menée par HEC Junior Conseil pour AOS Studley et Bureaux à Partager.
abrugiere

Le monde du travail évolue : flexibilté, partage, mobilité... - 1 views

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    Le monde du travail en train d'évoluer, écrit Jacob Morgan dans un article paru sur Forbes. Au sein des entreprises, on observe de nouveaux comportements et de nouvelles technologies font leur apparition. Ce qui n'est pas sans conséquences comme le montre l'infographie ci-dessous  Structure hiérarchique >> Structure plate Heures fixes >> Flexibilité Concentration de l'information >> Partage de l'information Leadership fondé sur la peur >> Autorisation et inspiration On-premise >> Le cloud Le mail comme 1ère forme de communication >> Le mail comme 2e forme de communication Gravir les échelons de l'entreprise >> Créer l'échelle pour les grimper Organisation en silos >> Décloisonnement Travailler au bureau >> Travailler partout
Aurialie Jublin

Henri-Fabre » Le Projet - 1 views

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    "Un projet multi-filières pour une Entreprise étendue : Le projet Henri-Fabre est un projet public-privé inédit permettant aux partenaires de mettre en synergie leurs expertises, leurs ressources, leurs compétences, leurs projets et de structurer un réseau avec l'ensemble des acteurs de l'innovation et de la recherche. Le projet se déploie sur les filières de l'aéronautique, de l'énergie, du médical et du naval. Le développement de ce nouveau modèle repose sur la collaboration entre des Industriels de toutes tailles, le monde de la Recherche et celui de l'Emploi-Formation, autour de la Mécanique, des matériaux et des procédés industriels. Au coeur du dispositif : le « TECHNOCENTRE HENRI-FABRE » : Le Technocentre est un lieu de mutualisation de moyens, de recherche et d'innovation au service des industriels, et plus particulièrement des PME. C'est un lieu d'échanges et de transferts technologiques entre filières soumises à des impératifs similaires (innovation, sécurité, durabilité…) et un lieu de formation et de partage de connaissances de haut niveau. C'est un cercle vertueux, basé sur le partage, permettant de dynamiser l'innovation et de développer des opportunités de marché"
Aurialie Jublin

Du digital labor à l'ubérisation du travail | InaGlobal - 0 views

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    "Ubérisation du travail, Mechanical Turk d'Amazon, digital labor : allons-nous vers un nouveau modèle de société ? Sommaire - La révolution sera ubérisée - L'État, les syndicats et le droit - La paye algorithmique - Lumpen-cognitariat et salariat algorithmique - Travailler 10 minutes par jour et 350 heures par an - Les GAFA à (la place de) Pôle emploi - Une nouvelle bulle de servitude : économie du partage ou partage de l'autonomie ? - Se poser la bonne question. Mais laquelle ? - Schizo-travail et maso-rémunération"
hubert guillaud

Tout partager : pourquoi la façon dont nous consommons à changer pour toujour... - 0 views

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    Le développement de la consommation collaborative va avoir un impact majeur sur la façon dont on conçoit la ville et notamment l'espace public urbain, estime Emily Badger pour The Atlantic Cities. Le partage va changer notre façon de concevoir l'espace urbain et d'en résoudre les problèmes. Encore un étrange article sur la consommation collaborative qui explique que la principale motivation de l'économie collaborative c'est rendre plus efficace notre propriété.
Aurialie Jublin

Rémunérer les amateurs pour valoriser les externalités positives | :: S.I.Lex :: - 1 views

  • Bernard Stiegler mélange à mon sens deux choses différentes dans ses propos. Des travailleurs contributeurs participants à l’activité d’une entreprise et des individus contributeurs créant en ligne des contenus assimilables à des oeuvres de l’esprit au sens de la propriété intellectuelle.
  • Le poids de ces « User Generated Content » dans la valeur globale d’Internet est énorme, mais il est globalement rejeté dans l’ombre dans la mesure où ils sont essentiellement produit pas des amateurs, alors que les schémas mentaux traditionnels n’accordent de valeur aux contenus culturels que s’ils sont produits par des professionnels.
  • dans une économie de l’abondance, le fait de ne pas reconnaître de valeur aux contenus produits par les amateurs conduit à ce que cette valeur soit captée par des plateformes de type YouTube, Facebook ou autre, qui se les « approprient » par le biais de leurs conditions générales d’utilisation (CGU).
  • ...2 more annotations...
  • Bluetouff sur son blog va encore plus loin et estime que si Google paye la presse française, alors la presse devrait également payer les internautes, car eux aussi donnent de la valeur aux articles en les partageant !
  • Mais le rapport Colin & Collin repose sur une philosophie qui ne me paraît pas si éloignée de celle qui est à l’oeuvre dans la contribution créative, à savoir la nécessité de reconnaître la valeur de la contribution des myriades d’amateurs dans le système de l’économie numérique et celle de peser pour éviter une trop grande centralisation des échanges sur des plateformes qui finissent par capter l’essentiel de la valeur produite.
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    rémunérer les amateurs : on rentre dans le vif du sujet, dans la continuité des propos de Stiegler 
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    Reflexions sur la rémunération des amateurs-contributeurs, suite à l'interview de B. Stiegler dans Rue89.com sur le travail contributif. Cette rémunération pourrait passer par des systèmes de financement mutualisés qui pourraient prendre trois formes : - La mutualisation coopérative volontaire (système de crowdfunding type Ulule) - La mutualisation organisée par la loi (il s'agit là de la contribution créative, qui consiste à prélever un surcoût sur les abonnements internet des foyers connectés pour rémunérer les contenus en fonction de leur taux de partage en ligne.) - Le revenu de base (ou revenue de vie, revenu d'existence, etc)
julien camacho

Linkedin serait-il le Google du monde professionnel ? - 0 views

  • Comme le rappelle faberNovel, Linkedin tire son chiffre d’affaires à 57 % de ses services destinés aux recruteurs ("talent solutions"), à 27 % de la publicité, et à 20 % de ses membres premium.
  • Depuis quelques mois, Linkedin se transforme et affiche donc de nouveaux services. Le plus en vue, ce sont les news, apparues en début d’année. Des informations uniquement orientées vers le monde professionnel et personnalisées pour le membre connecté. Elles pourraient aussi faire de Linkedin un média professionnel privilégié. De quoi concurrencer les Google News, les Yahoo! News mais aussi Flipboard.
  • le Californien affiche aujourd’hui un impressionnant ratio R&D sur chiffre d’affaires de 25 %. Un taux qui s’explique entre autres par le lancement, en 2011, d’un projet ambitieux, appelé Inversion. Objectif : redévelopper complètement le code de base du système pour qu’il tienne la charge des futures ambitions du réseau. Rien de moins. "Ils ont voulu se donner des moyens d’accélérer leur progression, raconte Caroline Pandraud. Alors ils ont tout défait et reconstruit pour que l’ensemble devienne une plateforme." Et que d’autres éditeurs ou développeurs puissent développer des plug-in, ou pour que d’autres sites intègrent des boutons "share" (partage) ou "Apply" (postule) à la manière des "j’aime" de Facebook ou des "tweeter" de Twitter.
  • ...4 more annotations...
  • Mais, pour monter en puissance encore plus vite, depuis l’an dernier, Linkedin a procédé à quelques acquisitions majeures. Fin 2012 :  le très prisé Slideshare sur lequel tous les professionnels partagent leurs présentations. En avril dernier, l’agrégateur de news Pulse, concurrent de Flipboard, qui a permis à Linkedin de lancer ses news en quelques jours à peine. En mai, enfin, le moteur de sondage autour de contenu Maybe.
  • Pour faberNovel, Linkedin pourrait devenir une place de marché d’experts si ceux-ci sont notés par leurs pairs, une place de marché de projets si les appels passent par sa plate-forme, un lieu où les start-up peuvent trouver des investisseurs, etc. Mais en extrapolant encore plus loin : "dans un ou deux ans, Linkedin pourrait devenir un Amazon du business,"
  • L’agence faberNovel publie ce mardi 2 juillet une étude fouillée du modèle Linkedin. Bien au-delà du réseau social professionnel, ce nouveau géant du numérique veut devenir le graphe de l’économie mondiale.
  • L’agence faberNovel publie ce mardi 2 juillet une étude fouillée du modèle Linkedin. Bien au-delà du réseau social professionnel, ce nouveau géant du numérique veut devenir le graphe de l’économie mondiale.
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    "La force historique de Linkedin, c'est son graphe. Cette toile vivante qui relie les membres entre eux, employés, recruteurs, entreprises, etc. Comme pour Facebook, Amazon mais aussi Google, c'est le cœur du business model. Celui qui alimente le système en données brutes et croisées, et qui exploite le principe des "affinités" entre membres pour proposer postes, informations ou publicités ciblés. Avec une différence notable par rapport aux autres médias sociaux : ici, tout le monde s'inscrit avec son identité réelle, car tout le monde y a intérêt. Graphe et big data sont les deux clés du système. Ils alimentent les trois moteurs Linkedin, comme l'explique faberNovel : le recrutement, le développement de business et le partage de contenu. "La singularité de Linkedin, c'est d'appliquer le big data au recrutement," insiste Caroline Pandraud, lead project analyst chez faberNovel. Derrière, trois algorithmes activent le moteur de recherche dans la base, le moteur du graphe et le moteur de recommandation."
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    L'agence faberNovel publie ce mardi 2 juillet une étude fouillée du modèle Linkedin. Bien au-delà du réseau social professionnel, ce nouveau géant du numérique veut devenir le graphe de l'économie mondiale.
Aurialie Jublin

Le BYOID, un sésame pour la transformation numérique | CXP - 0 views

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    Encore un BYO... "Familier du web et des réseaux sociaux, vous connaissez certainement ce service que proposent divers réseaux grand public et qui vous invite à vous identifier une seule fois pour pouvoir ensuite aller partout : écouter de la musique avec des amis sur Spotify, rivaliser avec des copains sur une plateforme de jeu en ligne ou encore partager des informations professionnelles sur LinkedIn. Ce dispositif sécuritaire relève du concept Bring Your Own Identity ou BYOID (1). Son premier avantage est de faciliter la vie de l'internaute (qui n'a pas à s'encombrer d'une accumulation de mots de passe), de fluidifier son accès aux sites sur lesquels il s'inscrit et ainsi de le fidéliser. "
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    Encore un BYO... "Familier du web et des réseaux sociaux, vous connaissez certainement ce service que proposent divers réseaux grand public et qui vous invite à vous identifier une seule fois pour pouvoir ensuite aller partout : écouter de la musique avec des amis sur Spotify, rivaliser avec des copains sur une plateforme de jeu en ligne ou encore partager des informations professionnelles sur LinkedIn. Ce dispositif sécuritaire relève du concept Bring Your Own Identity ou BYOID (1). Son premier avantage est de faciliter la vie de l'internaute (qui n'a pas à s'encombrer d'une accumulation de mots de passe), de fluidifier son accès aux sites sur lesquels il s'inscrit et ainsi de le fidéliser. "
Aurialie Jublin

Le travail à l'heure du collaboratif - L'Express - 1 views

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    "Concevoir des objets dans des fab labs, échanger ses compétences professionnelles, troquer du matériel de bureau et même partager le pouvoir avec les salariés... L'entreprise découvre de nouveaux modes de fonctionnement. Et gagne en créativité."
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    Essor des Fabs labs (Safran, AirFrance, Snecma) Vertus du coworking (Mutinerie, Beeotop, ...) Echanges de savoirs (La Poste) Troc de matériel (Leclerc, Semitan via des plateformes comme Trocdepresse.com ou Be2biz, Troovon) Partager le pouvoir (Favi, Lippi)
Aurialie Jublin

"L'Uberisme est un thatcherisme" | Kaléidoscope, le MAG - 4 views

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    Antonio Casilli est maître de conférences en sociologie à Télécom Paris-Tech. Auteur des Liaisons Numériques, il dénonce la récupération marchande de la culture du partage par les entreprises comme Uber ou Airbnb, qui remettent en question le droit du travail.
julien camacho

Du domaine public comme fondement du revenu de base (et réciproquement ?) - R... - 0 views

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    Un billet qui resitue le débat sur le revenu d'existence ou de base dans un questionnement global sur le domaine public et le partage de la connaissance comme moteur de la créativité. L'auteur envisage le découplage entre revenu et activité comme la seule manière de promouvoir une propriété intellectuelle collective, l'occasion de mettre à plat l'ensemble des problématiques en jeu sur cette question, propriété, monnaie, source de financement et de solidarité, numérisation des supports.
Aurialie Jublin

Bonus.ly looks to motivate workers with peer-to-peer bonuses - latimes.com - 1 views

  • As the workforce continues to transform into a knowledge economy based on intellectual capital and productivity, employees are encouraged to collaborate and communicate more, "but it’s often neutral (transactional) or negative (as in, ‘where is the report?’),” said Crawford-Marks. He said Bonus.ly helps incentivize positive communication, such as meaningful praise and recognition, through timely peer bonuses and awards focused along company-defined core values. 
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    Résumé de Planète plus du Monde :  Une start-up américaine propose un système pour changer la manière dont sont allouées les primes dans les entreprises. Basé sur le pair-à-pair, Bonus.ly est une plateforme sur laquelle les salariés s'entre-évaluent. A partir d'un montant global de primes, chacun donne des points aux collègues qu'il considère méritant, le comptage final permet le partage entre les salariés. L'idée, pour Raphaël Crawford-Marks, cofondateur de l'entreprise, est de changer la manière dont les salariés collaborent : alors que la communication "est toujours neutre (transactionnelle), ou négative ('mais où est le rapport ?')," ce système doit permettre d'aller vers une communication plus "positive". 
Aurialie Jublin

JobSharing, cabinet de conseil RH dédié au job sharing et aux temps partiels ... - 0 views

  • La flexibilité du travail est désormais au cœur des débats économiques et sociaux. Le job sharing est un nouveau modèle d’organisation du travail au service de l’entreprise notamment pour le pilotage de sa politique d'innovation sociale et de diversité ainsi qu’un levier potentiel de réduction des coûts. Les études internationales montrent que le job sharing offre aux entreprises de nombreux avantages : hausse de la productivité et maintien de la continuité de services ; engagement dans l’égalité professionnelle, la parentalité et le bien vivre ; réduction des coûts ; diminution du turn over et des absences ; attractivité, motivation et fidélisation de ses salariés. Enfin, en proposant le job sharing dans le cadre de réorganisations par exemple, l’entreprise devient un acteur « responsable » en aménagement sa masse salariale plutôt qu’en la supprimant. Ainsi, elle peut maintenir l’employabilité de ses salariés, point crucial dans une période de crise.
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    Interview des 2 fondatrices "Le job sharing est une pratique innovante qui consiste à partager son poste à responsabilités avec un autre collaborateur. Il s'agit d'un mode de travail peu connu en France mais pourtant pratiqué par plus de la moitié des grandes sociétés anglo-saxonnes. On le retrouve également ainsi en Suisse, en Belgique ou encore dans les pays scandinaves."
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